Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
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Grostefan Alain
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Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Xavier,
Tout a fait d'accord ! La salle a cette epoque permettait au public de se retrouver, de parler, crier, rire et pleurer. C'etait un lieu social ou le public communiait en partageant ses emotions, en creant un lien. Il formait une collectivite riche de souvenirs. Aujourd'hui le cinema est aux mains des marchands trop occupes a faire du fric, car les salles n'ont de valeur que le temps de leur exploitation. Aller au cinema pour moi comporte une part de merveilleux, un certain charme. Le spectacle cinematographique, c'est d'etre encore et encore fascine par la magie du rideau de scene laissant apparaitre les premieres images du film, alors que s'eteignent progressivement les lumieres de la salle. C'est etre pret a s'enflammer a la vue de cette surface blanche plongee brusquement dans l'obscurite. C'est le western avec ses cow-boys et ses indiens, c'est un tremplin entre le monde imaginaire et la realite.
Blottis dans un fauteuil, nous avons ete happes par une succession d'images projetees, ou nous prenions plaisir a retrouver Errol Flynn, le sabre a la main, Stewart Granger bondissant et s'accrochant a un lustre, Clark Gable gravissant le grand escalier de Tara. Le cinema nous a ouvert les yeux sur les contrees lointaines et sur les rondeurs de Sophia et de Gina.
Oui nous avons aime ce cinema qui etait devenu un mode de vie avec son rituel immuable avec ses fameux entr'actes, moments agreables qui permettaient a notre ami Conrad de retrouvait ses camarades pour blaguer et fumer une clope.
Tout a fait d'accord ! La salle a cette epoque permettait au public de se retrouver, de parler, crier, rire et pleurer. C'etait un lieu social ou le public communiait en partageant ses emotions, en creant un lien. Il formait une collectivite riche de souvenirs. Aujourd'hui le cinema est aux mains des marchands trop occupes a faire du fric, car les salles n'ont de valeur que le temps de leur exploitation. Aller au cinema pour moi comporte une part de merveilleux, un certain charme. Le spectacle cinematographique, c'est d'etre encore et encore fascine par la magie du rideau de scene laissant apparaitre les premieres images du film, alors que s'eteignent progressivement les lumieres de la salle. C'est etre pret a s'enflammer a la vue de cette surface blanche plongee brusquement dans l'obscurite. C'est le western avec ses cow-boys et ses indiens, c'est un tremplin entre le monde imaginaire et la realite.
Blottis dans un fauteuil, nous avons ete happes par une succession d'images projetees, ou nous prenions plaisir a retrouver Errol Flynn, le sabre a la main, Stewart Granger bondissant et s'accrochant a un lustre, Clark Gable gravissant le grand escalier de Tara. Le cinema nous a ouvert les yeux sur les contrees lointaines et sur les rondeurs de Sophia et de Gina.
Oui nous avons aime ce cinema qui etait devenu un mode de vie avec son rituel immuable avec ses fameux entr'actes, moments agreables qui permettaient a notre ami Conrad de retrouvait ses camarades pour blaguer et fumer une clope.
sandeaux Claude- Messages : 329
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Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Il était une fois la comédie musicale.
Il y a toujours une chanson ou une musique de film qui demeure à chaque instant vivace dans notre mémoire. Plus nous les écoutant, plus nous les aimons.Qui n'a pas fredonné " Singin'in the rain " interprétée par Jimmy Durante et Judy Garland. Qui n'a pas dansé le Disco en écoutant les Bee Gees et en imitant John Travolta dans La Fièvre du samedi soir. Qui n'a pas rêvé de Mary Poppins, cette nurse descendue des nuages, dotée de pouvoirs magiques, nous entrainant sur les toits avec ses amis ramoneurs dans un ballet nocturne. Qui n'est pas tombé amoureux de Natalie Wood, dansé avec Rita Moreno dans West Side Story ou participé au festival de Woodstock à la rencontre de Joe Cocker, de Santana et de Jimi Hendrix, festival dédié à la joie, l'amour et la paix. Qui n'a pas voulu assouvir sa soif de danse en se surpassant à la manière de Fred Astaire et de Gene Kelly dans Papa longues jambes et Un américain à Paris.
Difficile d'oublier la chanson leitmotiv du Train sifflera 3 fois " Si toi aussi tu m'abandonnes chantée par la star du country Tex Ritter, nous ramenant à l'age d'or du western dans une Amérique où le colt était le seul argument qui comptait. Ces musiques de films accompagnent mes souvenirs depuis les sifflets du Pont de la rivière Kwai, en passant par l'harmonica de Il était une fois dans l'ouest, la cithare du Troisième homme ou le déhanchement d'Elvis dans son numéro de rock fulminant dans Le Rock du Bagne.
Comment ne pas penser au strip-tease de Kim Basinger sur la musique de Joe Cocker, à la robe moulante de Marilyn chantant " I wanna be love by you " dans Certains l'aiment chaud, merveilleux film rendant hommage aux comédies burlesques des années quarante. Qui n'a pas eu envie de danser le sirtaki avec Zorba le Grec au son de la musique de Mikis Theodorakis, aucun Grec jusqu'ici n'ayant pas eu l'air plus grec qu'Anthony Quinn. Qui n'a rêvé de se retrouver au Rick's Café à l'écoute de " As time goes by "interprétée par Dooley Welson dans Casablanca. Qui n' pas fredonné "Over the rainbow" en compagnie de Judy Garland, de l’épouvantail, de l'homme en fer-blanc et du lion peureux à la recherche de la route de brique jaune.
Tout est possible grâce au génie de ces grands réalisateurs, musiciens, compositeurs, producteurs et de ces équipes inventives et compétentes de chorégraphes. Merci à Cole Porter, à Stanley Donen, à Gene Kelly, à Fred Astaire, Vincente Minnelli, Jérôme Robbins et Robert Wise, à Arthur Freed et Busby Berkeley d'avoir porter à l'écran des comédies musicales, sources d'optimiste et de gaieté et d'avoir fait surgir la magie du beau.
Claude Sandeaux
Il y a toujours une chanson ou une musique de film qui demeure à chaque instant vivace dans notre mémoire. Plus nous les écoutant, plus nous les aimons.Qui n'a pas fredonné " Singin'in the rain " interprétée par Jimmy Durante et Judy Garland. Qui n'a pas dansé le Disco en écoutant les Bee Gees et en imitant John Travolta dans La Fièvre du samedi soir. Qui n'a pas rêvé de Mary Poppins, cette nurse descendue des nuages, dotée de pouvoirs magiques, nous entrainant sur les toits avec ses amis ramoneurs dans un ballet nocturne. Qui n'est pas tombé amoureux de Natalie Wood, dansé avec Rita Moreno dans West Side Story ou participé au festival de Woodstock à la rencontre de Joe Cocker, de Santana et de Jimi Hendrix, festival dédié à la joie, l'amour et la paix. Qui n'a pas voulu assouvir sa soif de danse en se surpassant à la manière de Fred Astaire et de Gene Kelly dans Papa longues jambes et Un américain à Paris.
Difficile d'oublier la chanson leitmotiv du Train sifflera 3 fois " Si toi aussi tu m'abandonnes chantée par la star du country Tex Ritter, nous ramenant à l'age d'or du western dans une Amérique où le colt était le seul argument qui comptait. Ces musiques de films accompagnent mes souvenirs depuis les sifflets du Pont de la rivière Kwai, en passant par l'harmonica de Il était une fois dans l'ouest, la cithare du Troisième homme ou le déhanchement d'Elvis dans son numéro de rock fulminant dans Le Rock du Bagne.
Comment ne pas penser au strip-tease de Kim Basinger sur la musique de Joe Cocker, à la robe moulante de Marilyn chantant " I wanna be love by you " dans Certains l'aiment chaud, merveilleux film rendant hommage aux comédies burlesques des années quarante. Qui n'a pas eu envie de danser le sirtaki avec Zorba le Grec au son de la musique de Mikis Theodorakis, aucun Grec jusqu'ici n'ayant pas eu l'air plus grec qu'Anthony Quinn. Qui n'a rêvé de se retrouver au Rick's Café à l'écoute de " As time goes by "interprétée par Dooley Welson dans Casablanca. Qui n' pas fredonné "Over the rainbow" en compagnie de Judy Garland, de l’épouvantail, de l'homme en fer-blanc et du lion peureux à la recherche de la route de brique jaune.
Tout est possible grâce au génie de ces grands réalisateurs, musiciens, compositeurs, producteurs et de ces équipes inventives et compétentes de chorégraphes. Merci à Cole Porter, à Stanley Donen, à Gene Kelly, à Fred Astaire, Vincente Minnelli, Jérôme Robbins et Robert Wise, à Arthur Freed et Busby Berkeley d'avoir porter à l'écran des comédies musicales, sources d'optimiste et de gaieté et d'avoir fait surgir la magie du beau.
Claude Sandeaux
sandeaux Claude- Messages : 329
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Grostefan Alain- Messages : 14146
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Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Alain,
Les amourettes commencent pour tout un tas de raisons, mais quand la fin approche, elles ont une chose en commun, ce sont des etoiles filantes, un eclat de lumiere dans les cieux. En pensant a ces amourettes aux saveurs nostalgiques, tout me revient comme un bonheur de la memoire, bonheur de retrouver Jacqueline dans la loge 7 du Camera, a l'affiche James Dean et Nathalie Wood dans la Fureur de Vivre. Jacqueline se blottissait conte moi et m'offrait ses levres, assis cote a cote, nous nous sommes identifies pendant un instant aux amours de nos heros, nous avions la fureur d'aimer.
Ce doux hymen eut peu d'instant, ce fut le temps des beaux printemps dont l'amour baignait nos coeurs, Jacqueline fut l'avril de mon adolescence que je retrouvais en secret au balcon du Camera dans la loge 7 .
Les amourettes commencent pour tout un tas de raisons, mais quand la fin approche, elles ont une chose en commun, ce sont des etoiles filantes, un eclat de lumiere dans les cieux. En pensant a ces amourettes aux saveurs nostalgiques, tout me revient comme un bonheur de la memoire, bonheur de retrouver Jacqueline dans la loge 7 du Camera, a l'affiche James Dean et Nathalie Wood dans la Fureur de Vivre. Jacqueline se blottissait conte moi et m'offrait ses levres, assis cote a cote, nous nous sommes identifies pendant un instant aux amours de nos heros, nous avions la fureur d'aimer.
Ce doux hymen eut peu d'instant, ce fut le temps des beaux printemps dont l'amour baignait nos coeurs, Jacqueline fut l'avril de mon adolescence que je retrouvais en secret au balcon du Camera dans la loge 7 .
sandeaux Claude- Messages : 329
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Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
CLAUDE
Tu t'épanches en nous confiant ces souvenirs heureux. C'est touchant. Ce sont des moments de bonheur que probablement nous tous avons connus. Les "salles obscures" ont abrité certes des amourettes, mais aussi comme c'est ton cas, des amours durables, sans faille, à vie..
Tu t'épanches en nous confiant ces souvenirs heureux. C'est touchant. Ce sont des moments de bonheur que probablement nous tous avons connus. Les "salles obscures" ont abrité certes des amourettes, mais aussi comme c'est ton cas, des amours durables, sans faille, à vie..
Grostefan Alain- Messages : 14146
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CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6240
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Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
"Dans la salle un haut-parleur demandait aux spectateurs de ne pas divulguer la fin du film pour en préserver le fameux suspens.
Hello GHIS, j'étais blond ou pas?"
Hello GHIS, j'étais blond ou pas?"
Ah bon on disait cela a la fin du film ?? Je crois que maintenant on dirait plutot , revenez vite pour le prochain film...ahah.. car les salles sont a moitie vide depuis netflix.
Bien sur que tu etais blond C'est quelle annee la??
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
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Grostefan Alain- Messages : 14146
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Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Autant en emporte le vent
Le cinéma historique a beaucoup emprunté aux autres arts populaire, comme le théâtre, le cirque et surtout la littérature qui lui a fourni de nombreux scénarios réussis. Autant en emporte le vent en est un exemple type. L'adaptation du roman de Margaret Mitchell à l'écran m'a permis de comprendre le pourquoi de cette guerre civile qui fut la plus sanglante de toute l'histoire des États Unis.
J'ai découvert que cette guerre ne fut pas civile comme l'interprétaient les vainqueurs, mais une guerre entre deux nations que tout opposait, le peuplement, les traditions, la culture, le climat et l'économie. Une guerre de conquête de la plus faible par la plus forte, la plus impérialiste et la plus peuplée. La démocratie sudiste moins peuplée succomba finalement sous le nombre et sous l'écrasante supériorité matérielle de la démocratie nordiste, après avoir remporté d'importantes batailles.
Sa défaite n'entrainera pas seulement la destruction de son indépendance politique et économique, mais aussi de sa civilisation. Dans les années de la reconstruction qui suivirent sa capitulation, le Sud fut soumis au pillage, à la vindicte et à la loi du Nord. Ce fut la première guerre de l'époque moderne où les enjeux étaient d'obtenir la mobilisation de l'opinion publique par la désinformation. Pour cela, on fabriqua un Sud haïssable, raciste et esclavagiste. Les prédicateurs nordistes dénoncèrent l'esclavage en présentant la société sudiste comme un bagne monstrueux, alors que l'Union des États du Sud était aussi démocratique que les états du Nord. C'est au Sud, en Virginie que s'est enracinée dans sa version originelle la matrice de la démocratie américaine. Les combattants de 1776 pour l'indépendance des 13 colonies et les Pères de la nation George Washington et Thomas Jefferson étaient Virginiens, comme le furent beaucoup de présidents avant que ne s'ouvre la fracture entre le Sud et le Nord.
Le discours esclavagiste à relent hypocrite et partiellement faux, permit de diaboliser les gens du Sud; Pendant plus de dix ans, tout sera fait pour empêcher que le Sud reprenne sa place prépondérante dans l'Union. Il sera déchu de tous ses droits et placé sous la dépendance de l'autorité militaire nordiste. Devant le pillage, les intimidations et les humiliations, un mouvement de résistance verra le jour dans le Tennessee au lendemain de Noël 1865, le Ku Klu Klan, seul recours possible contre l'arbitraire et les violences des radicaux du Nord. Mis en sommeil après la reconstruction, il réapparaitra sous une forme raciste et méprisable aux 19eme et 20eme siècles. Détruit par la guerre et la reconstruction orchestrées par les politiciens du Nord, le Sud survivra à travers l'épopée de ses enfants perdus, devenus hors-la-loi, les frères James, Cole Younger, Bill Doolin et tant d'autres furent contraints de continuer le combat pour leur compte personnel. Ils seront chantés du Texas au Kentucky, comme des émules de Robin des Bois.
L'Amérique aimant les héros, Hollywood décida de se les octroyer, Jess James deviendra le brigand bien-aimé, interprété par Tyrone Power et Robert Wagner. En voyant Autant en emporte le vent au cinéma, j'ai voulu relire le roman de Margaret Mitchell, cette grande dame qui a raconté la vie et la mort du Sud, qu'elle portait en elle au plus profond de son cœur. En le parcourant, j'ai appris que l'union des états d'Amérique s'est faite au prix du meurtre délibéré de l'une des deux nation originelle et je me suis rendu compte qu' autant en emporte le vent témoignait mieux que les analyses des pseudos-historiens toujours prêts à jeter l'anathème sur le Sud. Et là la littératrure et le cinéma, deux voies royales, m'ont fait mieux comprendre ce que fut cette guerre. Une guerre qui ruina le Sud et fouetta l'activité économique du Nord. Elle décupla la fortune d'hommes d'affaires avisés, les Cook, les Jay Gould, les Morgan et les Rockefeller.
A la lecture d'Autant en emporte le vent, j'ai retrouvé les blanches plantations assoupies dans leur écrin de magnolia, les champs de coton, les gentlemen raffinés et les jeunes femmes en crinoline. J'ai assisté au calvaire de Gettysburg, d'Atlanta et d'Appotomax. J'ai compris que malgré la résolution de Jefferson Davis, malgré le génie militaire du général Lee, la fougue de Stonewall Jackson ou de Beauregard. Malgré l'audace des forceurs de blocus, la témérité des raids de cavalerie, l’héroïsme des femmes sudistes, que rien n'a pu contrebalancer la supériorité écrasante du Nord et sa volonté de conquête. A quand un roman et un film sur l'histoire de l'algérie et sur l'exode des Pieds Noirs, à quand cette revanche attendue contre la désinformation, le mensonge, la trahison et la calomnie. Le cinéma français continue à ignorer cette foirfaiture en laissant le champ libre à des productions d'une partialité révoltante, qui ne sont que de grossières machines de propagande algérienne, où la vérité est bafouée. Le long métrage de Rachid Bouchareb, Hors la loi, consacré aux événements de Sétif, fait partie de ces films faisant l’apologie de contrevérités historiques en gommant du contexte ce qui s'est réellement passé.
Des contrevérités que subventionnent les télévisions nationales, le Centre National de la cinématographie française et qui sont acclamées au Festival de Cannes par les bobos de la pensée unique au nom de la liberté d'expression.
Signé Claude Sandeaux
Le cinéma historique a beaucoup emprunté aux autres arts populaire, comme le théâtre, le cirque et surtout la littérature qui lui a fourni de nombreux scénarios réussis. Autant en emporte le vent en est un exemple type. L'adaptation du roman de Margaret Mitchell à l'écran m'a permis de comprendre le pourquoi de cette guerre civile qui fut la plus sanglante de toute l'histoire des États Unis.
J'ai découvert que cette guerre ne fut pas civile comme l'interprétaient les vainqueurs, mais une guerre entre deux nations que tout opposait, le peuplement, les traditions, la culture, le climat et l'économie. Une guerre de conquête de la plus faible par la plus forte, la plus impérialiste et la plus peuplée. La démocratie sudiste moins peuplée succomba finalement sous le nombre et sous l'écrasante supériorité matérielle de la démocratie nordiste, après avoir remporté d'importantes batailles.
Sa défaite n'entrainera pas seulement la destruction de son indépendance politique et économique, mais aussi de sa civilisation. Dans les années de la reconstruction qui suivirent sa capitulation, le Sud fut soumis au pillage, à la vindicte et à la loi du Nord. Ce fut la première guerre de l'époque moderne où les enjeux étaient d'obtenir la mobilisation de l'opinion publique par la désinformation. Pour cela, on fabriqua un Sud haïssable, raciste et esclavagiste. Les prédicateurs nordistes dénoncèrent l'esclavage en présentant la société sudiste comme un bagne monstrueux, alors que l'Union des États du Sud était aussi démocratique que les états du Nord. C'est au Sud, en Virginie que s'est enracinée dans sa version originelle la matrice de la démocratie américaine. Les combattants de 1776 pour l'indépendance des 13 colonies et les Pères de la nation George Washington et Thomas Jefferson étaient Virginiens, comme le furent beaucoup de présidents avant que ne s'ouvre la fracture entre le Sud et le Nord.
Le discours esclavagiste à relent hypocrite et partiellement faux, permit de diaboliser les gens du Sud; Pendant plus de dix ans, tout sera fait pour empêcher que le Sud reprenne sa place prépondérante dans l'Union. Il sera déchu de tous ses droits et placé sous la dépendance de l'autorité militaire nordiste. Devant le pillage, les intimidations et les humiliations, un mouvement de résistance verra le jour dans le Tennessee au lendemain de Noël 1865, le Ku Klu Klan, seul recours possible contre l'arbitraire et les violences des radicaux du Nord. Mis en sommeil après la reconstruction, il réapparaitra sous une forme raciste et méprisable aux 19eme et 20eme siècles. Détruit par la guerre et la reconstruction orchestrées par les politiciens du Nord, le Sud survivra à travers l'épopée de ses enfants perdus, devenus hors-la-loi, les frères James, Cole Younger, Bill Doolin et tant d'autres furent contraints de continuer le combat pour leur compte personnel. Ils seront chantés du Texas au Kentucky, comme des émules de Robin des Bois.
L'Amérique aimant les héros, Hollywood décida de se les octroyer, Jess James deviendra le brigand bien-aimé, interprété par Tyrone Power et Robert Wagner. En voyant Autant en emporte le vent au cinéma, j'ai voulu relire le roman de Margaret Mitchell, cette grande dame qui a raconté la vie et la mort du Sud, qu'elle portait en elle au plus profond de son cœur. En le parcourant, j'ai appris que l'union des états d'Amérique s'est faite au prix du meurtre délibéré de l'une des deux nation originelle et je me suis rendu compte qu' autant en emporte le vent témoignait mieux que les analyses des pseudos-historiens toujours prêts à jeter l'anathème sur le Sud. Et là la littératrure et le cinéma, deux voies royales, m'ont fait mieux comprendre ce que fut cette guerre. Une guerre qui ruina le Sud et fouetta l'activité économique du Nord. Elle décupla la fortune d'hommes d'affaires avisés, les Cook, les Jay Gould, les Morgan et les Rockefeller.
A la lecture d'Autant en emporte le vent, j'ai retrouvé les blanches plantations assoupies dans leur écrin de magnolia, les champs de coton, les gentlemen raffinés et les jeunes femmes en crinoline. J'ai assisté au calvaire de Gettysburg, d'Atlanta et d'Appotomax. J'ai compris que malgré la résolution de Jefferson Davis, malgré le génie militaire du général Lee, la fougue de Stonewall Jackson ou de Beauregard. Malgré l'audace des forceurs de blocus, la témérité des raids de cavalerie, l’héroïsme des femmes sudistes, que rien n'a pu contrebalancer la supériorité écrasante du Nord et sa volonté de conquête. A quand un roman et un film sur l'histoire de l'algérie et sur l'exode des Pieds Noirs, à quand cette revanche attendue contre la désinformation, le mensonge, la trahison et la calomnie. Le cinéma français continue à ignorer cette foirfaiture en laissant le champ libre à des productions d'une partialité révoltante, qui ne sont que de grossières machines de propagande algérienne, où la vérité est bafouée. Le long métrage de Rachid Bouchareb, Hors la loi, consacré aux événements de Sétif, fait partie de ces films faisant l’apologie de contrevérités historiques en gommant du contexte ce qui s'est réellement passé.
Des contrevérités que subventionnent les télévisions nationales, le Centre National de la cinématographie française et qui sont acclamées au Festival de Cannes par les bobos de la pensée unique au nom de la liberté d'expression.
Signé Claude Sandeaux
sandeaux Claude- Messages : 329
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Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Nostalgie à 24 images seconde
Il m'arrive souvent à penser à cette rue de la médina à Meknès où l'acteur principal était le 7eme art. J'ai souvenir de cet enfant qui collectionnait les chutes de film en acétate de cellulose, comme on collectionne des timbres ou de belles images. Comme je me rappelle de ce public de toutes origines et de toutes confessions, dont la plupart était pauvre, qui se retrouvait pour parler, crier, réagir, pleurer et applaudir aux exploits de ses héros, dans cette salle, rue Rouamzine, devenue un lieu social où le public communiait en partageant ses émotions.
Pour cet enfant, l'amour au cinéma, puis l'amour du cinéma allaient le conforter dans son rêve, faire du cinéma son métier. A travers les films il pouvait voir sa vie se transformer. Une vie passionnante, belle et nostalgique dans un Maroc qui lui faudra quitter. Ce cinéma omniprésent sera l'échappatoire d'une réalité pas toujours heureuse, car il n'existe de plus grande douleur au monde que la perte de sa terre natale. La vie de cet enfant fut un long voyage à la rencontre de ses parents, de ses amis. Certains n'ont fait que passer, d'autres ont disparu emportant un peu de sa vie, un petit nombre est devenu un refuge.
Cet enfant après ce long voyage est devenu un vieil homme qui n'a jamais cessé d’être en admiration devant cette enseigne qui clignotait en lui faisant fermer les yeux.
Amitiés Claude
Il m'arrive souvent à penser à cette rue de la médina à Meknès où l'acteur principal était le 7eme art. J'ai souvenir de cet enfant qui collectionnait les chutes de film en acétate de cellulose, comme on collectionne des timbres ou de belles images. Comme je me rappelle de ce public de toutes origines et de toutes confessions, dont la plupart était pauvre, qui se retrouvait pour parler, crier, réagir, pleurer et applaudir aux exploits de ses héros, dans cette salle, rue Rouamzine, devenue un lieu social où le public communiait en partageant ses émotions.
Pour cet enfant, l'amour au cinéma, puis l'amour du cinéma allaient le conforter dans son rêve, faire du cinéma son métier. A travers les films il pouvait voir sa vie se transformer. Une vie passionnante, belle et nostalgique dans un Maroc qui lui faudra quitter. Ce cinéma omniprésent sera l'échappatoire d'une réalité pas toujours heureuse, car il n'existe de plus grande douleur au monde que la perte de sa terre natale. La vie de cet enfant fut un long voyage à la rencontre de ses parents, de ses amis. Certains n'ont fait que passer, d'autres ont disparu emportant un peu de sa vie, un petit nombre est devenu un refuge.
Cet enfant après ce long voyage est devenu un vieil homme qui n'a jamais cessé d’être en admiration devant cette enseigne qui clignotait en lui faisant fermer les yeux.
Amitiés Claude
sandeaux Claude- Messages : 329
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CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6240
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Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Décors de tournage
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1. Statues.
2. Décor de tournage.
3. Sphinx à tête de bélier.
4. Statue de Sobek.
5. Temple des pharaons.
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6240
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 85
Localisation : Toulouse
Le Rif à Meknès
Cinéma le RIF
▲▲sa position géographique au sein de l'ancien Mellah, rue el Qods...
La seule photo de cette salle de cinéma qui voyage...▲▲
Cette fois ci, on ne risquera pas de l'oublier ce ciné....., surtout moi....!!! J'ai piqué sur le post d'Alain, placé le 11 avril 2015 de la Ville Ancienne ce p'tit souvenir personnel qu'il a écrit concernant le cinéma "le Rif"...:
"Grostefan Alain le Jeu 11 Avr 2013 - 12:19
Une anecdote à propos du cinéma RIF.
Au temps de la splendeur de cette salle, nous étions allés avec des amis voir je ne sais plus quel film. Comme j'étais chargé de prendre les places (nous étions quatre personnes), j'ai pris la file, au guichet j'ai commandé mes 4 places mais au moment d'en régler le montant la guichetière me dit que je ne devais rien. Comme je m'étonnais elle me dit que j'avais son petit frère comme élève. Gentillesse ou corruption? J'opte pour la gentillesse. "
Alain Crédule...
▲▲sa position géographique au sein de l'ancien Mellah, rue el Qods...
La seule photo de cette salle de cinéma qui voyage...▲▲
Cette fois ci, on ne risquera pas de l'oublier ce ciné....., surtout moi....!!! J'ai piqué sur le post d'Alain, placé le 11 avril 2015 de la Ville Ancienne ce p'tit souvenir personnel qu'il a écrit concernant le cinéma "le Rif"...:
"Grostefan Alain le Jeu 11 Avr 2013 - 12:19
Une anecdote à propos du cinéma RIF.
Au temps de la splendeur de cette salle, nous étions allés avec des amis voir je ne sais plus quel film. Comme j'étais chargé de prendre les places (nous étions quatre personnes), j'ai pris la file, au guichet j'ai commandé mes 4 places mais au moment d'en régler le montant la guichetière me dit que je ne devais rien. Comme je m'étonnais elle me dit que j'avais son petit frère comme élève. Gentillesse ou corruption? J'opte pour la gentillesse. "
Alain Crédule...
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6240
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 85
Localisation : Toulouse
a propos de l'ABC
Lorsque je suis allé la première fois dans ce cinéma il s'appelait le RIF c'est trois ou quatre ans après qu'il a été rebaptisé ABC .
Alexandre Mincer- Messages : 83
Date d'inscription : 28/07/2016
Age : 85
Localisation : douvaine haute savoie
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Le RIF et L'ABC...
C'était en quelle année, au fait que ce changement s'est produit...???
As tu une idée...???
Merci pour l'info.
C'était en quelle année, au fait que ce changement s'est produit...???
As tu une idée...???
Merci pour l'info.
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Je pense que ce devait être en 1949 voir 50 mais pas au delà
A Mincer
Alexandre Mincer- Messages : 83
Date d'inscription : 28/07/2016
Age : 85
Localisation : douvaine haute savoie
Regrets
Bonjour, je suis tés attristé d'apprendre la démolition du cinéma le Régent ,qui a l'origine était un Théâtre . C'est dans cette salle qu'a l'âge de 14 ans ,j'avais vu le premier film qui m'avait complétement ému sur le plan existentiel et c'était" Tant qu'il y aura des Hommes" avec Burt Lancaster ,Franck Sinatra, Déborah Kerr ,Ernest Borgnine Etc... de plus avec l'ABC c'était le cinéma de mon Quartier .
Alexandre Mincer- Messages : 83
Date d'inscription : 28/07/2016
Age : 85
Localisation : douvaine haute savoie
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
ALEXANDRE
Le cinéma "EMPIRE" sur l'ex-avenue de la République a disparu lui aussi.
ANDRE
Si ça peut vous aider dans vos recherches, j'ai relevé cet extrait de Fès sur Internet.
"En 1948 le Régent est racheté par De Serpos déjà propriétaire du Vox et du Riff (2 "f") à Meknès, qui décide de rénover la salle, quasiment abandonnée depuis trois ans et de l'appeler ABC."
Bien sûr la question de date n'est pas résolue
Le cinéma "EMPIRE" sur l'ex-avenue de la République a disparu lui aussi.
ANDRE
Si ça peut vous aider dans vos recherches, j'ai relevé cet extrait de Fès sur Internet.
"En 1948 le Régent est racheté par De Serpos déjà propriétaire du Vox et du Riff (2 "f") à Meknès, qui décide de rénover la salle, quasiment abandonnée depuis trois ans et de l'appeler ABC."
Bien sûr la question de date n'est pas résolue
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
date
Bonjour , la date pour ABC ce doit être ça ,puisque le nouveau propriétaire la acheté en 1948 et Fait faire des travaux 49/50 semble être raisonnable comme délais pour une nouvelle exploitation . Bonne journée ou soirée . Quant a RIFF avec deux FF ce doit être dans mon esprit d'enfant associé a la guerre du RIF
Alexandre Mincer- Messages : 83
Date d'inscription : 28/07/2016
Age : 85
Localisation : douvaine haute savoie
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Pour le Régent....
Je suis heureux de l'avoir vu debout en 2000.... Une salle mythique que l'on ne peut oublier.
Par contre, à quelques semaines près, j'aurai pu assister à la démolition...Il y avait un énorme trou à la place en 2009...
Je suis heureux de l'avoir vu debout en 2000.... Une salle mythique que l'on ne peut oublier.
Par contre, à quelques semaines près, j'aurai pu assister à la démolition...Il y avait un énorme trou à la place en 2009...
Dernière édition par Admin le Mer 3 Aoû - 21:51, édité 1 fois
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Riff avec 2 "f" c'est peut-être une coquille, ce pourquoi je penche.
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
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Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
En vacances a Meknes en 2008 j'ai trouve un "grand trou" et bien sur j'ai pleure. Ma maman chantait au Regent dans des concerts d'operas avec ses cousins Christiane et Guy Olivero quand j'etais enfant. Papa amenait ma soeur Claudette et moi, habillees de jolies robes, et il fallait bien se tenir et surtout ne pas parler....tres dur pour moi...ahahah
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
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