Fermes Agricoles, Viticoles et autres

Extraits de "CE MAROC BIEN AIME"

Foire de Meknès - 1930

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P. Aubrée

         Ain Taoudjdat — Vue d'ensemble des bâtiments d'exploitation et d'habitation de la ferme de M. Selve, Président de l'Association des Colons de Meknès et de l'Union des Associations Agricoles du Maroc.
         A G.  Ferme de M. M. Morillon à Ain Toto où le propriétaire, Représentant des Ets. Davy fait d'importantes cultures de graines potagères et de fleurs.      A D. Vue générale des Etablissements Davy, qui, depuis de nombreuses années font de très importantes cultures de pois dans la région.
           Ferme Isnard à G, Ain Taoudjat     -  AD. - Ferme Bertin, sur la route Fès-Meknès.

Texte de Mr Selve Louis - 1930
Donc, en dehors de l'agrément et de la commodité résultant de la proximité des deux villes aussi importantes que Fez et Meknès, l'écoulement des produits est des plus faciles, et qui plus est, nous avons de nombreux débouchés pour nos primeurs par le port de Tanger.
Toutes ces richesses d'Aïn Taoudjat justifient pleinement la création d'un village à proximité de la gare. L'implantation des lots est faite et leur vente aura lieu prochainement. Nous sommes sûrs qu'elles nous permettront de réaliser divers projets comme : l'installation d'une confiturerie et conserves de légumes, d'une sucrerie, d'une coopérative ; la construction d'une station de nettoyage pour les céréales avec suceuse d'embarquement.

J'ai parlé un peu longuement des richesses et des espoirs d'Aïn Taoudjat ; mais — et je suis sûr que tous les colons acharnés me comprendront - allez donc empêcher un agriculteur de parler avec amour de la terre à laquelle il s'est donné.

Aussi bien dans mon enthousiasme pour cette région, suis-je en bonne compagnie, puisque le Comité du Concours du plus bel épi de 1929, a attribué (pour leur haute valeur boulangère et leur forte teneur en gluten) le premier et deuxième prix au 422 et 335, blés sélectionnés, à rendements élevés, cultivés dans notre région.

LOUIS SELVE, Membre de la Chambre Mixte,
Président de l'Association des Agriculteurs de la Région de Meknès Président de l'Union des Associations Agricoles du Maroc.

Bonjour à tous
Je suis nouveau venu sur ce forum et je remercie André Langlois de m'avoir accordé ma carte de membre. 
Je suis né à MEKNES en 1952 à Cornette de St Cyr. Mes parents vivaient au bled, mon père était L'KOUMISS d'abord chez Henry ISMAN puis à la Compagnie asiatique (ferme de Mr PENET) près de Raas Jeeri.

Je voudrais adresser un immense merci à Alain Grostefan pour les cartes qu'il a publié avec le nom de tous les propriétaires de ferme.
Etant en train d'écrire un "livre" sur les années Maroc de ma famille, avec les souvenirs de ma mère, des photos et des recherches sur internet, cette carte m'a bien aidé. Je connais les plateau de Tifrit pour y être allé plusieurs fois, mais avoir les noms des fermes est très utile

Bon week-end à tous

Pierre

Grostefan Alain a écrit:FRANCOIS SANTIAGO
Bienvenue au club des Blédards, ce terme n'étant pas péjoratif bien au contraire puisque les paysans nous nourrissent. Oui dans le bled quand nous étions bien jeunes nous apportions une aide aussi modeste fut-elle.
Je pense qu'au Maroc la vendange à la serpette est toujours en vigueur. Et dans la Marne le sécateur est utilisé car il ne faut pas  abîmer la grappe qui va produire le fameux Champagne.
Amitiés sincères.

Oui c'est très juste. La première année où j'ai fait les vendanges en Champagne, je suis arrivé avec ma serpette du Beaujolais. Je me suis fait incendier, car la serpette fait qu'on malmène parfois la grappe, qu'il faut parfois presser pour bien la tenir. Il est vrai que le prix du kilo de raisin champenois atteint de tels prix... il ne faut pas perdre une goutte de jus !

Salut Pierre,,

Déjà à pied d'œuvre dans tes recherches.... Il y a quelques membres chez nous qui se feront un plaisir de te renseigner...
Merci d'avoir répondu aussi vite à ma demande de renseignements..

Bonne chance parmi nous

Admin a écrit:Alain,   Tu nous l'as expliqué à une époque sur l'ex LDO... Ce ne sont pas des pressoirs...???

Je cherche un message de MJC sur LDO. Sait tu si ce site est encore accessible ? Merci

Hélas, non Pierre.....

Le LDO n'existe plus. Son administrateur l'a d'abord fermé, puis fait disparaître.... Il y a une possibilité de le trouver, mais il est vide de toute façon.
Apparemment, tu as l'air à l'aise sur le RdlB...Bravo.
Malheureusement, le site s'est un peu essoufflé.... Ainsi va la vie. A+++ -

Admin a écrit:Hélas, non Pierre.....
Le LDO n'existe plus. Son administrateur l'a d'abord fermé, puis fait disparaître.... Il y a une possibilité de le trouver, mais il est vide de toute façon.
Apparemment, tu as l'air à l'aise sur le RdlB...Bravo. Malheureusement, le site s'est un peu essoufflé.... Ainsi va la vie.   A+++ -

Oui, c'est vrai, c'est peut être  l'effet du temps. Les contemporains de l'âge d'or de Meknès prennent de l'âge . Maintenant faut travailler avec les descendants.   Je sais que tu es attaché à la transmission de la mémoire, c'est aussi un moyen de passionner les plus "jeunes" générations. C'est ton nouveau challenge ! En tout cas, ça ne retire rien à ton mérite et à tout ce que tu as fait. Je te redis merci

par Yervant MEUNIER. Président   de   la   Section   de   Meknès   de l'Union Syndicale des Vignerons du Maroc
 
Le vignoble de Meknès s'étend sur l'ensemble de la région agricole avec prédominance marquée dans les zones des Aït Yazem, d'Aïn Lorma, du fait de la nature sablonneuse du ténement de leurs périmètres. La vigne se révèle d'ailleurs dans ces endroits comme la seule culture rentable. En outre, toutes les contrées du périmètre agricole de la région comptent maintenant des vignobles, depuis que le Gouvernement du Protectorat, revisant sa position, a accordé de nouvelles autorisations de plantations pour permettre au Maroc d'avoir une production suffisante pour parer aux besoins de sa consommation et d'une population sans cesse grandissante.
Deux français. Messieurs Pagnon et France, avaient créé dès 1920 les premiers vignobles de la région. Ces vignobles avaient été constitués en plantations « directes », c'est-à-dire sans porte-greffes américains permettant la résistance au phylloxéra. D'autres vignerons, d'origine algérienne ou languedocienne, vinrent par la suite s'installer et plantèrent à leur tour, toujours de la même façon. Si nos cépages français plantés directement, c'est-à-dire sur leurs propres racines, tiennent bien dans les terres contenant plus de 60% de silice, il n'en est pas de même dans les terres plus riches. Le phylloxéra peut se développer plus facilement dans cette deuxième catégorie de terres, beaucoup plus compactes, et on connaît les dégâts qu'il peut commettre. Il devait donc arriver à nos infortunés vignerons ce qui se passe quand les plantations ne sont pas faites sur porte-greffes américains : ils durent arracher leurs vignes prématurément et procéder à la reconstitution de leur vignoble, principalement depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Pensant que les foyers d'infection n'avaient pu encore se généraliser du fait du peu de vignes existant au Maroc, ils avaient constitué rapidement et à peu de frais un vignoble aujourd'hui presque complètement renouvelé sauf dans les régions sablonneuses.
L'examen d'un tableau synoptique des récoltes de la région depuis 1938 montre les dégâts causés par le phylloxéra. En 1949 et 1950 on remarque une reprise de la production, grâce à l'apport des nouvelles vignes entrées en production.

PIERRE
Je ta présente deux personnes:
-M'siou mil l'koumiss dial Isman
-Ali, oueld l'koumiss dial Isman
La première c'était mon père. Il se prénommait Emile et était le commis de M. Isman.
La deuxième c'est moi. Ne sachant pas prononcer Alain, les ouvriers ont pris le raccourci Ali le fils du commis de M. Isman.
Ici il s'agit de Edmond Isman, cousin de celui de Tifrit. Edmond gérait la ferme TATTET, le couple TATTET que j'ai connu s'est retiré à Meknès et n'avait pas d'enfants.

Il m'arrive d'acheter chez Leclerc de Carpentras du vin "SIDI YOUSSOUF" de Béni M'Tir El Hajeb. Très bon vin de table.

Mon père et M. ISMAN sur la moissonneuse
Finis les sacs de jute remplis de blé, attachés avec une ficelle et largués sur le sol par groupes de cinq. Ill fallait ensuite les récupérer sur un charriot pour les mettre à l'abris dans le corps de ferme. L'avènément de la trémie a facilité le travail. Moins de manutention générant un petit peu d'économie.
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La majorité des agriculteurs installés au Maroc venaient d'Algérie, arrivé avec une très fortes connaissances agricoles et culturelles.
(hal ana ealaa haqin am la)
Zizi