Fermes Agricoles, Viticoles et autres
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Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Bonjour tout le monde
Serge
Je connaissais les pigeons aux petits pois mais pas les tourterelles aux lentilles
Serge
Je connaissais les pigeons aux petits pois mais pas les tourterelles aux lentilles
Dernière édition par christiane gérard le Sam 7 Avr - 12:31, édité 1 fois
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Amitiés Christiane
Re-Les Fermes de la région de Meknès
Christiane
Tu sais on en apprend toujours,surtout en recette de cuisine. Oui avec des lentilles et des lardons!!!!
Serge
Tu sais on en apprend toujours,surtout en recette de cuisine. Oui avec des lentilles et des lardons!!!!
Serge
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Bonjour Lucien - Je viens de regarder dans le dico la traduction de corneille en anglais. Et bien on dit corbeau. En tous les cas mes corbeaux/corneilles donc sont noirs et la grandeur/largeur de gros pigeons et c'est exact quand tu dis qu'ils viennent dormir dans les branchages, les miens en particulier dans le jardin de derriere la maison..... C'est contre la loi de s'en debarrasser.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Ghislaine
Tu te trompes encore disant que la loi interdit de s'en débarrasser. Je dirai même qu'elle emploie tous les moyens pour s'en débarrasser. Le tout étant de savoir de quels corbeaux on parle.
Un ami qui te veux du bien mais qui ne ne tient pas à se faire connaître.
Amicalement
Tu te trompes encore disant que la loi interdit de s'en débarrasser. Je dirai même qu'elle emploie tous les moyens pour s'en débarrasser. Le tout étant de savoir de quels corbeaux on parle.
Un ami qui te veux du bien mais qui ne ne tient pas à se faire connaître.
Amicalement
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
c'est pas sympa,Lucien,Il va encore falloir que je fasse une explication de texte!!!!!
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Amitiés Christiane
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Mais on n'attend que ça Christiane, que tu nous corriges. Ca nous rajeunirait tellement! L'ennui vois-tu c'est que je risquerais de me retrouver avec des notes aussi catastrophiques que celles que je me voyais obligé d'améliorer par d'habiles grattages.
Amicalement
Lucien
Amicalement
Lucien
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Bonjour a toutes et tous - Christiane-Lucien - Non, pas besoin d'explication de texte cette fois-ci. Je comprends tres bien que tous les corbeaux sauf "l'espece" dont parle Lucien ont des "plumes" pour ecrire...[/font] [/size]
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
LUCIEN - GHISLAINE
Le corps beau, la peau lisse, le nez gros, le cou fin, le cerveau lent.
Aucun oiseau là-dedans même s'il y en a un qui vole...
Le corps beau, la peau lisse, le nez gros, le cou fin, le cerveau lent.
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Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Alain y'a ould el bled
Tu te trompes toi aussi: à l'exception de celui auquel tu fais allusion, celui que l'on peut faire voler dans l'air, tous les autres le peuvent aussi mais, les pieds sur terre ou le cul sur une chaise. Cela dépend bien sûr de quel vol il s'agit.
Amicalement
Lucien
Tu te trompes toi aussi: à l'exception de celui auquel tu fais allusion, celui que l'on peut faire voler dans l'air, tous les autres le peuvent aussi mais, les pieds sur terre ou le cul sur une chaise. Cela dépend bien sûr de quel vol il s'agit.
Amicalement
Lucien
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
GHISLAINE
Ce ne sont que des jeux de mots qui se comprennent en les prononçant. Celui qui vole c'est le cerf-volant, objet de concours à la plage à Rose-Marie, Cric-Croc, Skhirate, Fedala, Pont Blondin, Val D'or, Sables D'or ou autre, les 14 juillet et 15 août.
[b]LUCIEN
OK. Reçu 5 sur 5. Tu as raison, on peut tout faire voler y compris les assiettes dans les scènes de ménage avec les tasses à café et leurs "soucoupes". De fil en aiguille on en arrive au jeu "pigeon vole" de notre enfance ou à Arsène LUPIN.
Amitiés
Alain
Ce ne sont que des jeux de mots qui se comprennent en les prononçant. Celui qui vole c'est le cerf-volant, objet de concours à la plage à Rose-Marie, Cric-Croc, Skhirate, Fedala, Pont Blondin, Val D'or, Sables D'or ou autre, les 14 juillet et 15 août.
[b]LUCIEN
OK. Reçu 5 sur 5. Tu as raison, on peut tout faire voler y compris les assiettes dans les scènes de ménage avec les tasses à café et leurs "soucoupes". De fil en aiguille on en arrive au jeu "pigeon vole" de notre enfance ou à Arsène LUPIN.
Amitiés
Alain
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Sahbi Alain
J'ai moi même soigné sur leur demande des ouvriers teigneux. Des kraa's comme on les appelait. Le remède m'avait été indiqué par les principaux intéressés eux mêmes. C'était très simple: de l'huile de vidange à laquelle j'ajoutais de la fleur de soufre. Un bon mélange et je badigeonais le crâne à l'aide d'un pinceau. Aucun risque de contamination de l'un à l'autre des malades puisqu'ils en étaient déjà atteints. Mais voilà... si avec plus ou moins de persévérence l'on parvenait à vaincre le mal, plus un poil ne repoussait
A ce propos, as-tu souvenance des taquineries que les Marocains se plaisaient à lancer aux boiteux, aux borgnes et aveugles ainsi qu'aux kraa's? A quelque chose près, elle était celle-ci: "Ma ya'ouajou, ma ya'maou, ma y kra'ou, mhéiér el balat el moussellimins". Je laisse à quelqu'un d'autre le soin de corriger et de traduire.
Amicalement
Lucien
J'ai moi même soigné sur leur demande des ouvriers teigneux. Des kraa's comme on les appelait. Le remède m'avait été indiqué par les principaux intéressés eux mêmes. C'était très simple: de l'huile de vidange à laquelle j'ajoutais de la fleur de soufre. Un bon mélange et je badigeonais le crâne à l'aide d'un pinceau. Aucun risque de contamination de l'un à l'autre des malades puisqu'ils en étaient déjà atteints. Mais voilà... si avec plus ou moins de persévérence l'on parvenait à vaincre le mal, plus un poil ne repoussait
A ce propos, as-tu souvenance des taquineries que les Marocains se plaisaient à lancer aux boiteux, aux borgnes et aveugles ainsi qu'aux kraa's? A quelque chose près, elle était celle-ci: "Ma ya'ouajou, ma ya'maou, ma y kra'ou, mhéiér el balat el moussellimins". Je laisse à quelqu'un d'autre le soin de corriger et de traduire.
Amicalement
Lucien
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re-Les Fermes de la région de Meknès
LUCIEN
J'ai hâte de connaître la traduction.
Alain please!!!
Serge
J'ai hâte de connaître la traduction.
Alain please!!!
Serge
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Serge mon pote
J'attends que quelqu'un de plus savant que moi en arabe en donne une fidèle traduction. Encore qu'il me semble que le mot Allah doit manquer quelque part dans la phrase.
A défaut d'intervention je vous en donnerai ma propre traduction.
Amicalement
Lucien
J'attends que quelqu'un de plus savant que moi en arabe en donne une fidèle traduction. Encore qu'il me semble que le mot Allah doit manquer quelque part dans la phrase.
A défaut d'intervention je vous en donnerai ma propre traduction.
Amicalement
Lucien
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
LUCIEN
Entre le boiteux, l'aveugle, le teigneux et les fous , je te laisse le soin de traduire.
Amicalement
Alain
Entre le boiteux, l'aveugle, le teigneux et les fous , je te laisse le soin de traduire.
Amicalement
Alain
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Un salut nancéen tout le monde
Puisque notre ami José se fait silencieux, j'en donne donc ma propre interprétation: Ma y'a'ouajou, ma y'aouarou, ma y'a'maou, ma y kra'ou Allah mhéir el ballat el mousselimins. Allah ne ne rend boiteux, borgne, aveugle ou teigneux que l'élite d'entre les musulmans. Autrement dit, ceux les plus fervents, ou encore ceux à qui il prête le plus d'attention. Difficile de dire quelle est l'interprétation la plus proche.
La contradiction reste donc ouverte.
Amicalement
Lucien
Puisque notre ami José se fait silencieux, j'en donne donc ma propre interprétation: Ma y'a'ouajou, ma y'aouarou, ma y'a'maou, ma y kra'ou Allah mhéir el ballat el mousselimins. Allah ne ne rend boiteux, borgne, aveugle ou teigneux que l'élite d'entre les musulmans. Autrement dit, ceux les plus fervents, ou encore ceux à qui il prête le plus d'attention. Difficile de dire quelle est l'interprétation la plus proche.
La contradiction reste donc ouverte.
Amicalement
Lucien
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
ALAIN,
Tu as parlé de sacs de blé empilés.... ça va réveiller des souvenirs chez José, Adrien, Yvon, Daniel, Serge... et d'autres copains du quartier...
Je rappelle que nous habitions près des docks silos de la petite vitesse à Meknès...
Voilà encore des souvenirs...!!!
Tu as parlé de sacs de blé empilés.... ça va réveiller des souvenirs chez José, Adrien, Yvon, Daniel, Serge... et d'autres copains du quartier...
Je rappelle que nous habitions près des docks silos de la petite vitesse à Meknès...
Voilà encore des souvenirs...!!!
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Salut André!!!
Et oui les sacs de blé empilés et au centre du blé en vrac dans lequel on plongeait et faisait semblant de nager.tout ça c'est du passé , maintenant on pédale dans la semoule....
Amitiés!!!!!!José....
Et oui les sacs de blé empilés et au centre du blé en vrac dans lequel on plongeait et faisait semblant de nager.tout ça c'est du passé , maintenant on pédale dans la semoule....
Amitiés!!!!!!José....
andreo jean josé- Messages : 811
Date d'inscription : 26/12/2010
Age : 84
Localisation : Salé
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Je vous présente un autre extrait du livre de Messieurs Ramirez et Rolot, "Meknès Cité impériale, Histoire d'une mélancolie" -
"LA VIGNE ET LE VIN
La vigne est chez elle à Meknès. Au sud, au nord, à l’est, à l’ouest, le vignoble s’éend partout. C’est le plus grand et le plus renommé du Maroc. Vous êtes de Meknès? C’est le pays du vin, entend-on parfois. De fait, la viticulture meknassie est riche d’une très longue histoire, que l’on pourrait retracer en quatre petits tableaux.
Il y a d’abord la période antique, qui lui donne ses lettres de noblesse et dont aucun vigneron avisé d’aujourd’hui ne neglige de se réclamer. Chacun se sent, dans les celliers de la région, descendant de Romain par la grappe. La culture de la vigne et la production du vin remontent en effet, de source attestée, à l’occupation romaine, comme en temoignent joyeusement l’éphèbe verseur, le buste de silène ou la mosaïque de Bacchus retrouvés à Volubilis. Mais comment ne pas penser que la cité carthaginoise, qui précéda la municipe, ne faisait aussi son vin, tant la vigne vient bien sur les coteaux du Zerhoun exposés au midi et au couchant? De ces vins de jadis, nous ne pouvons savoir que ce qu’en suggère la litterature antique. Imaginables à souhait, objets de rêverie et d’érudition, ils sont, dans leurs amphores de songe, les livres saints de la bouteille.
La deuxième période n’est pas éteinte; c’est celle de l’islam. Le vin et la religion entrent alors dans une relation, assez complexe en vérité, de haine et de désir, relation que l’occident caricature souvent et que l’on ne peut vraiment comprendre sans revenir à la lettre du Coran. Mentionné à plusieurs reprises dans le Livre, le vin y est en effet présenté tour à tour comme une « abomination » et comme une récompense. La seconde sourate fait explicitement de sa consommation « un grand pêché », et la cinquième voit en lui « une oeuvre du démon ». Voila pour l’interdit; il porte, comme on le constate, sur la vie terrestre, il désigne le vin des flacons, celui, lit-on encore, qui comporte bien un avantage, mais dont le pêché qui s’y trouve est plus grand que son utilité. Toutefois, à cette condamnation, s’ajoutent deux autres références capitales qui expliquent que, dans l’imaginaire musulman, le vin abominable est, non comme le porc, un objet de répulsion, mais aussi un breuvage éminemment désirable. La sourate 47, portant le nom du Prophète, ne place-t-elle pas ainsi dans la description du Jardin promis au élus « des fleuves de vin, délices pour ceux qui en boivent » ? La sourate 83, quant à elle, se fait encore plus précise en assurant que l’illicite deviendra licite et en suggérant, sinon la forme de la bouteille, tout au moins celle de son col: « On leur donnera a boire, dit-elle des purs qui vivront dans les délices du paradis, un vin rare, cacheté par un cachet de musc ».
Produire du vin, en voire, mais aussi se priver d’en boire ne seront donc jamais des choses très simples en pays musulman. Il est d’ailleurs à noter que la prohibition du vin n’entraîna pas celle de la vigne et que le raisin de table entre sans difficulté dans les maisons les plus pieuses. Le massif du Zerhoun, avec une bonne dizaine de cépages spécifiques, jouit en la matière de la meilleure réputation. Ajoutons cependant que, même sous cette forme, la grappe reste potentiellement dangereuse, ainsi que le suggère la tradition qui fit mourir le roi Idriss II étouffé par un grain de raisin.
En outre, la présence au Maroc d’importantes communautés juives permit d’y maintenir une petite production d’alcool et de vin, en principe rigoureusement limitée aux besoins du mellah. La encore, on sait fort peu de choses sur ce que devait être réellement le vin des juifs marocains. Les rares témoignages, comme souvent, divergent et semblent davantage décrire des sentiments ou des idées que des saveurs. Ainsi, les frères Tharaud insistent-ils sur la violence sans bouquet des « vins epais et noirs » qu’ils burent dans le ghetto de Fès. Mais était-ce le vin des familles, le vin des fêtes religieuses, dont ils eurent connaissance? N’était-ce pas plutôt le gros vin migraineux, fortement alcoolisé par l’ajout de liqueur de figue et brutalement pourvoyeur d’ivresse que les commerçants israélites vendaient aux musulmans dans leurs débits clandestins? Le témoignage de Pierre Loti tendrait à le faire penser, puisque’il eut l’heur de savourer, dans la belle maison juive des Benchimol de Meknès ou il reçut la plus chaleureuse des hospitalités, « deux ou trois qualités de vieux petits vins roses tout à fait bons » et récoltés sur les coteaux alentour.
Enfin, pour clore cette seconde époque de l’histoire du vin à « Mequinez » rappelons qu’au XVII iéme siècle les captifs chrétiens avaient reçu du sultan Moulay Rachid, frère et prédécesseur de Moulay Ismail, l’autorisation de boire du vin et d’installer des chaudières à eau-de-vie dans leurs camps. Le souverain, dont une chronique irrévérencieuse rapporte qu’il s’est fracassé le crâne contre une branche d’oranger en caracolant après d’excessives libations, escomptait ainsi améliorer l’ardeur au travail et le rendement de ses esclaves.
Le troisième tableau commence avec l'arrivée des Français. La viticulture meknassie entre alors dans l'ère industrielle. En 1914, soit deux ans après l'instauration du Protectorat, les colons, ayant en tête le modèle oranais, cultivent déjà
soixante-dix hectares de vignes autour de Meknès. Ce n'était qu'un début. En 1946, en dépit de la progression du phylloxera, la surface plantée atteindra sept mille deux cents hectares, principalement situés dans la zone des Aït Souala et sur le sol des Beni M'Tir. Quelques noms émergent, tels celui de Pagnon, dont le vin de Toulal est resté dans les mémoires, ou celui de Canitrot, dont le domaine n'a toujours pas été débaptisé. Mais, à côté de ces viticulteurs d'importance, bien des vignerons plus modestes tentaient leur chance, dans l'espérance de renouveler la réussite algérienne. La Coopérative Vinicole de Meknès réunissait ainsi, après la guerre, cent trente et un coopérateurs exploitant une superficie de mille quatre cents hectares. Sa rivale directe était la Coopérative des Aït Souala qui, pour une surface égale, restait entre les mains d'un petit nombre de propriétaires. Les vins élevés à Meknès - chaque coopérative pouvait loger cent mille hectolitres environ - étaient à la fois destinés à la consommation intérieure et à l'exportation vers la France. Faut-il rappeler qu'en dépit de quelques réussites particulières, la première moitié du XXième siècle fut trop souvent, au Maroc, en Algérie et en Languedoc, le temps du « pinard». Les vins de Meknès, à haute teneur en sucre et en alcool, n' échappèrent que rarement à cette orientation générale. Bus sur place, ils pouvaient plaire par leur chaleur, mais décevaient le connaisseur par leur absence de longueur et la pauvreté de leur bouquet; exportés, ils servaient le plus souvent de « vins médecins », c'est-à-dire de vins de coupage destinés à revigorer les crus anémiques des régions sans soleil.
Après l' Indépendance et l'effondrement de la consommation intérieure, la production diminuera par paliers. La concurrence de l'Algérie, dont la production massive entrait en France de plein droit, mit la viticulture marocaine en péril. En 1972, la nationalisation des terres agricoles détenues par des étrangers donna le coup de grâce aux vignerons français, dont le départ, définitif, favorisa la constitution des domaines latifundiaires que l'on voit aujourd'hui.
La dernière période inscrit le vignoble de Meknès, dont la superficie couvre aujourd'hui quatre mille hectares, dans un projet de type mondialiste. Le marché intérieur, en diminution constante, n'offre plus en effet de débouchés suffisants, ce qui implique de privilégier l'exportation. Mais celle-ci, à son tour, n'aura d'avenir que si l'image des vins du Maroc peut être modifiée. Une mutation profonde, accélérée depuis une bonne dizaine d'années, est en cours,qui, a bien des égards, appelle celle que le Languedoc a tentée et réussie dans les années 1980. Il s'agit, en mettant en œuvre les moyens de la viticulture scientifique, d'élever des vins de qualité. Les méthodes sont, en fait, les mêmes partout: sélection de cépages riches en bouquet et adaptés au terroir, réduction du rendement à l' hectare, soin apporté à la vendange, contrôle de tous les stades de la vinification par des œnologues exigeants. Un tel travail, qui ne produit de résultat qu'à long terme, doit en outre s'accompagner d'un intense effort de promotion. En la matière, les modèles auxquels la viticulture meknassie recourt restent manifestement français. Dans les caves des Celliers de Meknès par exemple, les bouteilles sont celles du Bordelais, les bois des barriques viennent des forêts de l' Allier et de Tronçais, les étiquettes, rédigées en langue française, s'inscrivent dans une ligne classique. En 1998, parchevant ce dispositif d'affiliation aux vins de France, une Appellation d'Origine Contrôlée, la première au Maroc, fut créée sous le nom de Coteaux de l'Atlas. Cette AOC rouge, issue d'un encépagement en Cabernet Sauvignon et en Merlot Syrah, complétait deux Appellations d' Origine Garantie, le Beni M'Tir et le Guerouane. On notera également qu'à de rares exceptions près, tels l'Alicante, le Tempranillo ou l' Ugni, les cépages de la viticulture de Meknès restent français: dans la plaine du Saïss, Grenache, Carignan, Cinsault, Clairette, Chardonnay, Cabernet Sauvignon, Merlot et Syrah font ainsi la même ronde que dans les Côtes du Rhone ou dans le Languedoc-Roussillon.
Quel sera l'avenir de ce vignoble? Pour la conquête du marché international, la bataille de la réputation sera décisive. Si elle est gagnée, le vin de Meknès, au-delà de ses saveurs et de ses arômes réels, enrichira son bouquet de ces molécules impondérables, mais essentielles, qui donnent au buveur de « bon vin » une haute idée de son propre goût. On ne boit pas, on se boit, aurait dit Pellaprat, grand cuisinier du premier vingtième siècle; parole profonde, car le vin, qui s'élabore dans le chais, ne parvient vraiment à maturité que dans l'imaginaire. En revanche, si cette bataille était perdue et que continuait de roder, autour des bouteilles embellies et choyées, le fantôme du vin sans qualité, il ne lui restait plus, pour trouver sa place dans les grandes surfaces du monde, qu'à miser sur le prix attrayant, et en tout cas concurrentiel par rapport aux crus français, que permet la faible rémunération du travail. Le vignoble est donc à la croisée des chemins: d'un côté, la production à bas prix d'un bon vin illusoire; de l'autre, la qualité réelle et ses plus-values multiples, y compris en matière d'emplois qualifiés et de salaires décents. Cela fait au moins deux raisons pour lui souhaiter bonne chance."
LA CAVE DE MONSIEUR CANITROT
"LA VIGNE ET LE VIN
La vigne est chez elle à Meknès. Au sud, au nord, à l’est, à l’ouest, le vignoble s’éend partout. C’est le plus grand et le plus renommé du Maroc. Vous êtes de Meknès? C’est le pays du vin, entend-on parfois. De fait, la viticulture meknassie est riche d’une très longue histoire, que l’on pourrait retracer en quatre petits tableaux.
Il y a d’abord la période antique, qui lui donne ses lettres de noblesse et dont aucun vigneron avisé d’aujourd’hui ne neglige de se réclamer. Chacun se sent, dans les celliers de la région, descendant de Romain par la grappe. La culture de la vigne et la production du vin remontent en effet, de source attestée, à l’occupation romaine, comme en temoignent joyeusement l’éphèbe verseur, le buste de silène ou la mosaïque de Bacchus retrouvés à Volubilis. Mais comment ne pas penser que la cité carthaginoise, qui précéda la municipe, ne faisait aussi son vin, tant la vigne vient bien sur les coteaux du Zerhoun exposés au midi et au couchant? De ces vins de jadis, nous ne pouvons savoir que ce qu’en suggère la litterature antique. Imaginables à souhait, objets de rêverie et d’érudition, ils sont, dans leurs amphores de songe, les livres saints de la bouteille.
La deuxième période n’est pas éteinte; c’est celle de l’islam. Le vin et la religion entrent alors dans une relation, assez complexe en vérité, de haine et de désir, relation que l’occident caricature souvent et que l’on ne peut vraiment comprendre sans revenir à la lettre du Coran. Mentionné à plusieurs reprises dans le Livre, le vin y est en effet présenté tour à tour comme une « abomination » et comme une récompense. La seconde sourate fait explicitement de sa consommation « un grand pêché », et la cinquième voit en lui « une oeuvre du démon ». Voila pour l’interdit; il porte, comme on le constate, sur la vie terrestre, il désigne le vin des flacons, celui, lit-on encore, qui comporte bien un avantage, mais dont le pêché qui s’y trouve est plus grand que son utilité. Toutefois, à cette condamnation, s’ajoutent deux autres références capitales qui expliquent que, dans l’imaginaire musulman, le vin abominable est, non comme le porc, un objet de répulsion, mais aussi un breuvage éminemment désirable. La sourate 47, portant le nom du Prophète, ne place-t-elle pas ainsi dans la description du Jardin promis au élus « des fleuves de vin, délices pour ceux qui en boivent » ? La sourate 83, quant à elle, se fait encore plus précise en assurant que l’illicite deviendra licite et en suggérant, sinon la forme de la bouteille, tout au moins celle de son col: « On leur donnera a boire, dit-elle des purs qui vivront dans les délices du paradis, un vin rare, cacheté par un cachet de musc ».
Produire du vin, en voire, mais aussi se priver d’en boire ne seront donc jamais des choses très simples en pays musulman. Il est d’ailleurs à noter que la prohibition du vin n’entraîna pas celle de la vigne et que le raisin de table entre sans difficulté dans les maisons les plus pieuses. Le massif du Zerhoun, avec une bonne dizaine de cépages spécifiques, jouit en la matière de la meilleure réputation. Ajoutons cependant que, même sous cette forme, la grappe reste potentiellement dangereuse, ainsi que le suggère la tradition qui fit mourir le roi Idriss II étouffé par un grain de raisin.
En outre, la présence au Maroc d’importantes communautés juives permit d’y maintenir une petite production d’alcool et de vin, en principe rigoureusement limitée aux besoins du mellah. La encore, on sait fort peu de choses sur ce que devait être réellement le vin des juifs marocains. Les rares témoignages, comme souvent, divergent et semblent davantage décrire des sentiments ou des idées que des saveurs. Ainsi, les frères Tharaud insistent-ils sur la violence sans bouquet des « vins epais et noirs » qu’ils burent dans le ghetto de Fès. Mais était-ce le vin des familles, le vin des fêtes religieuses, dont ils eurent connaissance? N’était-ce pas plutôt le gros vin migraineux, fortement alcoolisé par l’ajout de liqueur de figue et brutalement pourvoyeur d’ivresse que les commerçants israélites vendaient aux musulmans dans leurs débits clandestins? Le témoignage de Pierre Loti tendrait à le faire penser, puisque’il eut l’heur de savourer, dans la belle maison juive des Benchimol de Meknès ou il reçut la plus chaleureuse des hospitalités, « deux ou trois qualités de vieux petits vins roses tout à fait bons » et récoltés sur les coteaux alentour.
Enfin, pour clore cette seconde époque de l’histoire du vin à « Mequinez » rappelons qu’au XVII iéme siècle les captifs chrétiens avaient reçu du sultan Moulay Rachid, frère et prédécesseur de Moulay Ismail, l’autorisation de boire du vin et d’installer des chaudières à eau-de-vie dans leurs camps. Le souverain, dont une chronique irrévérencieuse rapporte qu’il s’est fracassé le crâne contre une branche d’oranger en caracolant après d’excessives libations, escomptait ainsi améliorer l’ardeur au travail et le rendement de ses esclaves.
Le troisième tableau commence avec l'arrivée des Français. La viticulture meknassie entre alors dans l'ère industrielle. En 1914, soit deux ans après l'instauration du Protectorat, les colons, ayant en tête le modèle oranais, cultivent déjà
soixante-dix hectares de vignes autour de Meknès. Ce n'était qu'un début. En 1946, en dépit de la progression du phylloxera, la surface plantée atteindra sept mille deux cents hectares, principalement situés dans la zone des Aït Souala et sur le sol des Beni M'Tir. Quelques noms émergent, tels celui de Pagnon, dont le vin de Toulal est resté dans les mémoires, ou celui de Canitrot, dont le domaine n'a toujours pas été débaptisé. Mais, à côté de ces viticulteurs d'importance, bien des vignerons plus modestes tentaient leur chance, dans l'espérance de renouveler la réussite algérienne. La Coopérative Vinicole de Meknès réunissait ainsi, après la guerre, cent trente et un coopérateurs exploitant une superficie de mille quatre cents hectares. Sa rivale directe était la Coopérative des Aït Souala qui, pour une surface égale, restait entre les mains d'un petit nombre de propriétaires. Les vins élevés à Meknès - chaque coopérative pouvait loger cent mille hectolitres environ - étaient à la fois destinés à la consommation intérieure et à l'exportation vers la France. Faut-il rappeler qu'en dépit de quelques réussites particulières, la première moitié du XXième siècle fut trop souvent, au Maroc, en Algérie et en Languedoc, le temps du « pinard». Les vins de Meknès, à haute teneur en sucre et en alcool, n' échappèrent que rarement à cette orientation générale. Bus sur place, ils pouvaient plaire par leur chaleur, mais décevaient le connaisseur par leur absence de longueur et la pauvreté de leur bouquet; exportés, ils servaient le plus souvent de « vins médecins », c'est-à-dire de vins de coupage destinés à revigorer les crus anémiques des régions sans soleil.
Après l' Indépendance et l'effondrement de la consommation intérieure, la production diminuera par paliers. La concurrence de l'Algérie, dont la production massive entrait en France de plein droit, mit la viticulture marocaine en péril. En 1972, la nationalisation des terres agricoles détenues par des étrangers donna le coup de grâce aux vignerons français, dont le départ, définitif, favorisa la constitution des domaines latifundiaires que l'on voit aujourd'hui.
La dernière période inscrit le vignoble de Meknès, dont la superficie couvre aujourd'hui quatre mille hectares, dans un projet de type mondialiste. Le marché intérieur, en diminution constante, n'offre plus en effet de débouchés suffisants, ce qui implique de privilégier l'exportation. Mais celle-ci, à son tour, n'aura d'avenir que si l'image des vins du Maroc peut être modifiée. Une mutation profonde, accélérée depuis une bonne dizaine d'années, est en cours,qui, a bien des égards, appelle celle que le Languedoc a tentée et réussie dans les années 1980. Il s'agit, en mettant en œuvre les moyens de la viticulture scientifique, d'élever des vins de qualité. Les méthodes sont, en fait, les mêmes partout: sélection de cépages riches en bouquet et adaptés au terroir, réduction du rendement à l' hectare, soin apporté à la vendange, contrôle de tous les stades de la vinification par des œnologues exigeants. Un tel travail, qui ne produit de résultat qu'à long terme, doit en outre s'accompagner d'un intense effort de promotion. En la matière, les modèles auxquels la viticulture meknassie recourt restent manifestement français. Dans les caves des Celliers de Meknès par exemple, les bouteilles sont celles du Bordelais, les bois des barriques viennent des forêts de l' Allier et de Tronçais, les étiquettes, rédigées en langue française, s'inscrivent dans une ligne classique. En 1998, parchevant ce dispositif d'affiliation aux vins de France, une Appellation d'Origine Contrôlée, la première au Maroc, fut créée sous le nom de Coteaux de l'Atlas. Cette AOC rouge, issue d'un encépagement en Cabernet Sauvignon et en Merlot Syrah, complétait deux Appellations d' Origine Garantie, le Beni M'Tir et le Guerouane. On notera également qu'à de rares exceptions près, tels l'Alicante, le Tempranillo ou l' Ugni, les cépages de la viticulture de Meknès restent français: dans la plaine du Saïss, Grenache, Carignan, Cinsault, Clairette, Chardonnay, Cabernet Sauvignon, Merlot et Syrah font ainsi la même ronde que dans les Côtes du Rhone ou dans le Languedoc-Roussillon.
Quel sera l'avenir de ce vignoble? Pour la conquête du marché international, la bataille de la réputation sera décisive. Si elle est gagnée, le vin de Meknès, au-delà de ses saveurs et de ses arômes réels, enrichira son bouquet de ces molécules impondérables, mais essentielles, qui donnent au buveur de « bon vin » une haute idée de son propre goût. On ne boit pas, on se boit, aurait dit Pellaprat, grand cuisinier du premier vingtième siècle; parole profonde, car le vin, qui s'élabore dans le chais, ne parvient vraiment à maturité que dans l'imaginaire. En revanche, si cette bataille était perdue et que continuait de roder, autour des bouteilles embellies et choyées, le fantôme du vin sans qualité, il ne lui restait plus, pour trouver sa place dans les grandes surfaces du monde, qu'à miser sur le prix attrayant, et en tout cas concurrentiel par rapport aux crus français, que permet la faible rémunération du travail. Le vignoble est donc à la croisée des chemins: d'un côté, la production à bas prix d'un bon vin illusoire; de l'autre, la qualité réelle et ses plus-values multiples, y compris en matière d'emplois qualifiés et de salaires décents. Cela fait au moins deux raisons pour lui souhaiter bonne chance."
LA CAVE DE MONSIEUR CANITROT
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
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Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
GHISLAINE
Il est bien cet article sur les vins marocains et en particulier ceux de la région de Meknès.
J'ai bien aimé la partie faisant bien ressortir que le vin n'est pas interdit aux musulmans en citant les sourates concernées.
C'est bien vrai que les vins marocains, hauts en alcool, servaient aux coupages des vins français. Les vins français ont souvent une teneur en alcool trop faible. Or un tel vin ne tient pas le coup et a tendance à "tourner" , à se transformer en vinaigre. Il a fallu souvent en France lutter contre ce manque en alcool en "chaptalisant", c'est-à-dire qu'on ajoute du sucre dans le moût au moment de la fermentation. Le sucre se transforme alors en alcool.
Il est bien cet article sur les vins marocains et en particulier ceux de la région de Meknès.
J'ai bien aimé la partie faisant bien ressortir que le vin n'est pas interdit aux musulmans en citant les sourates concernées.
C'est bien vrai que les vins marocains, hauts en alcool, servaient aux coupages des vins français. Les vins français ont souvent une teneur en alcool trop faible. Or un tel vin ne tient pas le coup et a tendance à "tourner" , à se transformer en vinaigre. Il a fallu souvent en France lutter contre ce manque en alcool en "chaptalisant", c'est-à-dire qu'on ajoute du sucre dans le moût au moment de la fermentation. Le sucre se transforme alors en alcool.
Dernière édition par Grostefan Alain le Mar 10 Juil - 14:15, édité 1 fois
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
Bonjour à vous tous
ALAIN , effectivement les vins français n'avaient pas trop de degrés . Le droit de coupage des vins français a eu lieu en 1961, cela a amélioré leur qualité heureusement
ALAIN , effectivement les vins français n'avaient pas trop de degrés . Le droit de coupage des vins français a eu lieu en 1961, cela a amélioré leur qualité heureusement
JACQUELINE ROMERO- Messages : 745
Date d'inscription : 31/10/2010
Age : 86
Localisation : Saintes Charente Maritime 17100
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
JACQUELINE
Content de te retrouver. Tu as bonne mémoire (1961) pour les coupages.
Content de te retrouver. Tu as bonne mémoire (1961) pour les coupages.
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
JACQUELINE
Pourquoi utilises-tu l'imparfait? Je me suis rendu compte depuis longtemps que, notamment du côté du midi, les vignobles sont de mêmes cépages que ceux que nous avions dans la région de Meknes. Cela suffit-il à donner du degré aux vins de France?
Pourquoi utilises-tu l'imparfait? Je me suis rendu compte depuis longtemps que, notamment du côté du midi, les vignobles sont de mêmes cépages que ceux que nous avions dans la région de Meknes. Cela suffit-il à donner du degré aux vins de France?
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Fermes Agricoles, Viticoles et autres
LUCIEN
C'est exact pour la "hemza". Tu as des notions intactes. Tu me l'as remise en mémoire.
Amitiés.
Alain
C'est exact pour la "hemza". Tu as des notions intactes. Tu me l'as remise en mémoire.
Amitiés.
Alain
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
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