Meknès, ville de garnisons

Le camp Poublan

          1932 - Lotissement central du camp

Le camp Poublan
Merci André.C'est bien ce que je pensais !quel boulot !!!!!
Le camp Poublan

L'entrée du Camp Poublan dans ses 1ères années...

       C'est un doublon permis..... cette photo est signée est tamponnée....

Le camp Poublan

En passant j'ai vu de la lumière ici et je fais une petite halte d'autant plus que ce sujet m'interpelle.
Bonjour à vous tous qui vous intéressez au Camp Poublanc haut lieu de la cité de Meknès.
André, Christiane, Joujou une question à tout hasard ....

Le Camp Poublanc, un camp de l'Armée française au début du protectorat ... son appellation s'est transformée petit à petit en " Campo Blanco "  ainsi que la côte en revenant de la piscine et de la Médina appelée Montée de Campo Blanco par tous les meknassis marocains,  français et moi-même...
Pourquoi avoir ibériser ce nom ? Allech ?

  Camp Poublan

René
Pour ma part je n'ai jamais entendu cette" ibérisation" et Dieu sait que je l'ai remontée cette cote,jusqu'en 1949. C'est peut-être après qu'on a du lui donner ce nom?Par contre,de mon temps,les grands racontaient toutes sortes de bêtises sur le quartier réservé qui se trouvait de l'autre côté de l'oued.Voilà mon ami, je ne te suis pas d'un grand secours. La prochaine fois,si dios quiere!!!
Serge

  Camp Poublan

Je suis très étonné de constater que personne n'a été étonné de découvrir le futur bd de Paris, la future place des taxis, l'emplacement du futur immeuble des Anciens Combattants....et j'en passe... C'est étonnant... non...??? Mais, je m'étonne pour un rien aussi... Donc, rien d'étonnant...???Ce qu'il y a d'étonnant finalement, ce que cela n'ait étonné que moi même....!!! c'est ....détonnant...  
Le camp POUBLAN et HAMRIA

Les travaux vont s'accélérer et notre petite ville va prendre forme...
Avant la chronologie rapide des avancements des travaux, voyons ce qu'était ce camp POUBLAN et comment s'étalait-il...
Je m'en remets au premier et aux autres aussi qui pourront éventuellement nommer avec plus de précision les casernes manquantes. Il occupait au départ toute la place indiquée sur le plan, on l'a déjà vu, tout l'espace encerclé de bleu représente la zone militarisée de Meknès.


1919-1920  
En ville, surgissent magasins et immeubles. Tous les noms de rues sont en français et marquent l'attachement à la métropole.
1922
La municipalité ainsi que de nombreux commerçants européens quittent la médina pour venir s'installer en ville nouvelle. Le développement de cette cité nouvelle est rapide et se fait en deux étapes : la première, de 1917 à 1939 et la seconde, de 1946 à 1956.
1924
La grande gare du Tanger-Fès (à voie normale de 1,44 m) et la petite gare LAFAYETTE sont achevées.
1927
Le marché municipal, le lycée POEYMIRAU, puis le quartier industriel autour de la grande gare avec les docks silos coopératifs, les caves vinicoles, les entreprises industrielles de toutes sortes.
La période est marquée par une nouvelle poussée de croissance de Meknès et, en particulier, de sa ville nouvelle qui attire les investisseurs étrangers. La population européenne a ainsi doublé entre 1936 et 1956, passant de 12 000 à 25.000 personnes : agriculteurs, industriels, commerçants, etc. y investissent leurs économies.

On sait qu’Henri Prost a nettement séparé: villas et maisons particulières. Ainsi, en 1939, la cité nouvelle s’étend sur 400 hectares. La guerre de 1939-1945 ralentit les constructions et accentue la crise du logement à la suite de l'afflux des réfugiés de France. Au lendemain du second conflit mondial, l'essor du nouveau Meknès reprend.

La spéculation sur les terrains par exemple atteint des prix exorbitants, à l'instar des autres grandes villes.
De nouveaux bâtiments surgissent pour les PTT, les services des Travaux publics, les Domaines, l’hôpital militaire et civil, le marché central, le nouveau lycée technique, les salles de cinéma :«Empire», «Caméra», «ABC».
De quartiers résidentiels apparaissent en banlieue: Plaisance, Touraine, Bellevue...

1952-1953
La ville nouvelle connaît son apogée ; l'activité économique y est intense. Mais les événements sanglants d'octobre 1956 marquent 1e début du déclin de Meknès, de sa population européenne et de ses activités modernes….et c’est une autre histoire… !!!On sait que Meknès depuis connaît un essor considérable.

Le camp POUBLAN

Il occupe, comme il a été déjà précisé, l'espace situé entre la future avenue Mézergues et l'avenue Lyautey, juste devant l'hôpital Louis, d'une part, et le bd de Paris jusqu'à l'avenue Poublan .Avant de continuer l'histoire du "POUBLAN et la suite sur la liste des garnisons de Meknès, un petit récit par l'image, photo officielle d'époque...:
          On se souvient..: "tirailleurs, couscous....tirailleurs, tirailleurs... .
         - 1911 - l'arrivée d'un Bréguet biplan dans la zone militaire..
        - 1912 - Arrivée du docteur Géniès... rien de spécial à son sujet...
       - 1912 - un "marché" dans le camp militaire...
        - 1912 - belle vue du palais royal...
         - 1913 - le service sanitaire...
         - 1915 troupes d'occupation du Maroc occidental...

Le camp POUBLAN

         L'artillerie au camp Poublan
        les baraquements militaires, côté futur quartier de Bretagne. Au fond, à droite, 2 bâtiments significatifs : La Régie des Tabacs, le petit Volubilis.  A gauche au fond, la Ville Ancienne.  On devine à peine la gare voie de 60, à droite, au 2ème plan.

  Camp Poublan

ANDRE
Ce n'est pas parce qu'on ne réagit pas que cela ne nous intéresse pas,bien au contraire. Pour ma part sans vouloir "fayoter",j'ai quand même "percuté" même que nos posts ce sont télescopés,n'est-ce pas Christiane? Quand on voit ce qu'était Meknès dans les années 10-20, puis dans les années 50-6O et maintenant,que de chemins parcourus.Heureusement que grâce à toi André,par les magnifiques photos que tu publies,on peut très bien s'en rendre compte. Le dernier plan que tu mets est très clair et bien détaillé,c'est un plaisir de regarder,lire ce reportage. J'ai cherché dans mes photos,comme je te le disais,je n'ai rien trouvé concernant mon grand-père dont je me souviens très bien. Je sûr à 90 % que c'est bien lui sur la photo,c'est frappant la ressemblance.Donc on va faire comme si....
Donc mon grand-père s'est retrouvé à Petitjean dans les années 20 où il avait un restaurant(le seul peut-être à l'époque). Mon père ,employé au Tanger-Fès comme mécanicien-conducteur de locomotive à charbon,était client de ce restaurant et a fait connaissance de ma mère.Ils se sont mariés en Avril 1933 à Petitjean.Quand j'ai connu mon grand-père,il n'était plus restaurateur,mais avait une boucherie en face de chez Flachot qu'il a été obligé d'abandonner suite à un grave problème de santé(hémiplégie). Le local a été repris par un Zniber peu avant 1950,puisque mon grand-père était chez moi rue Gay Lussac que j'ai quitté pour Fès en Mai 1949.
Voilà ce qu'est peut-être devenue "LA CANTINE LOPEZ" du camp Poublan.
Qui osera me contredire? Qu'il apporte la preuve du contraire! Vous avez tous compris que je plaisantais.Mais mon histoire,tient quand même la route,non?
Tu vois bien André que ton petit Joujou a encore appris quelque chose de nouveau et en plus sur sa famille, grâce à ton travail de fourmi et il t'est d'une reconnaissance inouïe. Je pèse mes mots (comme dans Paris Match) avec le choc de tes photos.
Je t'embrasse et à très bientôt.....que du bonheur!!!!!
Serge

  Camp Poublan

Bonjour - Serge - Andre - Tres bien dit Serge. Et je me repete mais merci Andre pour ce travail et toutes ces photos que j'ai regarde 36 fois afin de comparer certaines photos prises 1911-1920 avec celles prises 40-50 ans apres et oui que du chemin parcouru comme tu dis Serge. Pour la Cantine du Camp Poublan je vais demander. Une autre chose la ou etait l' Etat Major et la Maison du General (et le chien loup ) et bien derriere la maison du General il y avait la petite avenue Clemenceau et de l'autre cote il y avait la Maison du Chef des Services Municipaux et aussi la Maison du Commandant des Affaires Indigenes.
Et en effet quelle difference avec la vieille photo de Bou Ameur et 30 ans apres.

  Camp Poublan

Ghislaine
Je sais que, quand tu dis:"Je demande,je me renseigne,je recherche" etc,je suis sûr que tu rapportes toujours un résultat positif.Pour la"CANTINE LOPEZ" du camp Poublan,je te donne le prénom de mon grand-père(gran-padre) :Francisco. Cela confirmera ou infirmera mes dires ci-dessus.
Serge

Le camp Poublan

      juin 1922
Ces photos ont été prises à 1 an d'intervalle (dixit les libellés) au même endroit, au camp des "canonniers" de Poublan...
        février 1921

Le camp Poublan

Le 50ème Génie à Meknès

J'ai déplacé les 3 derniers posts concernant la caserne du Génie de Meknès...

C'est la seule photo datant de 1915/16 environ.... Nous sommes au Camp Poublan, mais pas dans le champ de tir...  

   Le 50ème du Génie à Meknès...
   Ici, ce sont les "quillards" du 5ème Rég. du Génie, route de Meknès en sortant de Fès
    Les baraquements du 31ème Génie à El Hajeb

Le camp Poublan

En passant par les casernes...

Une photo insolite...... Je ne sais pas d'où elle vient.... Un beau militaire, illustre inconnu, revenant d'une nuit de bringue certainement, appartenant peut être à un régiment de l'Infanterie de Marine... (écussons sur le col...) Il se trouve sur le plateau Hamria à Meknès...

Le camp Poublan

"L'Esperda, la Redoute.... elle a eu plusieurs appellations dans le temps...
Cette porte est toujours debout de nos jours...un peu isolée ici, alors qu'à l'heure actuelle, elle est entourée de gourbis... Il était question de faire le ménage il y a quelques mois de cela...
Comme le dit Xavier, c'est la porte du Camp Poublan, non loin de l'ex place de France, dans le secteur où se trouvait l'immeuble sur pilotis "MARTEL"...
..la voici en 2009/10...

Le camp Poublan

     CPA des années 15/17 environs.... Elle existe déjà dans la rubrique, mais étant de très mauvaise qualité,  en voici une plus propre et plus nette. Nous sommes sur l'ancienne place de l'Europe.... Il y avait encore des baraques de ce style dans les années 50, à cet endroit. Dans l'une d'elles habitait un pion du Lycée Poeymirau qui donnait des cours de math. Il avait un nom corse et j'ai été son élève.

Le camp Poublan - l'entrée

La porte d'entrée du Camp Poublan vers 1920 environ appelée successivement "La redoute", "l'Esparda".... Rien n'explique ces changements...
La porte existe toujours, non loin de l'ancien immeuble de l'Air dit aussi Martel...Un immeuble construit sur pilotis, démoli pour des raisons de sécurité...
     Le camp Poublan - 1914/15...

Le camp Poublan

       6 janvier 1912, dixit la CPA... le capitaine Duval... On doit se trouver dans le 1er camp militaire e Meknès, vers l'espace Dar Beïda...Le campement était constitué de roseaux...
Mais, en observant bien, je pense que nous sommes sur  l'espace Hamria, donc, le futur camp Poublan.

Historique des Camps

En 1920, Meknès appelée à juste titre « ville de garnison » commence à rayonner. Les camps, casernes et quartiers militaires s’étalent d’est en ouest, de l’aviation pour se limiter à l’hôpital Louis. La liste de ces quartiers, bâtiments, camps, stades et voire même chapelle militaires qui suit n’est peut être pas exhaustive et surtout pas classée chronologiquement par ordre inaugural, mais a le mérite d'être nommée.

L'histoire commence en 1911

- Camp des Oliviers;
- Camp Poublan;
- Hôpital Militaire LOUIS; ( et non Saint Louis)
- Nouvelle orientation de Dar Beïda qui devient l'école chérifienne des Officiers marocains;
- Le Camp des sénégalais aux Oliviers;
- Le camp Sévestre, abritait diverses unités du Matériel;
- Le camp Mézergues  (ancien parc à fourrage vers 1916)
- Le Quartier Clair, occupé par le 64ème Régiment d'Artillerie d'Afrique;
- Le Quartier Baudot, fief du 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique;
- Le Quartier Bissey, lieu de stationnement d'un Bataillon du 4ème Régiment Etranger d'Infanterie;
- La Caserne Dondey, berceau de l'Ecole des Spécialistes du Marériel;
- Le Camp des TATA - camp des Sénégalais, non loin de la Patrouilleuse;
- La Patrouilleuse… Résidence des militaires. La plupart sont des chalets en bois;
- Le champ de manoeuvres pour engins blindés, appelés aussi les montagnes russes, longeant le champ de tir qui existe toujours. On le situe non loin de la Patrouilleuse et l’aviation;  
- Le Quartier ROLLAND, hébergeait un Régiment de Tirailleurs Marocains;
- L’OCLM.  L'Office Chérifien des Logements Militaires;
- L’ERGM . Le km 10 où se trouvait un Etablissement Régional du Matériel;
- La Base Ecole 708, école de chasse française;
- Le Stade BERTHEZENE construit par la Légion
- Le Quartier BOURNAZEL ( aurait existé, mais aucune preuve tangible…)
- Le Camp HELFERT
- Le cercle-mess de l'avenue Foch;
- La Gendarmerie, bd Gouraud ;
- Le Camp d'EL HAJEB à la fois centre d'instruction et école à feux pour engins blindés;
- Le Mess des Officiers de la Place d'Armes;
- Le Service social de la Division;
- L'Etat-Major de la Division et la Résidence du Général commandant la Division, également avenue Foch;
- La Chapelle Militaire à 2 pas de la place d’Armes.

ANDRE
La gendarmerie ne se trouvait pas Boulevard Gouraud,mais une rue parallèle au dessus de celui-ci.Cette rue est dans le prolegement de la rue Pierre Sémard,on traverse la route de Fès et on se dirigige vers la rue Jules Ferry qui passait sous le pont de chemin de fer en bas du lycée Moulay Ismaïl. Après avoir traverser la route de Fès,100m plus loin sur la droite il y a un quartier de maisons du T.F. et tout de suite ,toujours sur la droite,après ces maisons,se trouve la gendarmerie. Adrien Andréo peut confirmer car,j'ai lu dans un de ses posts qu'il avait une petite amie dans ce coin. Adrien si tu me lis!!!!!
Bien amicalement
Serge

Effectivement, SERGE, ja trompi...

C'était Jean Jaurès qu'il fallait écrire... On quitte la rue Pierre Semard, on traverse ave de la gare et route de Fès, on prend la rue Maurice Long , on arrive à Jean Jaurès. La Gendarmerie était et est toujours (en 2009 tout au moins...) après la rue de Genève et avant la rue Ernest Renan...

ANDRE
Toi,ti trompi,moi ji chouf toi..;endek. Mélenchons pas tout. En effet en 2009,la gendarmi royale,toujours à la mîme place.
Bien mimicalement.
Serge