Insignes,Médailles,Attributs, Affiches - TERRE

TABOR et GT suite...

  8ème Tabor et 2ème GTM

Le R.I.C.M.
                     
         
Le régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers appartient à la 9e brigade d'infanterie de marine (9e BIMa), à laquelle il offre ses capacités de reconnaissance légère blindée, alliance de renseignement, de mobilité et de feux.

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JIMMY
Deux médailles "Rira bien qui rira le dernier", apparemment semblables mais qui présentent quelques différences. D'autre part, pourquoi cette devise ou ce dicton jamais entendu dans le langage berbère? Ca, manarf. Celle du 1er RCA "Ubicus primus" (partout premier) sans préciser que c'était au casse gueules.
Goum = compagnie regroupée en tabor.
Tabor = bataillon formé de goums.
Difficile par ailleurs de s'y retrouver dans les initiales CGM et GTM:
CGM = Commandement des goums marocains. 
GTM = Groupement de tabors marocains. Donc goums?
Je cherche plus à comprendre? C'est le chien qui mord sa queue. Bien trop compliqué pour ma petite tête.

LULU,

Tu as raison , mon beau....
"Rira bien qui rira le dernier" sur le plan militaire  (unité d’infanterie légère de l’armée d’Afrique composée de troupes autochtones marocaines ou de tribus sahariennes) cela ne s'adapte pas dans le domaine militaire.
Une explication dans le texte (et il y en a) dit, selon Google, en parlant de quelqu'un qui se flatte du succès dans une affaire où l'on compte l'emporter sur lui... par exemple... Quelle est la relation avec des troupes militaires ???.

Le R I C M   (suite)

                   

Le RICM est né à Rabat en août 1914 sous l’appellation de 1er Régiment Mixte d’Infanterie Coloniale, puis en décembre 1er Régiment de Marche d’Infanterie Coloniale.
En réalité Le RICM n’est pas un régiment de tirailleurs, étant composé quasiment de soldats de la métropole, mais formé à la mobilisation générale au Maroc (pays sous protectorat français), avec des bataillons qui y stationnaient depuis 1912.
Il est donc régiment d’infanterie coloniale, en l’occurrence infanterie de marine française.

Le RICM sous son appellation définitive est officiellement créé le 9 juin 1915. Il est le seul régiment à ne pas porter de numéro sur l’uniforme. Il arborait l’ancre de marine rouge sur le col et le képi, à la place du numéro.
Ce n’est qu’en 1958 que sa dénomination définitive évoluera en Régiment d’Infanterie Char de Marine (RICM).
Il existe toujours aujourd’hui, ses soldats sont appelés « Marsouins », il est stationné au quartier Le Pulloch à Poitiers. Il fait partie des troupes de marine, spécialité cavalerie légère blindée.

Sa devise : « Recedit Immortalis Certamine Magno » (RICM)  -  « Il revint immortel de la grande bataille ».

2 mai 1925 – Le Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc embarquera pour le Maroc pour retrouver ses activités premières.

Insignes du RICM

JIMMY
Belle exposition d'insignes. 
Une chose m'interpelle. C'est mon esprit critique qui s'exprime. Sur l'une des insignes il est inscrit "Tabor Maroc". Curieux puisqu'à ma connaissance "tabor" ne pouvait être que d'origine marocaine. Il n'y avait pas de tabors algériens ou tunisiens...C'est en quelque sorte à classer au nombre des pléonasmes.

Le 34è RI  -  Fanion de la Légion étrangère française avec grenades à 7 flammes.

    Créé par les bénévoles de l'Amicale du 34ème RI, le musée conserve la mémoire du régiment le plus populaire des Landes et en perpétue le souvenir à travers de nombreux documents ( affiches, drapeaux, matériel de guerre...). Il s'adresse à toute personne désireuse de connaître la vie des hommes au sein des régiments de Mont de Marsan (34e RI, 234e RI et 141e RIT) en particulier durant les deux guerres mondiales.

Une info pas comme les autres. Plus d'actualité que nos anciennes. Je ne connaissais pas. J'ai bien aimé....

         Armée de Terre...

      Encore un p'tit retour aux régiments d'Infanterie ou de la Légion, personnellement je ne m'en lasse pas... en espérant qu'il en soit de même pour tous. C'est pour le plaisir des yeux et du souvenir.

Transfert de post...

               
      le 1er REI SCP...........1è Cie Sap Pionniers du 1er REI......4è REI..............31ème RG.............31è Bat de Marche
               

Salut tout le monde.
Une remarque en passant:
La présente rubrique passe sous silence la "FOURAGERE" dont les couleurs marquent pourtant des faits d'armes ou de mérites soit collectifs soit individuels.
Le régiment de cavalerie le plus décoré de l'armée française est le régiment de marche de spahis marocains (RMSM), qui s'est illustré dans l'Armée française d'Orient avec 5 citations et la fourragère jaune aux couleurs de la Médaille militaire.

Salut les amis,
Et bien moi, j'ai fait mes classes au 22ème RSM  de Médiouna avec notre ami Yvon Garcia, puis muté à Rabat à l'Etat Major, puis replié sur la BA de Rabat-Salè, ensuite  sur la Base Aérienne Américaine de Port Lyautey et enfin la quille après 28 mois de service militaire.

SERGE
Donc tu as été ADL comme moi. On a dû se croiser à l'ETAT MAJOR pour la garde.

SERGES et ALAIN
Concernant la garde, j'ai commandé tout un peloton composé d'hommes du 1er RCA et de tirailleurs sénégalais stationnés au camps Garnier. Où ça? Au quartier réservés de Rabat. Pas marrant du tout que de devoir effectuer des rondes dans ces lieux et ces milieux  sous le regard goguenards des filles et de devoir intervenir à un moindre tumulte. 

ALAIN,
Peut être bien  j'étais à l'ETAT MAJOR DE RABAT près de la Résidence , du mois de MAI 1959 jusqu'au 11 Novembre 1960 (auparavant à Médiouna de Janvier à Mai 1959) puis à la base de Salé de Novembre 1960 à Février 1961 et enfin à la base américaine de Port Lyautey de Février à Mars. Libération anticipée pour les ressortissants d'AFN. Il ne devait plus y avoir de militaire français au Maroc.

LUCIEN,
Au camp Garnier, il y avait à mon époque, le Bureau d'Aide Militaire à l'Armée Royale (BAMAR) où les officiers et sous-officiers français formaient les futurs officiers et sous-officiers marocains.

Salut tout le monde
Le seul bon souvenir que je garde de ma période militaire c'est celui de la camaraderie qui régnait. Bien sûr comme partout, il se trouvait quelques brebis galeuses, généralement des trouillards, à l'exemple de mon pilote de char qui, n'ayant pas freiné à temps lors d'une parade , est rentré dans le char qui nous précédait et qui, de sorte de se disculper, n'a rien trouvé de mieux que de m'accuser de lui avoir ordonné d'accélérer. C'était un gars du Jura qui mentait comme il respirait, qui écrivait à ses parents que nous faisions parfois des rondes de nuit à dos de chameaux à cause des lions, rien que ça! et j'en passe et des meilleurs. Comme quoi il faut de tout pour faire un monde. 

Salut Lucien,
Cette histoire de lions, j'en ai entendu parlé.Certains militaires métropolitains se prenaient pour Tartarin de Tarascon encore en 1960 pour épater leur famille.Un tringlot (Régiment du Train à Aïn El Harrouda) écrivait à ses parents :
"Tous les soirs j'entends les lions qui rodent près des fenêtres de notre chambre."  

SERGE - LUCIEN
 J'étais de la 59/4. Instruction à la BE 708 de Meknès. De là direction la BA 151 de Rabat/Salé dans les fusiliers de l'air. Régime :1 jour de garde, 1 jour de repos, 1 jour d'alerte. Nous montions la garde à l'Etat Major. Une nuit j'étais fixe sur le perron du général. Des copains faisaient des rondes. Nous devions respecter à la lettre les consignes obligatoires. Dans sa ronde un copain nommé CURTO Henry arrive vers le perron. Je lui dis "halte-là, qui vive!". Ce con-là non seulement il me braque avec sa Mat 49 mais il appuie sur la gâchette. Trois balles frappent le mur  dur perron. Le gars était pâle comme mort. Il tremblait. Moi je ramasse les balles et je balaye le sol. Lui il retrouve ses douilles. Personne n'avait entendu. Il y avait encore un hic. Le sergent qui était à notre tête comptait les balles que chacun de nous possédait. Pendant qu'il comptait les miennes un autre copain avait passé son chargeur au malheureux CURTO qui n'en menait pas large. L'affaire n'a pas été ébruitée et je peux dire que j'ai eu de la chance.
Un jour le capitaine qui nous commandait à Salé me convoque. Il me dit "vous êtes enseignant dans le civil? Pourquoi vous êtes là". Je lui dis que les postes  de bureau étaient attribués dans l'ordre alphabétique des noms. Mon nom commence par un "g". Il m'a alors affecté aux effectifs. C'est là que j'ai appris "bessif" à taper à la machine. Je mettais plusieurs feuilles de papier et de carbone car il fallait arroser tous les services. Je faisais  aussi le programme pour le "crapahut" des copains, les parcours du combattant, les séances de tirs, et la section cynophile.
Je suis resté jusqu'à la fermeture complète de la base. Puis par bateau direction Marseille et là nous avons été éparpillés. Moi je suis allé à la base de transition réacteur d'Orange.Libéré le 15/02/62 soit 28 mois de services.