Meknès, la ville Nouvelle 5

Admin a écrit:Meknès 1920 - Le camp Poublan a disparu....La station de taxis se dessine mieux...
Meknès 1951 - L'Avenue à la période où on l'a fréquentait le plus ( 1950/60)

Non le camp Poublan n'a pas disparu en 1920 du moins pas en totalité .Il restait un patè de maisons  blanches qui servaient d'habitation a des militaires et commençait au niveau de l'arrière des services municipaux pour ce terminer a peu prés au niveau de la rue de Nantes sur le terre plein qui était devant les cirques s'installaient pour notre plaisirs

Bonjour , je voudrais parler d'une personne qui était un personnage a Meknés ,que j'admirait et trouvait belle on la surnommait" le corsaire" . pour donner plus de détails , on disait d'elle que ses cheveux avaient été  happés par une machine et l'avez scalpée sur la partie droite de sa tête . Je la voyait souvent sur l'avenue de la République a hauteur de la CTM Toujours très soignée et belle je ne sait si elle le savait ,mais elle l'était .

ALEXANDRE
Je ne vois pas qui est cette personne scalpée par une machine (indienne??? ). En revanche as-tu connu la cartomancienne? Elle passait de table en table lorsque nous prenions un pot avant d'aller au cinéma et elle nous proposait de tirer les cartes. Elle avait un costume très particulier. Je dois avoir une photo quelque part.

Alexandre Mincer a écrit:

Admin a écrit:[b]Meknès 1920 - Le camp Poublan a disparu....La station de taxis se dessine mieux...
Meknès 1951 - L'Avenue à la période où on l'a fréquentait le plus ( 1950/60)

Non le camp Poublan n'a pas disparu en 1920 du moins pas en totalité .Il restait un patè de maisons  blanches qui servaient d'habitation a des militaires et commençait au niveau de l'arrière des services municipaux pour ce terminer a peu prés au niveau de la rue de Nantes sur le terre plein qui était devant les cirques s'installaient pour notre plaisirs

Lorsque j'écris que : "le camp Poublanc a disparu", je veux dire seulement qu'en 1920, et c'est avéré, la partie du camp Poublan qui se terminait avec de la République, a été remplacé par l'esplanade des taxis devant la Régie des Tabacs  ...
Pour le reste, sache qu'en 1956, j'allais encore dans les baraquements vestiges du camp qui se trouvaient sur l'ex place de France, devant la Poste, côté ave Leclerc, prendre des cours d'algèbre. Ce professeur était peut être un corse exerçait au lycée Poeymirau...
Alexandre..., rappelle toi aussi qu'en 1940, le camp Poublan s'étalait encore dans le quartier de Bretagne jusqu'à la rue Mermoz...

Grostefan Alain a écrit:ALEXANDRE
Je ne vois pas qui est cette personne scalpée par une machine (indienne??? ).

Bien sûr Alain.... Souviens toi que l'on en a parlé sur le LDO.... Cette belle femme qui portait un fichu ou un foulard sur la tête pour cacher une partie de son crâne scalpé...Je l'ai vue et connue et elle ne se cachait absolument pas. J'étais relativement jeune...Ceci pour situer l'époque...

Grostefan Alain a écrit:ALEXANDRE - En revanche as-tu connu la cartomancienne? Elle passait de table en table lorsque nous prenions un pot avant d'aller au cinéma et elle nous proposait de tirer les cartes. Elle avait un costume très particulier. Je dois avoir une photo quelque part.

Bien Alain, de laisser les souvenirs ressurgir...
Il s'agir de Mlle Rose Vinciguerra. Elle a épousé un militaire avec qui elle a eu un enfant. Le gars l'abandonné et elle ne s'en est jamais remise... On disait d'elle qu'elle avait perdu un boulon...
.... Rose Vinciguerra, quelque part en ville...

Admin a écrit:

Bien sûr Alain.... Souviens toi que l'on en a parlé sur le LDO.... Cette belle femme qui portait un fichu ou un foulard sur la tête pour cacher une partie de son crâne scalpé...Je l'ai vue et connue et elle ne se cachait absolument pas. J'étais relativement jeune...Ceci pour situer l'époque...

ANDRE
Puisque tu étais jeune moi je ne l'ai pas connue. Retiens bien que j'ai été sur Meknès à partir de février 1962. Avant cette date j'étais "sudiste".

Grostefan Alain a écrit:ANDRE - Puisque tu étais jeune moi je ne l'ai pas connue. Retiens bien que j'ai été sur Meknès à partir de février 1962. Avant cette date j'étais "sudiste".

Ah, mon bon Alain...?
Avec retard, j'ai remarqué que je t'ai coupé l'herbe sous les pieds... Tu as mis trop de temps pour retrouver Mlle Rose...
En 1962..., dis tu ...??? J'étais marié et j'avais un fils...

Bonjour. La rue Jean Mermoz c'est l'ancienne rue de l'aviation qui aboutissait Place d'armes

Admin a écrit: a écrit:
[size=13]Avec retard, j'ai remarqué que je t'ai coupé l'herbe sous les pieds... Tu as mis trop de temps pour retrouver Mlle Rose...

Je n'ai pas cherché la photo de la cartomancienne. Je l'ai évoquée...   Au fait, qui est la personne assise près de la tireuse de cartes?
Tu t'es marié tôt, à 22 ans si je ne m'abuse (comme le docteur du même nom ). Pressé?

Admin a écrit:Lorsque j'écris que : "le camp Poublanc a disparu", je veux dire seulement qu'en 1920, et c'est avéré, la partie du camp Poublan qui se terminait avec de la République, a été remplacée par l'esplanade des taxis devant la Régie des Tabacs  ...
Pour le reste, sache qu'en 1956, j'allais encore dans les baraquements vestiges du camp qui se trouvaient sur l'ex place de France, devant la Poste, côté ave Leclerc, prendre des cours d'algèbre. Ce professeur qui était corse exerçait au lycée Poeymirau...
Alexandre..., rappelle toi aussi qu'en 1940, le camp Poublan s'étalait par endroits encore dans le quartier de Bretagne jusqu'à la rue Mermoz...

De ça je n'en suis pas si sur car je crois que c'était le camp des oliviers , celui construit en dur et pas celui des sources . bonne journée .

[quote="Admin"]

Grostefan Alain a écrit:
Il s'agit de Mlle Rose Vinciguerra. Elle a épousé un militaire avec qui elle a eu un enfant. Le gars l'a abandonné et elle ne s'en est jamais remise... On disait d'elle qu'elle avait perdu un boulon...

Non je n'ai pas connu Rose j'ai quitté Meknés en 1954 pour Marrakech  j'avais 14 ans et pas encore l'âge d'aller aux terrasses des bistros avant le cinéma

Ce n'était pas la peine d'aller dans les bistrots pour retrouver Mlle Rose, toujours assise soit sur un trottoir, une entrée d'immeuble ou simplement, se baladant dans la rue...
Alexandre,
Tu n'as pas encore pris connaissance de tous les sujets traités sur ce forum et c'est normal... nos amis savent que tous les samedis et dimanches, mon père consacrait ses sorties à ses enfants (principalement mon frère et moi) et avec lui, nous avons parcouru l'avenue de long en large pour les séances de cinés le samedi et la médina pour toutes les découvertes que l'on pouvait y faire...
Tout ceci peut expliquer tout cela... Je connaissais plus particulièrement les rues consacrées aux ateliers et artisans de toutes sortes.
Merci Alexandre pour pour l'intérêt que tu portes au forum...

Alexandre Mincer a écrit:De ça je n'en suis pa si sur car je crois que c'était le camp des oliviers , celui construit en dur et pas celui des sources . bonne journée .

Resalut Alexandre,
Mais tu as tout à fait raison et je n'ai pas tout à fait tort... Seulement, il faut savoir que l'historique est très aléatoire...

Pour mieux comprendre, il faudrait revenir en 3 mots sur la genèse des camps de Meknès...Mais juste en quelques traits...

- 1909, 1910, 1911, les troupes françaises sont au Maroc...

-1912, le traité de Fès est signé - Les troupes pénètrent à Meknès côté sud, par le Mellah, séjournent à cet endroit quelques temps (voir photos) avant de traverser la Médina pour prendre place à Dar Beïda. (voir photos)

- 1912/13 - Les troupes utilisent les sources, les lavoirs pour la cavalerie et leurs besoins personnels. Elles s'étalent sur le versant opposé de Boufekrane ( les écuries, les silos de fourrages, les habitations.... visibles sur les photos)

- On suppose que début 1914 et 15, le 151ème RIT, puisque l'on parle de lui, (mais il y a d'autres régiments bien sûr...) plante ses tentes et construit des baraques en dur (bois ou briques) sur les 1ers contreforts du plateau d'Hamria (au niveau de la future esplanade de la foire...??????) et s'étalera sur un espace tracé par les futures avenues Lyautey-Mézergues, Poublan-ave de la République. Le train en voies de 50 puis de 60 traversera ce camp ensuite, toujours côté est de la ville. (voir photos...)

- En 1916, le général Lyautey ( jusque là là, tous les habitants militaires et civils, les hôpitaux, les franciscaines, les états majors...etc...,  s'abritaient en Ville Ancienne) décide d'implanter une nouvelle ville sur le plateau d'Hamria) et tous les corps constitués de militaires, civils, hospitaliers (l'hôpital Civil et Mixte surnommé "hôpital Louis, voire st  Louis) en 1918...etc, envahissent les nouveaux lieux et créent Meknès VN.
Mais aucun document ne stipule exactement la date de création du camp Poublan...(voir photos et entrée du camp)

Par extension, on apprend que nos anciens militaires nomment la place El Hédim : "place de l'Hôpital", la fontaine et l'entrée de Dar JamaÏ : rue de l'hôpital, la rue Rouamzine : ave des français, l'entrée de Bou Ameur : la route de Fès...etc...etc...(voir photos)
- 1917... les commerces et industriels fleurissent.
- 1924... la grande Gare et Lafayette en voies normales, celle de Lafayette était déjà ouverte en voies de 60.

.....

Tout ceci pour expliquer pourquoi le plan dont on parle plus en amont a été tracé ainsi...

Bonjour André , tu es sur Marseille  ce me semble? , alors peut être a tu revus André Alla Dont le père avait une agence de voyage ,a Meknès . La maman d'André ,Adrienne de sont prénom était en pension a Fès avec ma mère chez les sœurs et bien sur nous nous sommes fréquenté un temps ,puis mon frère et moi sommes parti en pension et a mon retour , je n'ais pu renouer avec lui parce qu'il étudiait au séminaire a Casa ou Rabat . je l'ai revu lorsque je suis repassé sur Meknès en 1972 il était avec le fils du plus grand Pâtissier  de Meknès , son magasin était place du marché central et je crois qu'il était Suisse .Tous les deux s'apprêtaient  a rentrer en France pour l'un , en suisse pour l'autre.  Qui m'avait expliqué avoir beaucoup de tracas avec le service sanitaire ( il voulait qu'il nettoie ses plans de travail a l'eau de javel ce qui est une hérésie pour un pâtissier) et l'inspection du travail Marocain.  Il avait eu un contrat de coopération de cinq ans la première fois et renouvelable après tous les ans , l'année ou nous nous sommes rencontré,  il l'avait refusé a sa femme qui avait été obligée de renter en suisse avec ses gosses .Je sais qu'André avait reprit l'agence soit sur Marseille soit sur Aix et qu'il a vendu depuis . Bonne soirée

La pâtisserie en question était celle de Mossberger, un Suisse effectivement.

Bonjour, a cette époque encore,  pour avoir quelques possibilités de réussite , il fallait obligatoirement créer une société avec un associé marocain (tout résidait dans le choix de cet associé) et en général l'associé s'arrangeait pour couler la société afin de la racheter pour une bouchée de pain et en être le seul propriétaire . J'en avait parlé en 1972 avec Mossberger ,en lui suggérant d'en prendre un pour avoir la paix et il m'avez exposé le problème en ajoutant qu'il préférait arrêter a l'amiable (fisc marocain) plutôt que d'avoir a subir des complications administratives et ne plus avoir accès a son compte en banque , d'ailleurs il s'avait qu'il ne pourrait sortir un centime au delà de ce qui était autorisé et qu'il serait obligé de revenir au Maroc pour en disposer et encore au compte goutte . Ce n'est qu'au début des années 80 que cette obligation de l'associé marocain a cessée . Bonne journée