Tous nos souvenirs d'adolescent

Les chères vieilles pompes à essence de nos parents....et surtout arrières grands parents

La seule dont je me souviens bien de mon enfance, c'est celle qui se trouvait sur le trottoir, devant l'immeuble Bernard, ave Lyautey... Par contre, je ne peux pas dire en quelle année elle a disparu...
Il y en avait une autre devant le garage non loin de chez Garcia Frères, route de Fès et celle devant la CTM...De mémoire, c'est tout ce que j'ai...

Les cafetières émaillées de nos mamans

ANDRE
Le réchaud à pétrole... C'est le même que j'utilisais lors de mon premier poste dans le Tafilalet à Tiouzaguine. Il fallait avoir de l'alcool pour en mettre dans la petite coupelle afin de chauffer le bec. Après il n'y avait plus qu'à pomper pour faire monter la pression dans le réservoir. Parfois le bec se bouchait. Il fallait le déboucher à l'aide d'un fil métallique très fin et rigide. Je pouvais me faire des oeufs au plat ou des pâtes, la très grande cuisine quoi!

et ce meuble vous vous en souvenez ? Indispensable dans les pays chauds comme le Maroc.


Pendant toute ma scolarité primaire (de 1945 à 1952)  j'ai habité rue de Fez derrière l'école de la Boucle, nous avions une glacière en bois et ma mère cuisinait sur une cuisinière à bois.

Les glacières typiques d’époque étaient des placards en bois franc avec une doublure de tôle ou de zinc; elles étaient isolées avec du liège, de la sciure ou de la paille.
Le dessus de ces glacières se soulevait pour que l’on puisse y placer un bloc de glace.
Il était déposé sur un plateau de métal permettant à l’air frais de circuler vers le bas à travers le compartiment inférieur réservé à la nourriture et aux breuvages. La glace fondue s’écoulait dans un plateau placé en dessous de la glacière, et que l’on vidait quotidiennement et il ne fallait pas oublier de commander les blocs de glace qui étaient livrés de porte en porte.

Bien que l’invention du réfrigérateur électrique datait des années 1940 nous n'avions pas encore tout de suite les moyens de nous en offrir un.

Ghislaine,

Comme je le disais c'était un problème de moyens financiers. Mon père était un modeste employé du CFM, ma mère ne travaillait pas et nous étions 3 enfants.

Nous avons eu un frigidaire beaucoup plus tard, je crois après les années 50 en même temps que notre première voiture, la JUVA 4... (d'occasion) mais qui avait quand même fait la traversée de l'Espagne Aller/retour après que les choses s'étaient calmées dans ce pays...

J'ai connu les pompes à essence lorsque nous allions l'été chez ma tante et oncle à leur ferme de Oued Amlil. Mon père aidait aux moissons pendant ses congés.
C'était le modèle à 2 réservoirs en verre fixés directement sur le baril d'essence. On trouvait çà rigolo de voir ce liquide monter et redescendre...

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Alain, le réchaud à alcool fallait faire attention, pas trop pomper.. (comme les Chadoks) sinon il pouvait exploser...

Pour nous les enfants, la ferme c'était camping... Pas d'électricité on s'éclairait aux lampes à pétrole. J'ai connu le gramophone Pathé (celui du chien) j'étais autorisée à changer l'aiguille pour faire tourner les disques.. Ma tante adorait les chansons de Tino Rossi...

GILBERTE

Au sujet de la glacière, il fallait se ravitailler en glace rafraichissante (pas en glace pour se mirer) à LA CIGOGNE.

Lucien Calatayud a écrit:GILBERTE

Au sujet de la glacière, il fallait se ravitailler en glace rafraichissante (pas en glace pour se mirer) à LA CIGOGNE.

Oui Lucien la Cigogne, heureusement qu'on pouvait se faire livrer à la maison, le plus souvent par des livreurs en "carossa" tirée par un âne.
Les blocs de glace étaient emballés dans des sacs de jute.

C'est pas la Cigogne qui livrait aussi les bières STORK ?

C'est pas la Cigogne qui livrait aussi les bières STORK ?[/quote]
GILBERTE
Je crois bien qu'il existait une bière "La Cigogne;mais peut-être qu'elle s'approvisionnait aussi en Stork.

GILBERTE
Je crois bien qu'il existait une bière "La Cigogne;mais peut-être qu'elle s'approvisionnait aussi en Stork.
c'était bien de la biére,  en alsacien  CIGOGNE se dit STORK.

Ghislaine Jousse-Veale a écrit:Bonjour Gilberte et cigogne se dit aussi stork en anglais...   

Ghislaine

En effet, en alsacien s'écrit SCHTORK on est pas loin, à un CH près ...

Je ne suis pas une pro. en sémantique mais il me semble que l'alsacien a emprunté des mots à l'allemand et l'allemand à l'anglais...

Me trompe-je ?

 -  épluche légume C BÔ le progrès...!!!

   

1950 - L'aluminium au secours de la ménagère dans sa cuisine moderne en Formica...Au début, ce furent principalement la fonte, l'acier ou le fer qui seront les outils privilégiés des cuisinières. Puis l'avènement de l'alu dans les années 20, plus léger mais déformable.....( voir les louches ci dessus, usinées-main... elles ne sont pas embouties.
Et ensuite......, le plastoche et le caoutchouc ...
Un inconvénient pour le plastique.... ça casse facile. Deux avantages (??????), c'est moins cher et ça se jette, parce que irréparable....
Pour le caoutchouc usagé.... il était fondu, re-moulé, et distribué aux américains pour en faire des chewings gum... Wouaff, wouaff...

Encore 2 objets célèbres.... Après, on arrête....


Le "bigot " des années 1910.... Difficile à placer dans un gousset.. .numérotation alphanumérique....Un gros avantage... : peut encore être utilisé plus de 110 ans après sa construction...    
Le presse purée de toutes les familles... utilisé aussi en passoire à légumes et .....à transformer les biscottes en chapelure pour la préparation de certains plats...
Celui qui vous écrit aujourd'hui (mais, c'est moi au fait ... ???) grillait le pain dur sur la cuisinière et le passait ensuite à la moulinette...    
Heureux âges.... Heureux temps...!!!