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HISTOIRE DES "OUBLIES"

Les oublies sont des pâtisseries à pâte légère avec oeufs sucre ou miel et cuites entre deux fers. Les oublies de supplication sont des gaufres, les oublies d'étrier sont roulées en cornet.
Vieux métier à Paris dont les statuts datent de 1270, le marchand d'oublies exerce son métier en fin de journée. Il est souvent convié dans les maisons bourgeoises où l'on jouait les oubies aux dès. Si le gagnant remportait le "coffin" - panier d'oublies - l'oublieur devait entonner une chanson qui commençait gentiment et finissait souvent grivoise. Le 10 janvier 1700, une ordonnace de police défend à toute personne n'appartenant pas à un pâtissier de crier des oublies. Pourtant, certains abusèrent de ce privilège pour détrousser leur hôte et, après 1722, une ordonnance interdit cette pratique
31 juillet 1700 : arret du parlement permettant aux pâtissiers d'acheter, sur le carreau et de première main, aux heures accoutumées, les viandes dont ils ont besoin pour leur profession.
9 mars 1703 : sentence de police permettant de pâtissiers d'acheter concurrement avec les fruitiers, les beurres dont ils ont besoin, de la première main, hors les heures des bourgeois
14 aout 1711 : arret du Parlement qui défend aux pâtissier de vendre, en leurs boutiques, des jambons et du lard, leur permettant d'acheter du lard frais et de la saler, pour leur pâtisserie
31 décembre 1740 : arrêt du Parlememnt interdiction à tous patissiers et boulangers de fabriquer, ni vendre, à l'occasion de la fête des rois, aucuns gâteaux de quelque nature qu'ils soient, sous pein de 500 livres d'amende.
245 maîtres pâtissiers exercent leur métier à la fin du siècle

Les oublies

Sortes de gaufres très légères, cuites entre deux fers : elles étaient toutes fabriquées par les pâtissiers qui, sous Charles IX, avaient seuls le droit de les confectionner et de les vendre. Pour devenir maître pâtissier, il leur avait d'ailleurs fallu présenter un chef-d'œuvre d'oublayerie".
    En fait, c'est le principe de la loterie. On gagnait une glace supplémentaire en fonction d'un chiffre choisi...

1935-flancs blancs, flancs noir Goodrich                   1946 - Kléber Colombes                       1950 - la 4CV se fait une place

Pubs "Chocolat Cémoi"...

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J'avais quelques produits de mon terroir dans mes tiroirs...Je vous les propose...
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La publicité anciennes des cigarettes interdites aux jeunes de l'époque....
Les paquets de cigarettes n'ont pas toujours été aussi austères et menaçants, bien au contraire. Alban à Bône, Climent, De Harven et Mélia à Alger avaient le "truc" et en son temps.
J'ai appris que cette galerie de cartes était interdite aux mineurs.

Images provoquantes pour l'époque et qui pourtant ne dévoile pas grand chose. Pudeur...??? ou Pudibonderie, seulement...

A chacun de juger...

   

ALAIN
Au sujet de "Quand les femmes n'avaient pas mal à la tête". C'est de la famille Mireille Mathieu qu'il s'agit?
Parce qu'ils étaient 14 enfants je crois me souvenir. 
La planche à couper le pain me rappelle le moment de la distribution du casse-croûte de l'après midi à l'internat du lycée. On faisait la queue et le tranchant allait bon train. Mais un jour, un dénommé Chrisosky (orth. ?) a voulu s'emparer de la tranche  de celui qui le devançait. Mal lui en a pris, il y a laissé un doigt. Comble de bêtise, il a tenu à garder son tronçon d'index dans son portefeuille. Mais au bout de quelques jours ça puait tellement qu'il a dû s'en débarrasser en le jetant dans les chiottes.
Dans l'équipe de mon parrain, tonnelier à l'époque, un employé s'est lui aussi malencontreusement tranché un doigt. Et sur un pari stupide, il a fait cuire le morceau et l'a avalé. Depuis, ils l'appelaient "pancha brouta" ce qui je suppose doit vouloir dire "estomac brut".

LUCIEN
Heureusement que l'on a 10 doigts.

ALAIN
Tout le monde ne dispose malheureusement pas  de 10 doigts. Il y a des didactyles (deux doigts), des tridactyles (trois doigts), des tétradactyles (quatre doigts), des syndactyles (qui ont les doigts soudés), des adactyles (qui n'ont pas de doigts) mot qui ne figure que dans dans les dictionnaires médicaux, et enfin des polydactyles (qui ont des doigts en surnombre) sans compter  ceux qui ont les doigts crochus. 

La plage de Rose Marie


Plage située a quinze kilomètres de Rabat .
En venant de Meknes et entrant dans Salé ,prendre la route de droite tout de suite après le pont du Bou Regreg ,passez devant le club nautique ,fermer vite les vitres du véhicule et se boucher le nez a cause de mauvaises odeurs ( égouts ) ,puis nous passons devant la médina qui est sur notre gauche ,plus tard ils ont construit de hauts murs pour cacher la misère .
Continuer le long de la route côtière ,après le pont de l'oued Yquem se trouve cette plage sur la droite avec trois pistes d'accès ,nous prenons la troisième qui dessert les cabanons de cricroc qui ne sont que la fin de cette plage ,de l'Oued Yquem a Cricroc toute une file de cabanon ,particularité de cette plage qui n'avais pas la fée électricité ,tous les cabanons étaient équipés soit de glacière ou frigidaire au pétrole ,cuisinière a gaz ,éclairage au gaz ,lampe tempête ,bougie etc etc …....
Il y avait un cabanon d'un ancien légionnaire d'origine Allemande ou il y avait une inscription « POUR LOUE ICI ON PARLE « , triste fin de ce légionnaire qui fut assassiné plus tard ,il fut l'un des premiers habitants de cette plage .
Il y avait un CASINO qui faisait fonction d'épicerie ,Bar , Restaurant , Dancing et poste de secours ,tenu par une maître femme secondée par ses deux enfants qui se vouaient une haine réciproque .
Et puis cricroc ,une crique peu profonde bordée par la falaise côté mer ,alimenté par un étroit chenal uniquement a marée haute , les parents pouvaient surveiller leurs enfants depuis leurs cabanons .
Je descend sur la plage et me dirige vers la barre rocheuse en passant derrière le cabanon d'un ancien professeur de Rabat ,muté a Marseille avec regrets et nous disant a chaque fois « bande de veinards je vient passer deux mois de vacances et vous c'est trois mois « ,je n'arrive pas a me souvenir de son nom .
Arrivé sur la falaise je constate que la mer est démontée ,je me retourne car j'entends des voix ,c'est mon voisin de cabanon avec ses deux petites filles ,famille Conangle ( agriculteur a Tiflet ) ,je crois que c'est fichu pour la partie de pêche de demain me dit il et pas question de ramasser des moules jean claude ,c'est trop dangereux .
Sur la gauche de la crique s'étend une plage déserte ,nous passons par ce chemin pour allez participer aux tournois de volley ball a Skhyrat ,au milieu de cette plage se trouvait la résidence royale ,plus tard fermé par des rouleaux de fils barbelés ,terminé ce passage et fini ces tournois car passer par la route côtière était impossible ,trop long ,trop de voitures et pas de trottoir .


C'était un lundi 4 juillet 1960

Jean Claude,

T'es un champion..... de la mémoire et du récit.
J'apprécie particulièrement... Merci. Cela aurait été bien de se raconter soi même et de cette manière, tous autant que l'on est.