Mémoires du "bled" durant le Protectorat

C'es beau cela Lucien et ca me rappelle notre Rabah adoree  quand j'etais enfant.

Lucien...,

J'ai déjà lu ce passage, et qui plus est, je l'ai dans mes archives...:  Eeeeh ouais...!!!  twisted:
Là où tu l'as placé ce jour, c'est le bon endroit.... Trop bien... trop beau...
Tu devrais théoriquement posséder un extrait de mes textes traitant la toilette de Ghadija... Ghadija a fini sa journée et, avant de reprendre le chemin de sa maison, procède à sa toilette de la façon la plus méticuleuse et attentionnée qui soit... Un spectacle d'une féminité émouvante...
L'as-tu...???
Merci Lucien de me tenir au courant...

Admin a écrit:Lucien..., Tu devrais théoriquement posséder un extrait de mes textes traitant la toilette de Ghadija... Ghadija a fini sa journée et, avant de reprendre le chemin de sa maison, procède à sa toilette de la façon la plus méticuleuse et attentionnée qui soit... Un spectacle d'une féminité émouvante...L'as-tu...??? - Merci Lucien de me tenir au courant...

JIMMY

A la suite d'un incident, survenu il y à un an par là, pas mal de fichiers ont disparu. Peut être sont-ils encore gravés sur le disque dur qu'il a fallu changer.
Ne subsiste que ce que j'ai intitulé  "Méditation de JIMMY". Il s'agit de "La petite source" . J'avais pris soin de placer le fichier  dans une clé u s b.  Même le magnifique poème que tu as composé à la gloire de ton père s'est envolé.
Par contre, je n'ai pas souvenance de "la toilette de Ghadija". C'est drôle parce que la jeune fille que nous employions à Meknes passait elle aussi un bon moment devant la glace de la salle de bain avant de s'en retourner chez elle. 
Moins agréable: A Petitjean (Sidi Kacem) j'ai surpris une femme de ménage de l'hôtel en train de se brosser les dents avec ma brosse et mon dentifrice. Une autre fois j'ai trouvé mon rasoir plein de poils pubiens. 
On dit bien que : Quand il y a de la gène y'a pas de plaisir!!
Je ne me suis pas plaint aux patrons de l'hôtel pour éviter qu'elles  perdent leur boulot et qu'elle prennent en plus une bastonnade des époux, comme elles pouvaient s'y attendre!

Ce pin's pour mon pote Lucien..... Agouraï..... C'est ton coin...??? Il est beau cet insigne...

LUCIEN
Espérons que "Ghadija" continue à faire sa toilette avec ou sans disque dur.

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La Cantine toute transformée. Les femmes sont assises sur la margelle du puits qui à l'époque alimentait le souk en eau potable
Tout au fond on distingue le préau de l'ancienne école primaire. La cave des Aït Soualah se trouve à trois ou quatre cents mètres   direction inverse d'Agouraï.

LUCIEN
Elles sont en train de réchauffer l'eau du puits ou d'y faire des bulles.

Non le puits était couvert! Soit  elles tsenna el tâksi Meknes Agouraï (Elle attendaient le taxi Meknes Agouraï ) ou bien elles attendaient l'ouverture du hanout. Allah ou a'lem. (seul Allah le sait) et elles aussi bien sûr.

Quelques scènes pastorales animées de la vie des gens au quotidien....
J'ai hésité, mais je préfère que ces CPA soient placées ici.... Elles sont dans leur contexte...

              1947 - quelque part..... ailleurs...!!!
              même année ...transhumance dans le Tafilalet.

suite...... et fin

sur le chemin de la colonne de Matmata...
scènes de campagnes...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]                Arrosage du verger
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]                   Le berger sépare les jeunes  agneaux de leur mère et les met à l'abri car le troupeau doit aller paître

ALAIN

Eh oui, c'était aussi ça la vie blédarde. Irriguer en périodes chaudes et patauger dans les eaux sales. Mes narines sont encore imprégnées des odeurs qui se dégageaient au fur et à mesure de l'avancée des ruissellements sur les terres sèches. Séparer aussi  les BB de leurs mères quand ils avaient suffisamment TT ou avant de sortir les bêtes de l'enclos. Au retour du troupeau on restait toujours aussi  fasciné devant la rapidité avec laquelle les agneaux retrouvaient leurs mères, chacun reconnaissant les bêlements de l'autre. Les frétillements de queues des petits allaient alors bon train et les coups de tête dans les mamelles tout autant.

   Celle ci, je l'ai gardée pour les blédards, la vie au bled...
Séguia pour l'arrosage...

sources : Paper Blog – Maroc d’antan en photos
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Vaste plaine entre Sefrou et Fès...le camion s'arrête pour surprendre les moutons et le berger, sur un fond de quiétude pastorale...

Labours et battages du blé dans les champs de notre région




Pour raviver cette rubrique....Je crois n'avoir jamais assisté au battage du blé, mais par contre, je revois le labourage de certains champs vers Aïn Sloughi avec à peu près le même soc, quand j'étais gamin...

Un p'tit tour dans le bled..... Magnifiques oliviers dans la région de Meknès

▲▲ ▼▼ - 2 magnifiques vues de la campagne marocaine..... Celle en couleur, très récente. Celle en N&B datant peut être des années 1910/15, une superbe vue du pays Des Zayans (photo Par Maur). J'ai préféré les placer ici, dans le coin des blédards...

Alain , sur les moissonneuses actuelles ,ils ont même la clim. Je me souvient encore des consignes de sécurité ,ne pas stationner longtemps au même endroit ,un moteur surchauffé sur de la paille et c'est l'incendie ,ne pas forcer ,en cas de bourrage mettre des lunettes et le petit râteau .
Après une rude journée un agriculteur m'avait dit en souriant " te voila colon a présent " ,juste d'occasion aie-je répondu .

JEAN-CLAUDE
 ça t'a fait une bonne expérience. On n'a pas l'air de s'en douter mais pour pratiquer le métier d'agriculteur il faut être polyvalent. Il faut savoir toucher à tout et souvent se dépanner soi-même. Surtout dans les périodes cruciales comme les moissons ou les vendanges. Il suffit d'un vilain orage de grêle pour détruire une récolte.
Mon cher JEAN-CLAUDE nous avons encore la faculté de nous souvenir. Pourvu que ça dure!

Salut Vous Deux, les Blédards

Cela tombe bien que vous soyez là, j'avais l'intention d'y apporter quelque chose...

Mais juste avant, une p'tite histoire sur moi en aparté..... Lorsque je suis arrivé à Meknès en 40/41, j'ai vraiment habité au bled du quartier du Languedoc au 80 d'une rue du Tanger Fès (qui deviendra la rue Branly...) à peine bitumée, où foisonnaient les nids de poules...Le mur d'enceinte du Tanger Fès n'était pas encore un projet, j'habitais dans une des toutes 1ères maisons de Meknès....Autour de chez moi, un grand champ limité par quelques maisons du Tanger Fès qui seront rue Pierre Curie plus tard. Les entrepôts Schell et Texaco se trouvait sur le champ.... pas de murs... au loin, l'école, entourée de champs limité par le château d'eau, les baraques de la Patrouilleuse, les maisons de Diaz, Fernandez et d'autres encore;  très loin, vue jusqu'au champ d'aviation, à gauche le champ de tir,  et encore plus loin un chemin qui menait aux fermes dont celle des Lloret......et la PETITE SOURCE....
Tout l'espace du garage Corso n'existait pas. les villas du Tanger Fès dont la première était celle des Ortiz, sont sorties de terre bien plus tard....
Partout des champs de blé et les périodes des moissons, lesquelles ramenaient chaque été les  tarares, sur le futur espace de la Socotrom......J'avais peut être 9/10 ans...
Cela me plait d'être quelqu'un de la campagne, plus que de la ville...    
           Jacques Belin. Champ d'orge dans le Sud. Circa 1940

ANDRE
Bienvenue au club des blédards. Je veux croire qu'il y en a d'autres qui ont vécu peu ou prou à la campagne ne serait-ce qu'à un moment donné de leur vie. Par exemple tous les fils de colons.


Jolie ta photo des blés. On dirait une chevelure dans le vent. C'est pour cela peut-être que l'on dit "blond comme les blés". Et cette photo est de Belin, ce photographe qui est venu me voir à Djorf, lorsque j'étais directeur de secteur scolaire de ce bled. Il a fait tout un reportage avec plein de photos dont il m'a envoyé des spécimens.