L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Jacques Merlin
andreo jean josé
CORTES
René Hermitte
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MOLL Serge
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Riotte Georges
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JACQUELINE ROMERO
Admin
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Foum Zabel: le tunnel du légionnaire.
Re-,
Salut Adrien,
Effectivement le tunnel du légionnaire au Foum Zabel est un des hauts-lieux de la geste légionnaire au Maroc.
Si la Légion sait manier le fusil et la grenade, elle a toujours su également manier la pioche et la pelle avec la même ardeur, le même succès.
On ne compte plus le nombre de km de pistes, de ponts, de radiers, de puits, d'écoles, d'infirmeries, de cantonnements, de postes, de locaux divers et variés, d'amenées d'eau etc... etc... que la Légion a pu réaliser et construire là où elle était implantée et principalement au Maroc. Car les légionnaires ne sont pas que des combattants mais aussi des bâtisseurs. Il est vrai qu'il fallait les occuper ces lascars... dès que le baroud avait cessé!
Adrien tu n'as pas répondu à ma question: où se situe la "trace" du I/3REI dont tu nous as donné une photo un peu plus loin?
Amitiés.
Jean
Salut Adrien,
Effectivement le tunnel du légionnaire au Foum Zabel est un des hauts-lieux de la geste légionnaire au Maroc.
Si la Légion sait manier le fusil et la grenade, elle a toujours su également manier la pioche et la pelle avec la même ardeur, le même succès.
On ne compte plus le nombre de km de pistes, de ponts, de radiers, de puits, d'écoles, d'infirmeries, de cantonnements, de postes, de locaux divers et variés, d'amenées d'eau etc... etc... que la Légion a pu réaliser et construire là où elle était implantée et principalement au Maroc. Car les légionnaires ne sont pas que des combattants mais aussi des bâtisseurs. Il est vrai qu'il fallait les occuper ces lascars... dès que le baroud avait cessé!
Adrien tu n'as pas répondu à ma question: où se situe la "trace" du I/3REI dont tu nous as donné une photo un peu plus loin?
Amitiés.
Jean
Jean Riotte- Invité
TUNNEL DU LEGIONNAIRE
JEAN bonjour,
je ne voudrais pas dire de bêtises a mon avis ce ne doit pas être loin du tunnel ? personnellement
je ne l'ai pas vu il faudrais demander à André (allias Admin) la légion c'est son domaine[img]
photos récentes du tunnel moi je ne vois rien
une vue d'ensemble du tunnel a ce jour on a pas fait mieux
amitiés
Adrien
je ne voudrais pas dire de bêtises a mon avis ce ne doit pas être loin du tunnel ? personnellement
je ne l'ai pas vu il faudrais demander à André (allias Admin) la légion c'est son domaine[img]
photos récentes du tunnel moi je ne vois rien
une vue d'ensemble du tunnel a ce jour on a pas fait mieux
amitiés
Adrien
Andreo Adrien- Messages : 359
Date d'inscription : 24/10/2010
Age : 82
Localisation : Sarreguemines 57200 et Agadir
chasseurs Alpin
JEAN et ROGER
J'ai transmis vos réponse à mon ami Jean Raybau de Castillon, il vous remercie et me transmet deux nouvelles questions et photos
Merci Rudy de la pub que tu me fais. Mais il est bon que ceux qui s’intéressent, puissent se communiquer les infos qu’ils ont.
Le 24ème bataillon est sur place le 23 février 1887 pour porter secours à la population de Castillon qui vient de subir un lourd tremblement de terre.
Sur place nos travaux de nettoiement du lieu ont permis de mettre en évidence une sorte de tranchée en zigzag qui est de facture datant d’à peu près la même époque. Mais j’ignore à quoi cela pouvait servir. Je t’envoie une photo qui montre cette tranchée. Tes spécialistes pourraient sans doute répondre. Merci. Jean
_____________________________________________
C’est encore moi. Je te promets de ne plus t’embêter avec mes cors de chasse. Mais peut-être tes amis seraient-ils intéressés par ces deux autres exemples que j’ai découverts, toujours sur le territoire de Castillon : versant sud du Pic de Garuche près du Mont Ours, et face au pic de Sirococca. Alors que le premier était un bas-relief, ces deux sont plus simples : de simples gravures au burin, le premier resté à l’état d’ébauche, le second plus élaboré avec des inscriptions et des décors que je ne déchiffre pas bien. (un fortin se trouve au sommet du Mont Ours et du Pic de Garuche )
Salut. Jean
J'ai transmis vos réponse à mon ami Jean Raybau de Castillon, il vous remercie et me transmet deux nouvelles questions et photos
Merci Rudy de la pub que tu me fais. Mais il est bon que ceux qui s’intéressent, puissent se communiquer les infos qu’ils ont.
Le 24ème bataillon est sur place le 23 février 1887 pour porter secours à la population de Castillon qui vient de subir un lourd tremblement de terre.
Sur place nos travaux de nettoiement du lieu ont permis de mettre en évidence une sorte de tranchée en zigzag qui est de facture datant d’à peu près la même époque. Mais j’ignore à quoi cela pouvait servir. Je t’envoie une photo qui montre cette tranchée. Tes spécialistes pourraient sans doute répondre. Merci. Jean
_____________________________________________
C’est encore moi. Je te promets de ne plus t’embêter avec mes cors de chasse. Mais peut-être tes amis seraient-ils intéressés par ces deux autres exemples que j’ai découverts, toujours sur le territoire de Castillon : versant sud du Pic de Garuche près du Mont Ours, et face au pic de Sirococca. Alors que le premier était un bas-relief, ces deux sont plus simples : de simples gravures au burin, le premier resté à l’état d’ébauche, le second plus élaboré avec des inscriptions et des décors que je ne déchiffre pas bien. (un fortin se trouve au sommet du Mont Ours et du Pic de Garuche )
Salut. Jean
Jean Riotte- Invité
Castillon - 24ème BCA.
Bonjour à tou(te)s,
Mon cher Rudy,
Très très intéressantes tes photos... pour qui est né avec des chromosomes bleu-horizon mâtinés de kaki. Et qui plus est, tout petit, est tombé dans un bouthéon!!!
Tu peux donner mes coordonnées postales, téléphoniques et courriel à ton ami. C'est avec plaisir que je communiquerais avec lui... s'il le souhaite bien évidemment.
Pour une meilleure compréhension du sujet, des détails et des photos, taper sur Google : Tremblement de terre Castillon.
Amitiés.
Jean
Mon cher Rudy,
Très très intéressantes tes photos... pour qui est né avec des chromosomes bleu-horizon mâtinés de kaki. Et qui plus est, tout petit, est tombé dans un bouthéon!!!
Tu peux donner mes coordonnées postales, téléphoniques et courriel à ton ami. C'est avec plaisir que je communiquerais avec lui... s'il le souhaite bien évidemment.
Pour une meilleure compréhension du sujet, des détails et des photos, taper sur Google : Tremblement de terre Castillon.
Amitiés.
Jean
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Bonjour JacquelineJACQUELINE ROMERO a écrit: ROGER,
le lien que tu cites où l'on peut lire sur les Berbères, de LOUBES, est désactivé,
est-ce que tu t'es inscrit pour y accéder ?
C'est bizarre parce que je viens de faire un essai et ça marche en cliquanr 2 fois sur l'adresse
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Roger Visse- Messages : 169
Date d'inscription : 04/12/2010
Age : 82
Localisation : NICE
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Jacqueline et Roger
je n'ai eu aucun problème pour me connecter
je n'ai eu aucun problème pour me connecter
_________________
Amitiés Christiane
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Bonjour,
Un petit paragraphe que j'ai pris du livre "Meknès cité impériale - Histoire d'une mélancolie"
"Après l'armistice de 1918, l'armée coloniale voit ses effectifs croître. Le général commandant la place a maintenant envie d'un vrai casernement. Au-dessus de l'oued, côté français dit-on déjà, la Subdivision militaire est édifiée. C'est un beau bâtiment blanc, de style "mauresque" avec colonnades et loggias en moucharabiehs, abritant l' État-Major; il existe toujours, plus durable que le Protectorat."
PS - Comme je ne savais pas ce que "moucharabieh" voulait dire je suis allee sur google bien sur et voila le lien.
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RÉSIDENCE DU GÉNÉRAL COMMANDANT LA SUBDIVISION DE MEKNÉS
Un petit paragraphe que j'ai pris du livre "Meknès cité impériale - Histoire d'une mélancolie"
"Après l'armistice de 1918, l'armée coloniale voit ses effectifs croître. Le général commandant la place a maintenant envie d'un vrai casernement. Au-dessus de l'oued, côté français dit-on déjà, la Subdivision militaire est édifiée. C'est un beau bâtiment blanc, de style "mauresque" avec colonnades et loggias en moucharabiehs, abritant l' État-Major; il existe toujours, plus durable que le Protectorat."
PS - Comme je ne savais pas ce que "moucharabieh" voulait dire je suis allee sur google bien sur et voila le lien.
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RÉSIDENCE DU GÉNÉRAL COMMANDANT LA SUBDIVISION DE MEKNÉS
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Histoire de l’armée d’Afrique
Le lien :
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L'Armée d'Afrique fut de toutes les offensives les plus dures, de toutes les batailles les plus meurtrières. Au Moyen-Orient, sous les ordres de leur chef, le général Franchet d'Esperey, un enfant de cette terre d'Afrique, elle obtint, bien avant l'armistice, la capitulation totale des Bulgares, des Turcs et des Austro-Hongrois, alliés à l'Allemagne.
En 1939-1940, les six divisions nord-africaines, se distinguent en Belgique, sur l'Aisne, sur l'Ailette. Partout elles furent engagées, tandis que le gros des corps d'Afrique du Nord montait la garde aux frontières de l'Empire. [/b]
De 1942 à 1945, l'Armée d'Afrique en Tunisie, en Italie, sous les ordres de cet autre Africain, le général Juin, remet nos drapeaux sur le chemin de la victoire.
Et après la libération de la France, vigoureusement aidée par la 1ère Armée et la Division Leclerc, c'est le général de Lattre qui signera avec les alliés, à Berlin, la capitulation de l'Allemagne.
Aussi les drapeaux des régiments de l'Armée d'Afrique sont les plus glorieuses reliques de notre Musée militaire. Le premier drapeau français décoré de la Légion d'Honneur a été celui du 2ème Zouaves à Magenta, suivi en 1863 par ceux des 3ème Zouaves et 3ème Tirailleurs et en 1902 du 3ème Zouaves.
Sur les 34 drapeaux d'Infanterie portant le ruban rouge, 15 sont de l'Armée d'Afrique.
Lien du 2ème [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Seul de tous, dans la Cavalerie française, l'étendard du 1er Chasseurs d'Afrique eut cet honneur en 1863. Dans notre armée, 5 drapeaux sont décorés de la Légion d'Honneur et de la Médaille militaire :
3ème Zouaves, 2ème Tirailleurs, 3ème Étranger d'Infanterie, Régiment de Marche de la Légion Étrangère et le Régiment d'Infanterie Coloniale au Maroc.
Quatre régiments d'infanterie ont été cités plus de 10 fois de 1914 à 1945 :- le 3ème Régiment Étranger d'Infanterie; - le 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens; - le 4ème Régiment de Tirailleurs Algériens - le Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc (RICM)
Sur dix-huit régiments en France qui ont droit à la fourragère rouge, dix sont de l'Armée d'Afrique. [/b]
Pour la guerre de 1939-1945, sur trente six régiments d'infanterie titulaires de la fourragère rouge, jaune ou verte (Médaille militaire ou croix de guerre), vingt-et-un sont des régiments de l'Armée d'Afrique dont les onze régiments de Tirailleurs marocains et Tabors qui ont été de toutes les opérations de 1942 à 1945 et sur les dix-neuf régiments de l'Armée blindée ayant ces fourragères, dix sont de l'Armée d'Afrique. Voilà pour les lauriers.
Mais, hélas! Il ne faut pas oublier, pour sa grande gloire, que le Souvenir français a recensé 700 000 tombes de ses soldats, en Afrique du Nord, en Italie, au Mexique, en Crimée, en Indochine, à Madagascar, et en France. 250.000 des siens reposent au Maghreb.
Le lien :
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L'Armée d'Afrique fut de toutes les offensives les plus dures, de toutes les batailles les plus meurtrières. Au Moyen-Orient, sous les ordres de leur chef, le général Franchet d'Esperey, un enfant de cette terre d'Afrique, elle obtint, bien avant l'armistice, la capitulation totale des Bulgares, des Turcs et des Austro-Hongrois, alliés à l'Allemagne.
En 1939-1940, les six divisions nord-africaines, se distinguent en Belgique, sur l'Aisne, sur l'Ailette. Partout elles furent engagées, tandis que le gros des corps d'Afrique du Nord montait la garde aux frontières de l'Empire. [/b]
De 1942 à 1945, l'Armée d'Afrique en Tunisie, en Italie, sous les ordres de cet autre Africain, le général Juin, remet nos drapeaux sur le chemin de la victoire.
Et après la libération de la France, vigoureusement aidée par la 1ère Armée et la Division Leclerc, c'est le général de Lattre qui signera avec les alliés, à Berlin, la capitulation de l'Allemagne.
Aussi les drapeaux des régiments de l'Armée d'Afrique sont les plus glorieuses reliques de notre Musée militaire. Le premier drapeau français décoré de la Légion d'Honneur a été celui du 2ème Zouaves à Magenta, suivi en 1863 par ceux des 3ème Zouaves et 3ème Tirailleurs et en 1902 du 3ème Zouaves.
Sur les 34 drapeaux d'Infanterie portant le ruban rouge, 15 sont de l'Armée d'Afrique.
Lien du 2ème [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Seul de tous, dans la Cavalerie française, l'étendard du 1er Chasseurs d'Afrique eut cet honneur en 1863. Dans notre armée, 5 drapeaux sont décorés de la Légion d'Honneur et de la Médaille militaire :
3ème Zouaves, 2ème Tirailleurs, 3ème Étranger d'Infanterie, Régiment de Marche de la Légion Étrangère et le Régiment d'Infanterie Coloniale au Maroc.
Quatre régiments d'infanterie ont été cités plus de 10 fois de 1914 à 1945 :- le 3ème Régiment Étranger d'Infanterie; - le 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens; - le 4ème Régiment de Tirailleurs Algériens - le Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc (RICM)
Sur dix-huit régiments en France qui ont droit à la fourragère rouge, dix sont de l'Armée d'Afrique. [/b]
Pour la guerre de 1939-1945, sur trente six régiments d'infanterie titulaires de la fourragère rouge, jaune ou verte (Médaille militaire ou croix de guerre), vingt-et-un sont des régiments de l'Armée d'Afrique dont les onze régiments de Tirailleurs marocains et Tabors qui ont été de toutes les opérations de 1942 à 1945 et sur les dix-neuf régiments de l'Armée blindée ayant ces fourragères, dix sont de l'Armée d'Afrique. Voilà pour les lauriers.
Mais, hélas! Il ne faut pas oublier, pour sa grande gloire, que le Souvenir français a recensé 700 000 tombes de ses soldats, en Afrique du Nord, en Italie, au Mexique, en Crimée, en Indochine, à Madagascar, et en France. 250.000 des siens reposent au Maghreb.
Dernière édition par Admin le Lun 20 Avr - 15:14, édité 2 fois
Résidence du Général commandant la subdivision de Meknès.
Bonsoir à tou(te)s,
Salut JIMMY,
Ce que l'on appelait l'Etat-Major de la Région de Meknès (ex-Subdivision de Meknès, du Général Poeymirau et ses successeurs) se situait avenue Foch, côté gauche lorsque l'on allait vers le Stade Municipal Poeymirau, fief de l'U.S.D.M.
C'est un ensemble de bâtiments à un étage de style mauresque qui s'étendait du carrefour du haut de la côte de la piscine jusqu'à la rue Georges Clémenceau.
Le premier bâtiment était occupé par le Mess des officiers (aujourd'hui Centre Culturel Français je crois), puis divers bâtiments qui constituaient les bureaux de l'Etat-Major proprement dit, des locaux de servitude (poste de police, sécurité, hébergement de la garde, de ses matériels et ses chevaux, écuries, garages...), la résidence du général, les logements privés des officiers d'Etat-Major et des proches collaborateurs du général ainsi que d'une carrière pour la pratique de l'équitation.
C'était une véritable petite cité...de haute sécurité.
La résidence du général, dont GHIS nous montre une photo, n'était pas visible de l'avenue Foch. En effet tous ces bâtiments étaient disséminés et plus ou moins cachés par la végétation dans un immense parc admirablement fleuri et arboré (eucalyptus et oliviers principalement) qui donnait des vues splendides et imprenables sur la Médina.
Amitiés.
Jean
Salut JIMMY,
Ce que l'on appelait l'Etat-Major de la Région de Meknès (ex-Subdivision de Meknès, du Général Poeymirau et ses successeurs) se situait avenue Foch, côté gauche lorsque l'on allait vers le Stade Municipal Poeymirau, fief de l'U.S.D.M.
C'est un ensemble de bâtiments à un étage de style mauresque qui s'étendait du carrefour du haut de la côte de la piscine jusqu'à la rue Georges Clémenceau.
Le premier bâtiment était occupé par le Mess des officiers (aujourd'hui Centre Culturel Français je crois), puis divers bâtiments qui constituaient les bureaux de l'Etat-Major proprement dit, des locaux de servitude (poste de police, sécurité, hébergement de la garde, de ses matériels et ses chevaux, écuries, garages...), la résidence du général, les logements privés des officiers d'Etat-Major et des proches collaborateurs du général ainsi que d'une carrière pour la pratique de l'équitation.
C'était une véritable petite cité...de haute sécurité.
La résidence du général, dont GHIS nous montre une photo, n'était pas visible de l'avenue Foch. En effet tous ces bâtiments étaient disséminés et plus ou moins cachés par la végétation dans un immense parc admirablement fleuri et arboré (eucalyptus et oliviers principalement) qui donnait des vues splendides et imprenables sur la Médina.
Amitiés.
Jean
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Existait aussi le 2ème régiment de spahis dont je faisais partie avec Yvon Garcia et Germain Desbonnet; et la devise du spahi: A la Saint Georges : VIVE LA CAVALERIE. Et pendant qu'ils faisaient "les zouaves " les autres et moi faisions sur le terrain de manoeuvres les spahis comme des zouaves? Lol.Serge
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Salut SERGE et bienvenue,
Comme c'est curieux ces interférences dans les parcours de la vie...
Nous sommes en maternelle, on se quitte au CM2, je retrouve Yvon au Lycée, tu retrouves Yvon dans l'armée, on se rejoint tous les 3 sur un site des années plus tard...
Si tu veux faire des commentaires sur le 2ème des Spahis, ne te gêne pas...
As-tu été voir le parcours de Germain Desbonnet dans la rubrique des Arts...
Comme c'est curieux ces interférences dans les parcours de la vie...
Nous sommes en maternelle, on se quitte au CM2, je retrouve Yvon au Lycée, tu retrouves Yvon dans l'armée, on se rejoint tous les 3 sur un site des années plus tard...
Si tu veux faire des commentaires sur le 2ème des Spahis, ne te gêne pas...
As-tu été voir le parcours de Germain Desbonnet dans la rubrique des Arts...
_________________
Amicalement - André LANGLOIS
Germain Desbonnet
Salut André, Et comment que j'y suis allé? Ventre à terre. Va sur la galerie des Arts,j'ai écris à Yvon. Nos routes ne cessent de se croiser,nous nous sommes jamais rencontrés,soit que nous étions en avance ou en retard ,les uns par rapport autres mais il faut que nous nous synchronisions. ET ALORS là, ça va faire un grand BOUUUMMM! Cela a failli de peu le 12 Mars dernier. C'est reculer pour mieux sauter.
Tu sais André,on dit que notre passé nous rattrape toujours, je le confirme en ce qui me concerne,surtout on recherche quelque chose,comme je le fais depuis quelques années,cela commence à porter ses fruits.
A bientôt billoute ( j'ai été 2 fois Chetimi: une en AFN et l'autre en Picardie pendant 34 ans,qui dit mieux?)
Je t'embrasse.
Joujou
Tu sais André,on dit que notre passé nous rattrape toujours, je le confirme en ce qui me concerne,surtout on recherche quelque chose,comme je le fais depuis quelques années,cela commence à porter ses fruits.
A bientôt billoute ( j'ai été 2 fois Chetimi: une en AFN et l'autre en Picardie pendant 34 ans,qui dit mieux?)
Je t'embrasse.
Joujou
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
Compagnies méharistes sahariennes
Compagnies méharistes sahariennes
Là encore, pas question de présenter un cours magistral sur les Compagnies Méharistes Sahariennes, mais seulement faire découvrir l’essentiel sur ces corps d’armée d’Afrique :
Les compagnies méharistes sahariennes.
C’étaient des unités de l'armée française destinées à contrôler les territoires du Sahara à l'époque de l'Algérie française. Elles jouèrent notamment un grand rôle lors de la conquête du sud-algérien et assurèrent ensuite la présence française dans le Sahara.
Les unités sahariennes furent de plusieurs types, allant des unités méharistes aux unités montées (à dos de cheval ou de mulet) ou encore portées (sur véhicules).
En règle générale, les unités méharistes étaient composées d'officiers et de sous-officiers français encadrant des hommes de troupe indigènes
Sources :http://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9s_sahariennes_fran%C3%A7aises
Tenue d'un légionnaire des CSPLE. (Compagnies Sahariennes Portées de la Légion étrangère)
Uniforme
Les uniformes des compagnies sahariennes sont issus à la fois des traditions de la Légion étrangère et de celles des premières unités méharistes.
Ils comprennent :
- un képi blanc pour la troupe et noir pour les officiers et les sous-officiers
- une vareuse de toile blanche
- des épaulettes de tradition "vert et rouge"
- un sarouel, pantalon ample, noir ou blanc selon l'unité
- un manteau, le burnous, en drap noir doublé de blanc selon l'unité
- la ceinture bleue, portée sous le ceinturon et le baudrier
- un ceinturon et un baudrier porte-cartouches formant un V sur la poitrine et dans le dos
des sandales, les fameuses nails.
Après la Seconde Guerre mondiale, ces uniformes ne seront plus utilisés que comme uniformes de parade et ils deviendront kakis uni, y compris les képis.
Là encore, pas question de présenter un cours magistral sur les Compagnies Méharistes Sahariennes, mais seulement faire découvrir l’essentiel sur ces corps d’armée d’Afrique :
Les compagnies méharistes sahariennes.
C’étaient des unités de l'armée française destinées à contrôler les territoires du Sahara à l'époque de l'Algérie française. Elles jouèrent notamment un grand rôle lors de la conquête du sud-algérien et assurèrent ensuite la présence française dans le Sahara.
Les unités sahariennes furent de plusieurs types, allant des unités méharistes aux unités montées (à dos de cheval ou de mulet) ou encore portées (sur véhicules).
En règle générale, les unités méharistes étaient composées d'officiers et de sous-officiers français encadrant des hommes de troupe indigènes
Sources :http://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9s_sahariennes_fran%C3%A7aises
Tenue d'un légionnaire des CSPLE. (Compagnies Sahariennes Portées de la Légion étrangère)
Uniforme
Les uniformes des compagnies sahariennes sont issus à la fois des traditions de la Légion étrangère et de celles des premières unités méharistes.
Ils comprennent :
- un képi blanc pour la troupe et noir pour les officiers et les sous-officiers
- une vareuse de toile blanche
- des épaulettes de tradition "vert et rouge"
- un sarouel, pantalon ample, noir ou blanc selon l'unité
- un manteau, le burnous, en drap noir doublé de blanc selon l'unité
- la ceinture bleue, portée sous le ceinturon et le baudrier
- un ceinturon et un baudrier porte-cartouches formant un V sur la poitrine et dans le dos
des sandales, les fameuses nails.
Après la Seconde Guerre mondiale, ces uniformes ne seront plus utilisés que comme uniformes de parade et ils deviendront kakis uni, y compris les képis.
Dernière édition par Admin le Lun 20 Avr - 15:17, édité 1 fois
Compagnies méharistes sahariennes
Compagnies méharistes sahariennes
Utilisant des dromadaires au début, dans ces régions où les premières automobiles ne pouvaient pas s'aventurer, elles furent désignées sous le nom de compagnies ou escadrons méharistes.
Véritables sentinelles du désert, ces compagnies furent alors chargées de la pacification des zones touareg, des travaux topographiques, de la surveillance des caravanes et des pistes, de la surveillance des frontières, etc.
Voir l’article de… : Wikipédia - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Utilisant des dromadaires au début, dans ces régions où les premières automobiles ne pouvaient pas s'aventurer, elles furent désignées sous le nom de compagnies ou escadrons méharistes.
Véritables sentinelles du désert, ces compagnies furent alors chargées de la pacification des zones touareg, des travaux topographiques, de la surveillance des caravanes et des pistes, de la surveillance des frontières, etc.
Voir l’article de… : Wikipédia - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dernière édition par Admin le Lun 20 Avr - 15:18, édité 1 fois
Le souvenir français
Bonjour à tous
Authentique et surprenant.
Dimanche dernier 13 H 00, à notre table au cours d'un repas de baptème musulman, se trouvait parmi beaucoup d'autres, une famille marocaine du Gard et ses deux enfants de 13 et 14 ans. Le plus jeune, membre du Souvenir français, trés calé sur la chose militaire, les anciens combattants, l'Armée d'Afrique etc... se destine a une carrière dans l'Histoire comme enseignant ou autre. Ses parents ( et ses profs ) sont très fiers de ce rejeton qui nous faisait un cours sur l'historique de la résistance française etc... ( FFI et autres ) sans dénaturer le cours de l'histoire comme c'est parfois le cas pour certaines personnes issues de l'immigration... Un cas exceptionnel, en photo avec le Préfet et les autorités militaires en tant que plus jeune membre du Souvenir français de son département... Comme fille et gendre de gueule cassée ( maquis lyonnais ), mon épouse et moi-même ne pouvions mieux tomber... Jean Riotte, Président du Souvenir Français, c'est un peu pour toi que j'écris ces quelques lignes... comme quoi, il n'est jamais à désespérer d'une certaine jeunesse.
Bravo encore à ce jeune membre du souvenir français, futur historien. Nous n'en sommes encore pas revenus.
Authentique et surprenant.
Dimanche dernier 13 H 00, à notre table au cours d'un repas de baptème musulman, se trouvait parmi beaucoup d'autres, une famille marocaine du Gard et ses deux enfants de 13 et 14 ans. Le plus jeune, membre du Souvenir français, trés calé sur la chose militaire, les anciens combattants, l'Armée d'Afrique etc... se destine a une carrière dans l'Histoire comme enseignant ou autre. Ses parents ( et ses profs ) sont très fiers de ce rejeton qui nous faisait un cours sur l'historique de la résistance française etc... ( FFI et autres ) sans dénaturer le cours de l'histoire comme c'est parfois le cas pour certaines personnes issues de l'immigration... Un cas exceptionnel, en photo avec le Préfet et les autorités militaires en tant que plus jeune membre du Souvenir français de son département... Comme fille et gendre de gueule cassée ( maquis lyonnais ), mon épouse et moi-même ne pouvions mieux tomber... Jean Riotte, Président du Souvenir Français, c'est un peu pour toi que j'écris ces quelques lignes... comme quoi, il n'est jamais à désespérer d'une certaine jeunesse.
Bravo encore à ce jeune membre du souvenir français, futur historien. Nous n'en sommes encore pas revenus.
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
BONJOUR A TOUS.....
MERCI POUR CETTE RUBRIQUE TRES INTERESSANTE.........
MEME SI ON EST DES FILLES !!!!!........
BIZZ..... HUGUETTE
MERCI POUR CETTE RUBRIQUE TRES INTERESSANTE.........
MEME SI ON EST DES FILLES !!!!!........
BIZZ..... HUGUETTE
HUGUETTE ROMERO- Messages : 3960
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 81
Localisation : PONTAULT COMBAULT 77
Monuments Légion 2trangère
René Alain et les autres bonjour
pour ceux que les vestiges de la légion étrangère interessent
amitiés Adrien
pour ceux que les vestiges de la légion étrangère interessent
amitiés Adrien
Andreo Adrien- Messages : 359
Date d'inscription : 24/10/2010
Age : 82
Localisation : Sarreguemines 57200 et Agadir
le monument de Thimadite à la gloire de la Légion et des Pacificateurs du Maroc
Merci Adrien et à plus
René
René
René Hermitte- Messages : 1403
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Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
MOUL KHOBS ...
Cordialement à tous
René
Cordialement à tous
René
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
tirailleur algérien
salam à tous
ci-dessous un tirailleur algérien de la belle époque en tenue de sortie ( peut-être un militaire issu de la métropole ? )
ci-dessous un tirailleur algérien de la belle époque en tenue de sortie ( peut-être un militaire issu de la métropole ? )
René Hermitte- Messages : 1403
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Localisation : Toulon La Valette
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