Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
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Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
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Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
Le SNCASO SO.30
Le SNCASO SO.30 (Sud-Ouest SO.30 Bretagne ) est un avion de transport français, né sous l'occupation et développé à la fin des années 1940. Sa conception débute en 1940 alors que la France est occupée. Sa cabine est pressurisée. Un turboréacteur d'appoint Turbomeca Palas pouvait être monté sur le Bretagne.
Le SNCASO SO.30 (Sud-Ouest SO.30 Bretagne ) est un avion de transport français, né sous l'occupation et développé à la fin des années 1940. Sa conception débute en 1940 alors que la France est occupée. Sa cabine est pressurisée. Un turboréacteur d'appoint Turbomeca Palas pouvait être monté sur le Bretagne.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
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Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
Un petit tour par ici pour éviter l'oubli...
Prêt pour l'envol. Base 708 en 1961 à Meknès. Fouga Magister
Lookeed "Ventura...
Photographié le même jour... Le Ventura au 1er plan, un Catalina au second plan...
Le Lockheed Ventura était un bombardier et avion de reconnaissance de la Seconde Guerre mondiale utilisé par les États-Unis et le Commonwealth. Il fut développé par Lockheed Martin Corporation.
Prêt pour l'envol. Base 708 en 1961 à Meknès. Fouga Magister
Lookeed "Ventura...
Photographié le même jour... Le Ventura au 1er plan, un Catalina au second plan...
Le Lockheed Ventura était un bombardier et avion de reconnaissance de la Seconde Guerre mondiale utilisé par les États-Unis et le Commonwealth. Il fut développé par Lockheed Martin Corporation.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
Les ouragan et l’école de chasse
Infos relevées sur l'historique de l'école de chasse de Tours
La carrière opérationnelle des "Ouragan" dans l'Armée de l'Air débute en novembre 1952.
L’avion équipe :
- jusqu'à fin 1957, les 2ème, 4ème et 12ème escadres de chasse.
- de 1958 à 1960, l'Ecole de l'Air à Salon-de-Provence,
- de 1956 à 1961, l'Ecole de Chasse de Meknès (au Maroc) puis à Tours,
- de 1954 à 1956, la Patrouille de France.
L'école de chasse, basée alors à Meknès, au Maroc, en utilisa beaucoup. Par la suite, cette école regagna sa nouvelle base de Tours, en Métropole. Il semble que comme seules les pistes en dur (ciment ou goudron) puissent les recevoir, ils n'aient pas pu vraiment participer aux combats en Algérie, sauf pour de la défense aérienne.
Infos relevées sur l'historique de l'école de chasse de Tours
La carrière opérationnelle des "Ouragan" dans l'Armée de l'Air débute en novembre 1952.
L’avion équipe :
- jusqu'à fin 1957, les 2ème, 4ème et 12ème escadres de chasse.
- de 1958 à 1960, l'Ecole de l'Air à Salon-de-Provence,
- de 1956 à 1961, l'Ecole de Chasse de Meknès (au Maroc) puis à Tours,
- de 1954 à 1956, la Patrouille de France.
L'école de chasse, basée alors à Meknès, au Maroc, en utilisa beaucoup. Par la suite, cette école regagna sa nouvelle base de Tours, en Métropole. Il semble que comme seules les pistes en dur (ciment ou goudron) puissent les recevoir, ils n'aient pas pu vraiment participer aux combats en Algérie, sauf pour de la défense aérienne.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
Dernière édition par Admin le Dim 12 Déc - 11:41, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
Le FOUGA Magister dans la chasse aérienne
L’école de chasse de Meknès
Naissance du FOUGA Magister
Après la deuxième guerre mondiale, l'armée de l'air sait que les avions de combat seront tous à réaction. Il faut donc un avion d'entraînement à réaction. Le voulant 100% français, l'état major de l'armée de l'air passe un contrat le 21 mai 1951 avec la société FOUGA portant sur trois prototypes du CM170, Fouga Magister.
Ce CM170 est l'aboutissement des travaux de Fouga depuis 1949 sur un planeur CM 813 équipé d'un réacteur Turboméca.
Le réacteur étant monté sur le dos du fuselage, La forme de l'empennage est en V afin d'éviter que les éventuels débris projetés viennent l'arracher. Le premier vol du CM8R13 Cyclone a lieu le 14 juillet 1949. C'est le premier vol d'un avion à réaction entièrement français.
Base aérienne de Meknès...
Lorsque l'ESR (école de spécialistes réacteur) déménage pour Tours en mars 1961, les Fouga Magister eux, partent pour Orange où ils formeront l'Ecole de Transition Réacteur (ETR) 40/005. A leur départ 17 488 heures de vol auront été effectuées par les Magister dans le ciel marocain.
L’école de chasse de Meknès
Naissance du FOUGA Magister
Après la deuxième guerre mondiale, l'armée de l'air sait que les avions de combat seront tous à réaction. Il faut donc un avion d'entraînement à réaction. Le voulant 100% français, l'état major de l'armée de l'air passe un contrat le 21 mai 1951 avec la société FOUGA portant sur trois prototypes du CM170, Fouga Magister.
Ce CM170 est l'aboutissement des travaux de Fouga depuis 1949 sur un planeur CM 813 équipé d'un réacteur Turboméca.
Le réacteur étant monté sur le dos du fuselage, La forme de l'empennage est en V afin d'éviter que les éventuels débris projetés viennent l'arracher. Le premier vol du CM8R13 Cyclone a lieu le 14 juillet 1949. C'est le premier vol d'un avion à réaction entièrement français.
Base aérienne de Meknès...
Lorsque l'ESR (école de spécialistes réacteur) déménage pour Tours en mars 1961, les Fouga Magister eux, partent pour Orange où ils formeront l'Ecole de Transition Réacteur (ETR) 40/005. A leur départ 17 488 heures de vol auront été effectuées par les Magister dans le ciel marocain.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
Le T28
De 1956 à 1959, le North American T 6 G fut le fer de lance de l'Armée de l'Air Française.
Cependant, son manque de puissance rendait son évolution, notamment en relief montagneux, très périlleuse et le limitait en armement.
De plus, son moteur était tellement bruyant qu'on l'entendait venir de loin et qu'il était illusoire de pouvoir surprendre les rebelles, lors des missions de reconnaissance.
Pour ces raisons , le T28 le remplacera petit à petit à partir de 1959.
De 1956 à 1959, le North American T 6 G fut le fer de lance de l'Armée de l'Air Française.
Cependant, son manque de puissance rendait son évolution, notamment en relief montagneux, très périlleuse et le limitait en armement.
De plus, son moteur était tellement bruyant qu'on l'entendait venir de loin et qu'il était illusoire de pouvoir surprendre les rebelles, lors des missions de reconnaissance.
Pour ces raisons , le T28 le remplacera petit à petit à partir de 1959.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
HISTORIQUE
L’école de chasse française est née en 1943, à la suite du débarquement des alliés en Afrique du Nord. Il s’agissait alors de ré-entraîner des pilotes n’ayant pas volé depuis 1940. En Février 1943, lorsqu’une section de chasse fut créée à Marrakech, elle reçut des Curtiss P36 et des Devoitine D-520.
L’école s’agrandit, mais Marrakech étant occupés par les groupes lourds américains, le travail devint impossible. Le terrain de Meknès était libéré la même année par le départ en Angleterre des groupes de chasse et de bombardement. Cette mission fut conservée jusqu’en 1945.
En Mai 1945, les efforts de l’Etat Major portent leurs fruits et l’école de chasse est définitivement créée avec du matériel américain et anglais.
L’ingéniosité des mécaniciens et la volonté de faire face permettent de sortir 30 élèves tous les 45 jours. Mais l’armistice et la démobilisation qui suit manquent de sonner le glas de l’école. On note qu’au mois de septembre 1945, les 210 avions de MEKNES n’effectuent plus de 4 heures de vol par mois.
L’école de chasse française est née en 1943, à la suite du débarquement des alliés en Afrique du Nord. Il s’agissait alors de ré-entraîner des pilotes n’ayant pas volé depuis 1940. En Février 1943, lorsqu’une section de chasse fut créée à Marrakech, elle reçut des Curtiss P36 et des Devoitine D-520.
L’école s’agrandit, mais Marrakech étant occupés par les groupes lourds américains, le travail devint impossible. Le terrain de Meknès était libéré la même année par le départ en Angleterre des groupes de chasse et de bombardement. Cette mission fut conservée jusqu’en 1945.
En Mai 1945, les efforts de l’Etat Major portent leurs fruits et l’école de chasse est définitivement créée avec du matériel américain et anglais.
L’ingéniosité des mécaniciens et la volonté de faire face permettent de sortir 30 élèves tous les 45 jours. Mais l’armistice et la démobilisation qui suit manquent de sonner le glas de l’école. On note qu’au mois de septembre 1945, les 210 avions de MEKNES n’effectuent plus de 4 heures de vol par mois.
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Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
Historique (suite)
En 1945, l’école agonise. C’est pourtant à ce moment là qu’elle prend le nom d’école CHRISTIAN MARTEL, héros de guerre commandant l’école des pilotes d’Angleterre.
Un premier progrès est réalisé en 1948 : la réorganisation des services techniques permet de réduire de 25% le nombre d’heures de travail de mécanicien nécessaires.
En 1950, le nombre de types d’avions est ramené à 7, puis à 3 : T6, M.S.475, T33, et l’année suivante T-33 et Vampire V suffiront.
L’élimination des appareils hors d’âge, la mise en service d’appareils neufs diminuent le coût de l’entretien. Nombre d’avions réduits, capital immobilisé réduit, charge réduite : le fonctionnement de l’école de chasse devient rentable. L’Ecole de Chasse Christian Martell suffit aux besoins de l’aviation française.
1947 - un Caudron Simoun devant les hangars de la base - école 314
En 1945, l’école agonise. C’est pourtant à ce moment là qu’elle prend le nom d’école CHRISTIAN MARTEL, héros de guerre commandant l’école des pilotes d’Angleterre.
Un premier progrès est réalisé en 1948 : la réorganisation des services techniques permet de réduire de 25% le nombre d’heures de travail de mécanicien nécessaires.
En 1950, le nombre de types d’avions est ramené à 7, puis à 3 : T6, M.S.475, T33, et l’année suivante T-33 et Vampire V suffiront.
L’élimination des appareils hors d’âge, la mise en service d’appareils neufs diminuent le coût de l’entretien. Nombre d’avions réduits, capital immobilisé réduit, charge réduite : le fonctionnement de l’école de chasse devient rentable. L’Ecole de Chasse Christian Martell suffit aux besoins de l’aviation française.
1947 - un Caudron Simoun devant les hangars de la base - école 314
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
LES ELEVES Macaron de l'école de chasse Christian Martell
Les élèves sont, soit des officiers sortant de l’école de l’Air, de l’Ecole Polytechnique ou de l’Ecole Militaire, soit des ingénieurs de l’air, soit des sous-officiers recrutés par concourt. La Marine confie à MEKNES les oin de former ses chasseurs embarqués.
Les élèves sont, soit des officiers sortant de l’école de l’Air, de l’Ecole Polytechnique ou de l’Ecole Militaire, soit des ingénieurs de l’air, soit des sous-officiers recrutés par concourt. La Marine confie à MEKNES les oin de former ses chasseurs embarqués.
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Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
T6 rangés sur le tarmac de Marrakech, devant les hangars aux avions de la base...
Le Tarmac... Puisque l'on parle de tarmac, on pense que ce mot signifie l'espace sur lesquels stationnent les avions, mais c'est par extension qu'on signifie ainsi cet espace. En fait, le tarmac nomment les matériaux utilisés à la fabrication du revêtement du sol et ce mot n'est qu'une juxtaposition de tar (goudron anglais), et macadam), pour désigner les espaces d'un aéroport revêtus de "tarmac", en particulier la zone où s'effectue l'embarquement et le débarquement des passagers (parking avions).
Le Tarmac... Puisque l'on parle de tarmac, on pense que ce mot signifie l'espace sur lesquels stationnent les avions, mais c'est par extension qu'on signifie ainsi cet espace. En fait, le tarmac nomment les matériaux utilisés à la fabrication du revêtement du sol et ce mot n'est qu'une juxtaposition de tar (goudron anglais), et macadam), pour désigner les espaces d'un aéroport revêtus de "tarmac", en particulier la zone où s'effectue l'embarquement et le débarquement des passagers (parking avions).
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Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
North American T-6 Texan
L'avion d'entraînement avancé T-6 était l'un des avions le plus largement répandu dans l'histoire, et était connu comme "le fabricant de pilote" en raison de son rôle important de préparation des pilotes pour le combat. Il fut celui sur lequel se formèrent la majorité des élèves pilotes à Meknès.
La production du North American T-6 Texan a coïncidé avec l'expansion de la guerre aérienne et l'engagement des Etats-Unis.
Il a été expliqué plus en amont de la rubrique, que les heures de vols exigées pour l'apprentissage des pilotes de combat gagnant leurs ailes, avaient été diminuées jusqu'à 200 heures pendant une période de formation raccourcie de sept mois, dont 75 heures sur l'AT-6.
Un élève était formé plus rapidement à moindre frais… C’était l’objectif imposé à une certaine époque par le commandement de Meknès.
Nous nous souvenons tous des nuisances sonores de cet avion, qui, pétaradant au décollage comme un engin prêt à exploser, n’était pas moins silencieux en l’air, surtout lorsque les pilotes étaient en manœuvres au dessus d’Aïn Sloughi ou de la base.
L'avion d'entraînement avancé T-6 était l'un des avions le plus largement répandu dans l'histoire, et était connu comme "le fabricant de pilote" en raison de son rôle important de préparation des pilotes pour le combat. Il fut celui sur lequel se formèrent la majorité des élèves pilotes à Meknès.
La production du North American T-6 Texan a coïncidé avec l'expansion de la guerre aérienne et l'engagement des Etats-Unis.
Il a été expliqué plus en amont de la rubrique, que les heures de vols exigées pour l'apprentissage des pilotes de combat gagnant leurs ailes, avaient été diminuées jusqu'à 200 heures pendant une période de formation raccourcie de sept mois, dont 75 heures sur l'AT-6.
Un élève était formé plus rapidement à moindre frais… C’était l’objectif imposé à une certaine époque par le commandement de Meknès.
Nous nous souvenons tous des nuisances sonores de cet avion, qui, pétaradant au décollage comme un engin prêt à exploser, n’était pas moins silencieux en l’air, surtout lorsque les pilotes étaient en manœuvres au dessus d’Aïn Sloughi ou de la base.
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Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
L’INSTRUCTION en VOL
Le programme de l’instruction en vol est divisé en 2 grandes classes :
1 – l’instruction sur avions à hélice. Quelques types utilisés à Meknès. Ci dessous, deux T6 en piqué lors d'un meeting à Lens...
Le fameux Dewoitine D.520. Le meilleur avion de chasse français mis en service pendant la IIéme Guerre Mondiale. Construit à 900 exemplaires, il n'en n'est recensé que 3 aujourd'hui. Il souffrait comme tous les avions français de cette époque d'un manque de performance de son moteur. En effet l'Hispano 12Y-45, malgré 10 litres de cylindrée supplémentaire, rendait près de 200 cv au Rolls-Royce Merlin des premiers Spitfires.
Morane Saulnier - MS 475
Biplace d'entrainement à la chasse dérivé du Morane-Saulnier MS-472 'Vanneau'. Premier vol le 8 août 1947. 201 exemplaires construits pour l'Armée de l'Air française.
Monoplan aile basse. Construction entièrement métallique.
Le T6 américain, que l'on ne présente plus...
2 – l’instruction sur avion à réaction. (Dont le Ms 450 - Ouragan...)
Le programme de l’instruction en vol est divisé en 2 grandes classes :
1 – l’instruction sur avions à hélice. Quelques types utilisés à Meknès. Ci dessous, deux T6 en piqué lors d'un meeting à Lens...
Le fameux Dewoitine D.520. Le meilleur avion de chasse français mis en service pendant la IIéme Guerre Mondiale. Construit à 900 exemplaires, il n'en n'est recensé que 3 aujourd'hui. Il souffrait comme tous les avions français de cette époque d'un manque de performance de son moteur. En effet l'Hispano 12Y-45, malgré 10 litres de cylindrée supplémentaire, rendait près de 200 cv au Rolls-Royce Merlin des premiers Spitfires.
Morane Saulnier - MS 475
Biplace d'entrainement à la chasse dérivé du Morane-Saulnier MS-472 'Vanneau'. Premier vol le 8 août 1947. 201 exemplaires construits pour l'Armée de l'Air française.
Monoplan aile basse. Construction entièrement métallique.
Le T6 américain, que l'on ne présente plus...
2 – l’instruction sur avion à réaction. (Dont le Ms 450 - Ouragan...)
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Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
L'Instruction en vol
Pendant la 1ère phase qui nécessite 65 heures de vol, l’élève perfectionne son pilotage, complète ses connaissances du vol sans visibilité, du radio guidage et du vol de nuit.
Enfin, il pratique un certain nombre d’exercices plus spécifiquement « chasseur » tels que : patrouille serrée, de combat, voltige relative, tirs caméra…etc…, qui doivent lui permettre de savoir manœuvrer en toutes circonstances, de « coller » à son chef de patrouille, de voir clair et de tirer juste.
A ce moment, les élèves sont prêts à aborder la 2ème phase, celles qu’ils attendent et appellent de tous leurs vœux : le pilotage des avions à réaction.
40 heures de vol sur le link-trainer pour faire d’eux des pilotes utilisables en formation.
Et alors arrive la consécration définitive, l’élève cesse d’être élève. Au cours d’une cérémonie toujours émouvante, il reçoit son macaron de pilote et peut, désormais, considérer fièrement ses aînés.
Il a beaucoup appris, il s’est mûri, il est devenu un homme et un chasseur.
Un type de link trainer..
Pendant la 1ère phase qui nécessite 65 heures de vol, l’élève perfectionne son pilotage, complète ses connaissances du vol sans visibilité, du radio guidage et du vol de nuit.
Enfin, il pratique un certain nombre d’exercices plus spécifiquement « chasseur » tels que : patrouille serrée, de combat, voltige relative, tirs caméra…etc…, qui doivent lui permettre de savoir manœuvrer en toutes circonstances, de « coller » à son chef de patrouille, de voir clair et de tirer juste.
A ce moment, les élèves sont prêts à aborder la 2ème phase, celles qu’ils attendent et appellent de tous leurs vœux : le pilotage des avions à réaction.
40 heures de vol sur le link-trainer pour faire d’eux des pilotes utilisables en formation.
Et alors arrive la consécration définitive, l’élève cesse d’être élève. Au cours d’une cérémonie toujours émouvante, il reçoit son macaron de pilote et peut, désormais, considérer fièrement ses aînés.
Il a beaucoup appris, il s’est mûri, il est devenu un homme et un chasseur.
Un type de link trainer..
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases
Les simulateurs de vol.
Dès les débuts de l'aviation, on a tenté de restituer les effets aérodynamiques des commandes sur un avion simplifié fixé au sol et placé dans le lit du vent. Un des premiers entraîneurs connu fut le « tonneau Antoinette » construit en Champagne, à l’école des Pilotes des Avions Antoinette, en plusieurs exemplaires par la société de Léon Levavasseur en mai 1910. Il comportait un poste de pilotage monté sur rotule et actionné manuellement en lacet, roulis et tangage.
Le premier vrai simulateur de vol fut vraisemblablement le système mis au point par Edwin Link (fabricant d'orgues aux États-Unis) dès 1929 et connu sous le nom de Link Trainer.
Il comportait une cabine posée sur un mouvement électro-pneumatique dont les positions répondaient aux commandes du pilote. Un chariot équipé d'un stylet reproduisait sur table traçante le trajet virtuel de l'avion et l'instructeur pouvait donner des ordres à l'élève à l'aide d'un micro.
Ce simulateur, très utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale essentiellement pour le vol aux instruments, connut diverses évolutions jusque dans les années 1960.
Simulateur de vol de la Lufthansa sur plateforme 6 axes.
Dès les débuts de l'aviation, on a tenté de restituer les effets aérodynamiques des commandes sur un avion simplifié fixé au sol et placé dans le lit du vent. Un des premiers entraîneurs connu fut le « tonneau Antoinette » construit en Champagne, à l’école des Pilotes des Avions Antoinette, en plusieurs exemplaires par la société de Léon Levavasseur en mai 1910. Il comportait un poste de pilotage monté sur rotule et actionné manuellement en lacet, roulis et tangage.
Le premier vrai simulateur de vol fut vraisemblablement le système mis au point par Edwin Link (fabricant d'orgues aux États-Unis) dès 1929 et connu sous le nom de Link Trainer.
Il comportait une cabine posée sur un mouvement électro-pneumatique dont les positions répondaient aux commandes du pilote. Un chariot équipé d'un stylet reproduisait sur table traçante le trajet virtuel de l'avion et l'instructeur pouvait donner des ordres à l'élève à l'aide d'un micro.
Ce simulateur, très utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale essentiellement pour le vol aux instruments, connut diverses évolutions jusque dans les années 1960.
Simulateur de vol de la Lufthansa sur plateforme 6 axes.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
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