Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases

 

C'est en avril 1943 qu'est créée la "section chasse" à Marrakech, Rassemblant quelques Curtiss H 75 A, cette unité va dès lors prendre de l'importance en se dotant de Dewoitine 520 et de A 24 Dauntless. Désignée ensuite "division chasse", elle fait mouvement le 10 janvier 1944 sur Meknès et devient le "centre d'instruction chasse" (CIC).

En janvier 1947, le CIC, en fusionnant avec le centre de perfection chasse (CPC), prend l'appellation d'école de chasse" et reçoit comme nom de baptême "Christian Martell".

Commandée par le lieutenant-colonel Ezanno, elle est équipée de P 47 D Thunderbolt, de Spitfire Mark V et IX, de Hurricane Mark lI S, de P 39 Airacobra, de P 40 Kittyhawk, de A 24 Dauntless et de Vultee BT 13.

Une patrouille tricolore composée de trois Spitfire Mark IX (l'un bleu, le second blanc et le troisième bleu) est constituée en son sein de l'Ecole de chasse en 1947 (voir insigne).

Le 31 mai 1961, l'école de chasse quitte Meknès et vient s'implanter à Tours sur la base aérienne 109 avec ses T 33 et ses Ouragan.

(texte extrait du livre "L'Arméee de l'air, des avions et des hommes", Lcl Henri Guyot, éditions ADDIM, septembre 1992 et à actualiser).

bonjour, à tous...Ici BER...

Vous avez du me voir ailleurs. Je ne compte pas vous saturer par mes histoires, vous avez tellement de choses à vous raconter.
(des souvenirs de jeunesse ,ado.écoles etc. Je suis un électron libre comme il est dit dans mon profil. Je vous raconterai qq.histoires qui se passaient très proche de vous et qui pour certains ne connaissent pas,vous étiez trop jeunes ou la base vous était inaccessible ,ou étiez des fils et filles de militaires. Personnellement Meknes fut un passage de QQ. années  dans un périple d'une vie aéronautique.
amicalement à tous

ber

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BIENVENUE à toi BER

Je ne pense pas que tes histoires nous sature, au contraire nous sommes heureux de t’accueillir pour nous piloter dans notre nouveau décollage.
Reste un électron libre, c'est ceux qui nous intéresse. Tu décolle et tu atterris quand tu veux.

As tu entendu parler d'un T5 (je crois) qui avait fait un atterrissage sur le ventre au Bodj Moulay Omar dans les année 54 ?

bonsoir à tous

suite à la question posée le Ned "oui"l'autre personne "non"


je ne voudrais pas être trop hors sujet moi qui suis un sujet" rapporté"

je vous raconte ces petites histoires qui se passaient sur la base si près de vous ou de vos
parents ,grands parents,dans cette histoire vous étiez petits ou pas né(e)pour certains(es)

Une histoire sur Nédelec « le NED »lorsqu’il était dans l’armée de l’air après la guerre
par la suite certains l’ont connu comme chef pilote de l’aéro-club de meknès,
de nombreux pilotes civils de Meknes ont été formé par lui
j’ai volé QQ.fois avec lui ce n’était pas triste !!!!
il s’est tué lors d’un meeting (à Rabat ou cas je crois) dans
les année 60.

Cette Histoire est racontée,par un ami et ancien de Meknes (fils de militaire né à meknes 84 ou 86 ans bon pieds bon œil ) membre de l’AP5 5ème escadre d’Orange, dont je suis membre également mais je suis plus jeune enfin moins vieux.
Pour cette fois c’est un peu technique mais enfin !!!

"Le tumble" In French=La culbute!

Or, il se trouve que, à l'époque, Meknès abritait des champions prestigieux qui vous faisaient des déclanchés à répétition sur Dewoitine 520 et qui s'affrontaient en démonstrations éblouissantes au dessus de la piste:
Seguin, Nédélec et bien d'autres. Le renversement constituait l'arme ultime. Avec un Spit on arrêtait l'avion en montée, on plantait une punaise à hauteur des plans et il pivotait gentiment autour. C'est ainsi que le Ned, mis au défi d'en faire autant sur P47,il s'était lâché sur la bête,et était revenu à la verticale piste autour des 1500('pieds) et avait entrepris de releve r le challenge.
Premier coup = un éventail !! "Ah, Ah", ricana la foule.
Deuxième coup = départ en vrille = un tour.
Troisième tour = départ en vrille = un demi-tour….

Hurlements du colonel, arrivé sur les lieux, "dites à ce zèbre d'arrêter immédiatement ses co…!" Trop tard, le quatrième coup était déjà parti et le P47, dompté, pivotait sagement autour de sa punaise. Le Ned, retourné au sol, déclara sereinement "Z'avez vu! Votre chaudière c'est un engin comme les autres, suffit de trouver manière. D'accord, le premier coup il m'a baisé, mais le deuxième c'était volontaire (juste pour voir comment il partait), et le troisième c'est moi qui lui ai montré"(.à  l'avion)
Un sacré pilote ce Ned! Comme j'étais copain avec lui je m'en fus discrètement le consulter pour savoir comment éviter le fameux éventail en Cobra. Il m'expliqua que le secret consistait à trouver le "badin zéro": "Tu pars (par exemple) le premier coup à 220 nœuds… et puis tu baisses de 5 nœuds en 5 nœuds jusqu'à trouver le bon départ. Quand ça passe à zéro, tu bascules" m'expliqua-t-il avec patience. Mieux il me fit même une démo alors que je l'accompagnais en convoyage A24 sur Rabat. Effectivement le badin se trouvait à zéro quand il avait botté!! Sacré Ned, easy show!

Un peu technique cette histoire mais c’était un sacré bonhomme ce NED


certains connaissent déjà cette histoire


amitiés à tous

ber

bonjour à tous
Je suis un peu hors sujet mais c'est pour faire avancer le forum
Meknes côté aviation (c'est mon truc l'aviation)mais je pourrais peut être parler d'autres choses, c'est pour une autre fois

Le saviez-vous...???
Rémy Sauser s'est tué dans un accident d'avion au cours d'un exercice de tir aérien en novembre 1946 au-dessus de l'Atlas, à Meknès,
Qui était Rémy Sauser

Il était le fils de :
Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric-Louis Sauser, est un écrivain d'origine suisse, naturalisé français, né le 1er septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel (Suisse), et mort le 21 janvier 1961( le jour de ma naissance ,pas la même année) à Paris. Il est également connu sous les pseudonymes de Freddy Sausey, Frédéric Sausey, Jack Lee, Diogène.

Il faut lire ses chroniques A bord du Normandie écrites en 1935 pour Paris-Soir et transmises par TSF, cette radio qui le sidère par sa nouveauté sensationnelle. Cendrars a voulu faire le voyage dans la machinerie qu'il décrit avec la jubilation d'un horloger suisse, aux côtés des soutiers, huileurs, mécanos. En acceptant le reportage, il avait confié : « Ce qui m'intéresse ce sont les machines. Les tralalas et les belles réceptions des gens du monde, j'en ai rien à foutre. ».

Bien vrai bien dit !!!!!
Histoires vraies de pilotes belges en campagne de tirs .XXXX  était  ce jour là sous la coupe d’une affolante contrôleuse.                                                                      
   Un F 104 belge appelle :
   « xxxx Tower  Blue leader je ne peux pas sortir mon GEAR (train d’atterrissage) »
   Silence.
   Puis un autre belge conseille:
   «ENLEVE  d’abord ton pantalon BILL»

   Une autre fois, la Tour demande:
   «Green leader position?»
   Le chef de patrouille met un point d’honneur à répondre en français :
   «xxxx Vert leader, quatre avions. Nous arrivons A LA BRISURE (au break)»  

A+
amitiés à tous
ber

Bonjour à tous

Une histoire de cigogne ,.sur la base de Meknès en hiver, elles étaient là souvent au pied de la tour de contrôle ou dans l’herbe loin des pistes ,toujours très sales, et boueuses.
Un T33 au décollage ,grande piste, un élève un moniteur ,juste après avoir déjaugé (quitté les roues du sol)
Sur la fréquence une voie un peu trouble et beaucoup de bruit* « nous venons d’avoir une collision  avec un gros volatil ,beaucoup de sang ,verrière explosée ,nous passons vent arrière pour atterrissage  urgence »
Atterrissage  normal avec pompiers ambulance, sur la piste un cadavre déchiqueté de cigogne, les pilotes sont embarqués dans l’ambulance beaucoup de sang sur les casques et combinaisons ,
L’équipage n’a que quelques égratignures, la verrière est morte , mais une collisions avec un volatile  ne se terminent pas toujours comme cela ,mais ce sont beaucoup d’ autres histoires et une crainte des équipages ,
L’équipage a été bien protégé par son équipement casques, visières baissées, et combinaisons. mais cela n’a pas été si facile ,le sang ,les plumes ,les tourbillons d’air par le manque de verrière ;l’atterrissage avec les pleins etc......
*le bruit était du au manque de verrière

Amicalement à tous

ber
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Bonsoir à tou(te)s,
Salut Ber.,
J'ai lu un article assez récemment, mais je ne sais plus sur quelle cigog quel canard, rapportant les difficultés que l'Armée de l'Air Israélienne rencontrait chaque année au moment des grandes migrations d'oiseaux en direction de l'Afrique et des pays chauds. En effet les pays du Moyen-Orient se trouvent sur l'un des 3 plus importants courants de migrations Nord/Sud.
Autre chose: si mes souvenirs sont bons l'insigne de la Base n° 70? de Meknès c'était bien une cigogne blanche brochant sur une étoile chérifienne verte, non?
Amicalement.
Jean RIOTTE

Salut BER

Voilà le Monsieur qui revient avec ses avions.... C'est vraiment inespéré et formidable de ta part...
Je suppose que c'est toi près du Fouga Magister à Meknès... J'ai une photo presqu'au même endroit avec le Fouga N° 19. Je revenais de Colomb Béchar et partais pour Séville... Inoubliable pour moi... En temps que mécano-appareils-de-bord, mais ça , je te l'avais déjà dit...
Viens quand tu veux...
Amicalement


Salut JEAN,

L'insigne de la BE 708 de MEKNES                

re bonsoir
pour Jean  Riotte
l'insigne de la BE base école 708 de méknès (école de chasse), la cigogne, représente la chasse (également sur l'insigne de nombreuses unités de chasse) et l'étoile chérifienne pour  le Maroc
Maintenant l'école de chasse est à Tours porte cet insigne pour conserver la tradition
amicalement à tous
ber.
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Que celui qui veut voir des avions vienne par ici...
ça vole dans tous les sens dans cette rubrique... J'avais survolé jusqu'ici (normal avec les avions) toutes les éditions et je viens de passer un bon moment en atterrissant afin de prendre le temps de tout revoir...   Merci Alain....

____________1er ES_________________base _______________________2ème es

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  T33

Ecole de Spécialisation Réacteur : Ecole de Chasse de Meknès
L'ESR est intégrée à l'Ecole de Chasse de Meknès et ses premiers Fouga CM170R Magister arrivent le 24 février 1958. La dotation sera portée à 40 machines à la fin de l'année 1958. Les élèves découvrent le tir air/sol et air/air et s'accoutument aux formations pratiquées dans l'aviation de chasse sans avoir à se familiariser avec un nouvel avion; gain appréciable notamment en heures de vols. L'ESR quitte Meknès pour Tours en mars 1961, et le cycle n'étant plus à son programme, tous ses avions sont reversés à l'ETR 40.115 basé à Orange. La dissolution est prononcée en 1961.


J'ai appris, travaillé, volé (entre autres, 2 voyages à Reggan en temps que mécano volant) sur un Fouga Magister CM170. Inutile de vous dire que j'aime ce réacteur...
Souvenons nous quand , en se promenant le long de la base à Meknès, des spectacles qu'il nous offrait les dimanches...

BE 708 MEKNES

Une enveloppe portant le tampon de la BASE AERIENNE 708 de MEKNES. La base aérienne 708 à fonctionné, du 10/01/1944 jusqu'au retrait de l'armée de l'air Française du Maroc en 1961, comme base école de chasse sur avions à hélice puis réacteur.

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Christian Martell, de son vrai nom Lucien Montet, né à Saint-Étienne le 14 mars 1914 et décédé le 31 août 1945 à Ouston, au Royaume-Uni, est un militaire et résistant français.

Sergent chef à l'école de perfectionnement de pilotage d'Étampes en 1937, il est affecté à l'école de l'air de Salon-de-Provence en 1939 lorsqu'éclate la guerre. Après une première tentative d'évasion en novembre 1940, il réussit à gagner Londres en mars 1942. Il accepte des missions pour le BCRA (Bureau central de renseignements et d'action des Forces françaises libres) et est parachuté en France en mai 1942 où il monte un réseau d'évasion. Puis il regagne l'Angleterre.

- En janvier 1943, Christian Martell intègre le groupe de chasse Alsace (No. 341 Free French Squadron) sous le commandement de René Mouchotte, dont il commande l'escadrille Strasbourg. Il remporte sa première victoire aérienne le 25 mai 1943. En décembre 1943, il prend le commandement du groupe Alsace. Il finit la guerre avec six victoires homologuées.
-  Le 31 août 1945, il se tue en avion à Ouston. Il est inhumé à Paris, au cimetière du Père-Lachaise (62e division).
En janvier 1947, son nom est donné par l'armée de l'air française à l'école de chasse de Meknès (Maroc), transférée à Tours en 1961, qui deviendra par la suite le groupe d'aviation GE 314

   Officier de la Légion d'honneur   -   Compagnon de la Libération   -       Croix de guerre 1939-1945 (9 citations)   -   Médaille de la Résistance avec rosette   -   istinguished Flying Cross (Royaume-Uni)   -      Silver Star (États-Unis)   -      Air Medal (États-Unis)

Ecole de chasse Marrakech

C'est en avril 1943 qu'est créée la "section chasse" à Marrakech, Rassemblant quelques Curtiss H 75 A, cette unité va dès lors prendre de l'importance en se dotant de Dewoitine 520 et de A 24 Dauntless. Désignée ensuite "division chasse", elle fait mouvement le 10 janvier 1944 sur Meknès et devient le "centre d'instruction chasse" (CIC).

En janvier 1947, le CIC, en fusionnant avec le centre de perfection chasse (CPC), prend l'appellation d'école de chasse" et reçoit comme nom de baptême "Christian Martell".

Commandée par le lieutenant-colonel Ezanno, elle est équipée de P 47 D Thunderbolt, de Spitfire Mark V et IX, de Hurricane Mark lI S, de P 39 Airacobra, de P 40 Kittyhawk, de A 24 Dauntless et de Vultee BT

Christian Martell, de son vrai nom Lucien Montet, né à Saint-Étienne le 14 mars 1914 et décédé le 31 août 1945 à Ouston, au Royaume-Uni, est un militaire et résistant français.

1937 – sergent chef à l’école de pilotage d’Etampes ;
1939 – Ecole de l’air de Salon de Provence ;
1940 – fait prisonnier, il s’évade ;
1942 – regagne Londres
Il accepte des missions pour le BCRA (Bureau central de renseignements et d'action des Forces françaises libres) et est parachuté en France en mai 1942 où il monte un réseau d'évasion. Puis il regagne l'Angleterre.
1943 – Il intègre le groupe de chasse N° 341 Free French Squadron  sous le commandement de René Mouchotte.
1943 – en mai 1ère victoire aérienne ;
1943 – en décembre, il prend le commandement du groupe Alsace. Il finit la guerre avec six victoires homologuées.

Le 31 août 1945, il se tue en avion à Ouston. Il est inhumé à Paris, au cimetière du Père-Lachaise.

L’ECOLE  DE  CHASSE - Base Aérienne de MEKNES

L’école de chasse est un organisme intermédiaire  entre l’école de début de transitions et les formations.

Par le jeu du pacte atlantique, qui prévoit pour notre pays la prédominance de l’aviation de chasse au sein de notre Armée de l’Air, l’Ecole Christian Martell se trouve tenir, en fait, la place principale des écoles de pilotage.
               L’instruction qui y est donnée vise à transformer les élèves pilotes issus de Marakech en pilote de chasse, c'est-à-dire en hommes qui savent manœuvrer, combattre et tirer, qui peuvent très rapidement s’adapter à n’importe quel matériel et qui ont le sens de la discipline, du devoir et des responsabilités.
Christain Martell en Angleterre
Le chemin est évidemment ardu qui voit l’élève chasseur, arrivé avec 120 heures de vol sur T6, se transformer en chasseur apte à prendre la responsabilité d’un avion valant 80 millions. ( de l’époque…)


Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonsoir à tou(te)s,
Salut JIMMY,
Whhaaouuuuuuu!
Beau boulot, fils!
Chapeau.
Amitiés.
Jean

L'INSTRUCTION au sol  (suite)

L’instruction générale aérienne comporte plusieurs branches : navigation, météo, connaissance du matériel utilisé, mécanique du vol, règlements de manœuvre. Toutes ces connaissances visent à permettre à l’élève de passer avec succès la partie théorique de l’examen de la carte blanche.

Enfin, nul n’est chasseur s’il ne sait pas tirer.  C’est la partie la plus importante en valeur sinon en temps, du programme.
Un Devoitine D520 s'apprêtant à décoller. Il était avec le T6, l'un de ceux qui participait aux opérations d'essai en vol.

L’INSTRUCTION au SOL

L’instruction au sol des élèves pilotes comporte 3 parties principales : l’instruction militaire, l'instruction générale aérienne et l'instruction au tir.

Un appareil  spécial, le GUNNAIR STRUCTOR , permet à l’élève de matérialiser au sol  toutes les conditions d’un tir aérien réel.

Il y avait à Châteaudun, "Entrepot de l'E.A.A. 601", un appareil similaire à celui ci. Je me suis initié 2 fois aux impressions de vol. C'est très impressionnant...

ANDRE
Je crois que tu en oublis au moins trois de l'armée de l'air que moi j'ai eu l'honneur de porter.

L'HISTOIRE des 2 premiers avions réacteurs qui ont équipés l’aviation française et la marine où ils opéraient sur porte-avions.

En premier, le De Haviland - D.H 100 "VAMPIRE" (version B.B.5) construit par English Electric à Preston (Angleterre), le 1er vol a eu lieu à HATFIELD le 26 septembre 1943 - Pilote : Geoffrey de Havilland.

- 125 appareils livrés par l'Angleterre entre 1948 et 1950
- 250 sont construits sous licence à la S.N.C.A.S.E. (Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Sud-Est) à Marignane.



La plupart des "Vampires sont affectés à Meknés, et à Bizerte où ils équipent les escadres de chasse de l'Armée de l'Air entre 1948 et 1959. Quant aux autres, il sont convoyés à Châteaudun soit pour y être révisés soit réformés. Tous les valides ont été convoyés à Reggan en 60 pour les participer aux effets de la bombe atomique sur les engins militaires.
J’ai eu le plaisir de faire partie du voyage



Le "Vampire" est remplacé par le "Mistral" entre 1951 et 1953.




D’apparence similaire la différence visible entre le Vampire et le Mistral se situe aux niveau des bouches de réacteur, l’empennage étant identique, mais seul le Mistral était doté d’un siège éjectable.

En 1959, il prend sa retraite à l'école de chasse à Meknès puis à l'école de chasse de l'Aéronavale à Khouribga (Maroc) jusqu'en 1961.

L'Armée suisse a utilisé le Vampire jusqu'en 1987.

Cet appareil a été reconditionné avec son nez d'origine car les Suisses l'avaient modifié pour y loger un matériel V.H.F. volumineux. Il a donc retrouvé sa silhouette caractéristique qui le fit baptiser par les Anglais "Spider-Crab".

Deux avions de ce type seraient toujours en état de vol.

Si tout tourne bien, je vous invite à un vol d'essai au-dessus du LUC en Mistral... Un des rares survivants qui régale toujours des pilotes chevronnés.

MD450 - L'Ouragan.
Ecole de chasse Christian Martell
Base Ecole 708 de Meknes en premier lieu, puis la BE705 à Tours.

En 1956, il faut remplacer les "Vampire" vieillissants au sein de la BE 708 à Meknès. Il est décidé d'utiliser les MD450 Ouragan alors en cours de retrait de la première ligne avec l'arrivée des F-84F.
__Deux ouragan sur la base de Meknès
[b]Le F-84 Thunderjet est un chasseur-bombardier à réaction construit par la firme américaine Republic Aviation Company à la fin des années 1940, et construit à plus de 7000 exemplaires, initialement destiné à l'USAF (United States Air Force)
Certains proviennent du EC 2/4 Lafayette et conserveront leur tête de sioux comme le n°240 TC comme en témoigne la photo ci-dessous :
[b]L'insigne de l'escadrille "La Fayette"  de Meknès ...
Le 6 mars 1961, l'école d'aviation de chasse « Christian Martell », en provenance de Meknès, s'installe sur la base de Tours. Elle utilise des Dassault Ouragan et des T-33.Cette même année, elle prit le nom de BE 705.

à suivre...

Définition du « chasseur »

Un avion de chasse (aussi appelé chasseur) est un avion militaire conçu pour attaquer les avions ennemis, qu'il s'agisse par exemple de bombardiers afin de les empêcher d'atteindre leurs cibles, ou d'autres chasseurs afin de protéger les bombardiers de son propre camp.

Historiquement, les avions de chasse étaient répartis en plusieurs catégories comme les chasseurs de jour, chasseurs de nuit, chasseur à long rayon d'action, etc. Ceci était justifié par les différences de performances et d'équipements nécessaires pour chacun de ces rôles. De nos jours, tous les chasseurs peuvent opérer de jour comme de nuit.
Juste après la Seconde Guerre mondiale sont apparus les premiers intercepteurs, souvent avec une autonomie moins importante qu'un chasseur traditionnel, leur mission se limitant à décoller, rejoindre l'adversaire et le détruire. On citera par exemple le English Electric Lightning.

Le terme d'avion de supériorité aérienne désigne généralement un avion plus polyvalent de type "chasseur lourd" comme le F-15 Eagle, le MiG-29 Fulcrum ou encore le Su-27 Flanker.

Bonjour à Tous,

Merci pour cette présentation détaillée, particulièrement bien illustrée.
Pour ma part je n'ai, pour ainsi dire, jamais eu de contact avec l'armée de l'Air, si ce n'est avec les USAF et la CAF stationnées en Allemagne.

En 1990, assis à l'avant d'un RF-4 Phantom C2, au sol, j'ai eu l'impression d'avoir à peine la place suffisante pour y introduire mes hanches, un gros pétard d'une extrême puissance dans le dos.
J'étais invité à visiter, au sein de l'U.S. Air Force Base de Zweibrüken, le 38th Tac Recon Sq.

C'est au bar de cet escadron que j'ai été servi pour la première fois, à l'aide d'un bec verseur relié à un gros tuyau type pompe à essence, et sur lequel le barman appuyait sur le bouton correspondant à la boisson commandée... Un truc d'aviateur...

Très cordialement.