Les Autres Transports

ALAIN

Amphibie à chenilles et à chaînes. Mais on ne voit pas bien qui  et comment on pilote l'engin. Amphibie ou non, je m'y verrais mal dans les eaux de la baie de Saint Michel où dit-on les sables sont mouvants.

LUCIEN
Je pense que c'est l'homme à l'avant à droite de la photo qui pilote l'engin. Pour moi le poste de pilotage est juste à côté de lui. Regarde la chaîne de transmission se trouve sous le plancher et va vers le poste de pilotage qui doit être sûrement électrique.

Salut SERGE

C'est juste. Ca doit fonctionner avec une énorme batterie. Le volant de pilotage semble dans une position verticale. On n'en voit qu'un fragment.

Scooters

              

ça, c'est du camion.... à G.  Berliet GBC8 - année 1958  /  à D. Volvo Titan L495 - années 50

JIMMY

De nos jours, personne ne voudrait de ces camions ç cause de l'étroitesse des pneus. Mais quel progrès comparé au Berliet que j'ai connu.
Si  l'histoire suivante a déjà été postée tu n'auras qu'à l'effacer.
 
Au petit matin, nos maigres affaires empilées depuis la veille dans de simples caisses et d’épais cartons, nous n’eûmes plus qu’à attendre la venue du véhicule que papa était  allé chercher.
Saurions-nous mieux dire que ce que l’on vit venir du plus loin, revêtait ni plus ni moins les apparences d’un véritable ancêtre des camions. Une sorte de dinosaure ressurgi d’une préhistoire de la mécanique demeurée jusque-là méconnue. Ce n’était qu’un amas de tôles branlantes monté sur des roues plates. Un spectacle sidérant qui nous aurait d’ailleurs fait nous tordre de rire, mon frère et moi, si nous n’avions eu à l’emprunter.
En un clin d’œil nos affaires s’étaient trouvées arrimées sur le plateau arrière. Nous les enfants nous étions contentés d’assister aux incessants va-et-vient ; nous gardant d’entraver le déroulement des opérations.
Grimpés et installés le mieux possible à l’arrière entre meubles, caisses et cartons, mon frère et moi patientons. Notre petite sœur et maman éprouvaient quant à elles toutes les peines du monde à gravir le marchepied d’une instabilité telle, que l’ascension s’avérait plutôt aventureuse.
« En route ! » lança papa avant de claquer très fortement sa portière, prenant aussi soin de la verrouiller à l’aide d’un simple fil de fer.
Cramponné à son volant bizarrement disposé dans une position plane, papa montrait une humeur jubilatoire. Il devait pourtant avoir bien du mal à maîtriser la conduite d’un tel monstre.
L’immense plateau rendait encore plus insignifiant le maigre mobilier qui s’y trouvait cordé.
Tout au long du chemin, cahoteux qui rejoignait la route nationale, notre antiquité ambulante vibrait de bout en bout, nous chahutant mon frère et moi, malmenant horriblement nos petits culs posés à même le plateau. Les quatre énormes roues plates sur lesquelles ne subsistaient plus que de rares résidus caoutchoutés, écrasaient les graviers et les cailloux avec des craquements bizarres. Et que dire du bruit continu de l’énorme chaîne d’entraînement comme de ceux du moteur très souvent hoquetant et pétaradant ? Pour comble de désagrément, tout un épais mélange tourbillonnant de fumées grasses et de poussières nous saupoudrait copieusement avant que de se disperser plus au large. L’habitacle n’allait plus tarder à se disloquer semblait-il. Plus un moindre fragment de verre à l’emplacement du pare-brise et des fenêtres ; sans parler des nombreuses arêtes de tôle rongée par la corrosion et dangereusement saillantes. En bref : un tas de bizarreries qui laissait penser qu’il ne pouvait s’agir là que d’un pauvre arrière-grand-père camion soumis à un ultime effort.
 
Secoués comme graines dans un tamis entre meubles et ustensiles, assourdis par l’affreux vacarme, mon frère et moi avions l’impression de n’avancer qu’à l’allure d’un trottinement. Pas une tête qui ne se soit retournée sur notre passage, pas un visage qui ne se soit fendu d’un large sourire nous découvrant ainsi  tapis et remués en tous sens. Que nous importait cependant d’être ainsi prétexte à autant d’amusements, qu’importait que nos pauvres fesses, nos oreilles, nos yeux et nos narines soient mis à aussi rude épreuve. Ce qui comptait pour nous, c’était de faire le plus vite possible connaissance avec ce fameux ailleurs si prometteur.

LUCIEN
Ton histoire véridique sur ce vieux tacot brinquebalant aurait plu à DUBOUT.

Trois belles photos des transports en commun des années 1930/50.  1 - un autocar Panhard et Lavassor en 1934 à Casablanca     2 -  Deux autocars Volva de ville des années 50    3 - Rare. Année 1930, dans les années de pénurie... Autocar muni de gazogène au départ pour Louis Gentil (sud Maroc), Oussoufia de nos jours. Fallait pas rater les virages ou exagérer sur le champignon tout de même... Pas commun, les transports en commun à cette époque.

Chacun voit midi à sa porte… Bien qu'il s'agisse d'un Berliet il ne sortait pas flambant neuf de l'usine de fabrication, tant s'en faut.
Pour reprendre quelques expressions de l'auteur lui-même: "ce n'était qu'un amas de tôles branlantes monté sur des roues plates - Portière maintenue fermée par un fil de fer - antiquité  ambulante "...
Ma comparaison est faite sur la réalité du moment ce qui n'enlève rien à la valeur passée et lointaine du Berliet en question.
Je n'ai à aucun moment évoqué  les *agriculteurs pionniers ce milieu dont je suis issu.

*Le terme de "colons" (petits ou grands) ne peut pas s'appliquer au Maroc car ce pays était un protectorat. Pour l'Algérie et la Tunisie (pour ne parler que de l'AFN) ce vocable convient.:
Je vais finir par croire  que l'humour est inné...:

Les camions.... à suivre... sans rire (Wouaff...wouaff.... )

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1 - camion Bedford rouge... Ils constituaient une bonne partie des effectifs de la Socotrom.    2 - Semi remorque Magirus-Deutz SHE 3506   3 - Camion Volvo de la Sacem

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Deux Chevrolet (bleu et blanc) 3104 de la catégorie des pick-up    -   Chevrolet 3105, fourgonnette

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1 - Chevrolet 6900 rouge - Transport de manganèse en 3 -

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l'usine VOLVO était à  l'entrée de Casablanca en venant de Rabat , elle datait de 1956 propriété de la famille Ben Jelloun ,qui n'a plus la concession depuis plusieurs années. Berliet Maroc usine à Ain Seba implantation 1956 ,avec un moteur Anglais ''Thames'' ,notre Lucien peut confirmer .
Zizi

Wouah..... Salut Alain Z
...et bienvenue.

Concernant Volvo et l'usine... Il me semble que l'on en a déjà parlé... date de création après la fin du Protectorat (???)
Il me semble avoir lu aussi que "Volvo-Casa" étend ses capacités en matière de construction.
Lu, il n'y a pas longtemps dans "Aujourd'hui le Maroc".... :  «Le Maroc est actuellement le premier en termes de progression pour Volvo»
Merci Zizi pou l'info...

Quelques autres transports en commun mais en France.
J'en avais quelques unes dans mes boîtes.  Avant de les vider, je tiens à les faire revivre, pour le plaisir et le souvenir.
           Le car Renault R 4150
           Ressemble aux "Cars Chaussons" des années 50 55...