Fermes Agricoles, Viticoles et autres

Alain,
Tout d'abord, merci pour ton petit mot,il me va droit au coeur.Tu dis que Aïn-Taoujdat était ton fief. As-tu connu un employé de la cave viticole du nom de Ridosfer? Sa fille Marie-Antoinette était dans la même classe que moi au lycée du Parc Chambrun à Fès. Un jour,avec mon vélo,je suis allé la voir chez elle. Elle m'a fait visiter la cave et le village.Quand j'ai voulu repartir à Fès,son père n'a pas voulu car il était un peu tard et comme c'était la période des attentats,il a préféré me garder pour la nuit.

Voilà encore un souvenir qui resurgit.

Bien amicalement

Serge

SERGE

Tu ne peux pas mieux tomber. J'ai fait treize vinifications dans cette cave d'Aïn-Taoujdate. Donc je m'ocupais de vinifier et M. RISDORFER était  chargé de surveiller les ouvriers pour la propreté des lieux etc... Alors  le connaître, c'est peu dire. Il m'aimait un peu comme l'un des siens. La dernière vinification je l'ai faite en 1959.
Antoinette qu'est-ce qu'on a pu faire comme parties de rigolades à la piscine! Je l'ai revue il y a quelques années. J'étais à Port-lyautey avec l'un de ses frères. Je sortais à Aïn-Taoujdate à la chasse et à la pêche avec un autre de ses frères avec qui je suis toujours en relation. Il est colonel en retraite.
           A gauche c'est moi à la cave
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]         A droite M. RISDORFER avec son fils, celui de Port-Lyautey.  Il a fait ROCHEFORT 
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]         Les deux frères. Celui de gauche c'est mon pote avec qui on a fait les 400 coups. Colonel en retraite.

Que le monde est petit.Si tu es en contact avec ton pote le Colonel en retraite,peux-tu lui transmettre mon bon souvenir de mon passage chez lui en 1954 ou 1955?

Serge

Les Marocains vendaient leur terre aux Européens,parfois pour ne pas dire souvent ils se retrouvaient plusieurs propriétaires du même terrain,sans "Titre". C'était en...1908.
En 2007,cela n'a pas beaucoup évolué,une grande partie des terrains n'ont toujours pas de titre.Maintenant "on" dit qu'on leur a volé.????
Le travail de la sous souleuse consistait à "éventrer" la terre profondément pour faire remonter la roche à la surface et être évacuée du terrain,ainsi que le palmier nain,plus connu sous le nom de "DOUM".
André,il y a pas si longtemps tu en avais parlé, "Dépierrage" Entreprise SIAM de Meknès. J'en ai sorti des tonnes de pierres du petit bout de terrain aux Dkhissa (CADEM) route de Fès.
Souvenirs,souvenirs!!!!!!

Bien amicalement

Serge

Voici un autre article de Messieurs Ramirez et Rolot "Meknès, Cité impériale, Histoire d'une mélancolie" et je cite.

LA VIGNE ET LE VIN

A l'arrivée des Français, la viticulture meknassie entre alors dans l'eère industrielle. En 1914, soit deux ans après l'instauration du Protectorat, les colons, ayant en tête le modèle oranais, cultivent déjà soixante-dix hectares de vignes autour de Meknès. Ce n'était qu'un début. En 1946, en dépit de progression du phylloxera, la surface plantée atteindra sept mille deux cents hectares, principalement situés dans la zone des Ait Souala et sur le sol des Beni M'Tir. Quelques noms émergent, tels celui de Pagnon, dont le vin de Toulal est resté dans les mémoires, ou celui de Canitrot, dont le domaine n'a toujours pas été débaptisé. Mais, à côté de ces viticulteurs d'importance, bien des vignerons plus modestes tentaient leur chance, dans l'espérance de renouveler la réussite algérienne. La Coopérative Vinicole de Meknès réunissait ainsi, après la guerre, cent trente et un coopérateurs exploitant une superficie de mille quatre cents hectares. Sa rivale directe était la Coopérative des Ait Souala qui, pour une surface égale, restait entre les mains d'un petit nombre de propriétaires. Les vins élevés à Meknès - chaque coopérative pouvait loger cent mille hectolitres environ - étaient à la fois destinés à la consommation intérieure et à l'exportation vers la France. Faut-il rappeler qu'en dépit de quelques réussites particulières, la première moitié du XXième siècle fut trop souvent, au Maroc, en Algérie et en Languedoc, le temps du . Les vins de Meknès, à haute teneur en sucre et en alcool, n'échappèrent que rarement à cette orientation générale. Bus sur place, ils pouvaient plaire par leur chaleur, mais décevaient le connaisseur par leur absence de longueur et la pauvreté de leur bouquet; exportés, ils servaient le plus souvent de , c'est-à-dire de vins de coupage destinés à revigorer les crus anémiques des régions sans soleil. Apres l'Indépendance et l'effondrement de la consommation intérieure, la production diminuera par paliers. La concurrence de l'Algérie, dont la production massive entrait en France de plein droit, mit la viticulture marocaine en péril. En 1972, la nationalisation des terres agricoles détenues par des étrangers donna le coup de grâce aux vignerons français, dont le départ, définitif, favorisa la constitution des domaines latifundiaires que l'on voit aujourd'hui."

                 LES CAVES CANITROT

ANNDDDRRéééé,!!!!!!
Qu'est-ce que tu m'as fait là, c'est fou les Ets Wallut "Mac Cormick" sont devenus les Ets O. Guibert "IH" International Harvester rue du Capitaine Petitjean à Rabat,près de la Tour Hassan. C'est le dernier employeur que j'ai eu au Maroc (Juillet 1965). Ya ouili,ouili, tu vas me faire mourir,mon frère.

Ma chère Christiane,

Là,tu pousses "le bouchon" un peu loin. Comment veux-tu que l'on connaisse cette antiquité? La plupart d'entre nous,sommes des années 30/40,et ce tracteur date des années10/20 ,d'après les roues en fer,puis ensuite il y a eu les chenilles , puis les pneumatiques.
Mais connaissant de plus en plus nos amis,je suis sûr qu' un d'entre eux ,Adrien ou Rudy , pour ne pas les nommer, vont nous trouver la réponse,vite fait,bien fait.
N'est-ce pas les gars? Je compte sur vous.

Bien amicalement.

Serge

Sacré tracteur que tu nous montre Christiane ,il se trouvait dans les ateliers de mécanique du lycée Moulay Ismail ,les futurs motoristes et chaudronniers allaient régulièrement le voir .

Merci pour ce souvenir

Merci les gars. Non mais des fois!!!
Connaissez-vous par hasard la marque et l'année approximative. Pure curiosité de ma part.

Serge

André je n'ai pas de mérite vu que ce tracteur faisait l'objet d'une étude des motoristes et chaudronniers ,le booster pour les uns et le carrosser pour les autres ,heureusement que ce projet est tombé a l'eau car on aurait fait un massacre ,mon projet personnel était de le transformer en locomotive question carrossage ,merci a tous pour ces souvenirs .

Amicalement

jean claude