Re: Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases

Grostefan Alain Ven 20 Nov - 22:28

1952 ECOLE DE CHASSE

Alors que j’attendais mon lâcher prochain sur Spitfire IX se produisit un incident drolatique dont je fus l’un des acteurs involontaires.

Le bouleversement des plannings, causé par l’interdiction de vol des M.S.475 Vanneau nous valut une suite de jours sans voler, désagréables pour les affamés que nous étions.

Un vendredi après-midi j’allais traîner mes guêtres dans l’aéroclub civil proche de nos hangars. Celui-ci était dirigé par un certain Nedellec qui me dit-on, avait jadis appartenu à la célèbre Patrouille acrobatique tricolore. L’aéroclub était surtout équipé de Piper Cub, petits avions légers à aile haute.

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Piper "Cub"

Les « chevaliers du ciel » qui fendent maintenant les airs sur leurs flèches d’acier, ont oublié les joies et les peines que réservaient ces petits avions. Ils ont oublié de se servir des palonniers, tant le pilotage de base s’est simplifié, et ne prêtent attention qu’aux vents très forts, et en bourrasques. Celles-ci emporteraient les petits avions comme des fétus à bord desquels les pilotes doivent se battre ferme pour rester en vol. Les chevaliers en question utilisent d’ailleurs le terme péjoratif de trapanelles pour qualifier ce genre de machines, tant leur tenue en vol leur semble aléatoire.

Je fus reçu par l’un des jeunes moniteurs qui assistaient Nedellec, et qui assez peu occupé me consacra un bon moment dans l’un de ces avions. Il m’expliqua, dans l’hypothèse d’un entraînement prochain, la mise en route du moteur, les vitesses pratiquées et les procédures en usage.

Il y avait, pendu au plafond une boite métallique dont il me dit que c’était un barographe qui permettait de restituer les altitudes de vol pratiquées par le pilote une fois lâché sur l’engin. Par exemple on lui demandait d’effectuer des virages à 45 degrés d’inclinaison à partir d’un repère, et une altitude fixés. À chaque passage il inversait le sens du virage, décrivant une série de huit horizontaux en s’efforçant de garder altitude et inclinaison. Une restitution de cet exercice, par le moniteur permettait de juger des progrès de l’élève dans la tenue de sa machine.

Je m’enquis de la date à laquelle je pourrais débuter.

- « Aho… revenez demain vers 9 heures, on verra ce que l’on pourra faire… »

L’aéroclub ne fonctionnait que les samedi et dimanche, quand les rapaces militaires de l’École de Chasse restaient au nid.

Ce rendez-vous donné d’une façon si légère allait être la cause d’un gag monstrueux.

Le lendemain j’arrivai très décontracté, mais en retard au rendez-vous.

J’aperçus un escogriffe qui du plus loin qu’il me vit agita les bras comme un sémaphore en me désignant le Piper Cub vu la veille. C’était l’un des jeunes moniteurs assistants. Nous ne nous connaissions pas…

Le gag en question vint de ce qu’un jeune pilote civil, après quelques séances en double commande, devait ce jour-là être lâché sur cet avion. Il aurait dû être prêt à voler à 9 heures. Son absence mit en route un engrenage fatal :

- « Vous êtes à la bourre, chef… Nedellec va être furax ! Sautez dans l’avion et dépêchez-vous de partir… ».

Je ne me fis pas prier et détalai rapidement. Il était 9 heures et 20 minutes. Sitôt en vol, je m’avisai de la présence de ce barographe et résolus de l’utiliser. À l’autre bout du terrain de Meknès existait une ancienne tour de contrôle qui culminait à 50 mètres environ. Je jugeai qu’elle me fournirait un repère parfait pour mes huit. Et voler à basse altitude était le bon moyen de ne pas en perdre dans les virages.

J’enclenchai l’enregistrement du barographe et entrepris de faire méticuleusement mes huit : pas difficile ! J’irai ensuite me décontracter à quelque distance, dans le djebel.

Alors que je venais de décoller, le jeune pilote prévu vint, en s’excusant de son retard, et le moniteur réalisa soudain… sa bévue, sans comprendre comment elle avait pu se produire.

Nedelec dans son bureau, s’énervait en entendant un bourdonnement répétitif dont il n’avait pas tout d’abord localisé la provenance. Puis à travers la fenêtre il observa l’étrange comportement de l’avion qui, à basse altitude, briquait consciencieusement le secteur de la vieille tour, accumulant les pétales d’une fleur imaginaire. Il bondit à l’extérieur et demanda au moniteur :

- « C’est quoi ce cirque ? »

On lui expliqua le peu que l’on savait, tout en désignant le jeune pilote.

- « Mais qui est le type dans MON avion ?? ».
- « Sais pas, jamais vu avant… mais celui-ci, par contre, devait être lâché ce matin ».

Stupeur.

- « Et en plus il est seul à bord ! »

Nedelec était du genre corpulent congestif, et craignant d’exploser regagna prestement sa tanière en agitant les mains au-dessus de la tête et en grommelant.

Je ramenai paisiblement l’avion à son parking. Le moniteur ébahi me dit :

- « J’espère qu’il est disponible ?... Nedellec va vous tuer ! On ne part pas comme cela en solo. Cela ne peut se faire et ne se fait pas !! »

Je commençai à réaliser qu’il y avait eu une grosse embrouille, et lui répondis :

- « Je serai lâché sur Spitfire dans quelques jours. Cela se peut et … se fera ».

Je le laissai pantois.

Quelques jours après ce lâché, je revins voir Nedellec pour m’excuser. Il m’écouta avec amusement. Visiblement il avait oublié les incongruités de l’incident précédent et sans doute débriefé les vrais responsables. C’était un vrai pilote, un professionnel réaliste.

- « Et ce Spit, me demanda-t-il ? »

J’eus l’occasion de faire encore deux vols sur le Piper Cub par beau temps calme : j’étais bercé par le ronronnement du moteur, et volai lentement à basse altitude, près des oiseaux, et répondant aux signes amicaux des terriens par un balancement des ailes. Du pur bonheur.

Puis je retournai vers mon monoplace mythique.

Maurice LARRAYADIEU

NB. J'ai connu Alain NEDELLEC, le fils du "grand" NEDELLEC.

Alain ROSSO Sam 21 Nov - 10:44

Oui j'ai répondu à ce monsieur, mais je n'ai pas eu de retour, tu as bien fait mon cher Jimmy. je n'ai pas de photos de Jean Nedelec de sa période militaire ,je l'ai orienté ce monsieur vers Gérard Piquemal ,son père fut un camarade de Jean Nedelec .
Je peux simplement dire que si je sais un peu faire voler un avion, des suites de mon apprentissage de pilote avec Jean Nedelec.
Sans plus.
Zizi

**Admin** Sam 21 Nov - 12:03

Salut les gars, salut vous deux...

C'est bien et réconfortant, ce retour vers ce passé que nous n'avons pas trop connu pour la raison simple... : trop jeune... Quel Dommage.

Merci à vous deux ... je vous estime et vous aime bien... flower

Alain G... :
A-t-on des références sur Mr Larrayadieu ou quelqu'un des siens...???
Quand tu écris dans ton dernier speetch... : NB. J'ai connu Alain NEDELLEC, le fils du "grand" NEDELLEC....
Parles tu de toi...???
Alain R... :
Je vais me rapprocher de ce Mr Lionel Persyn. Au cas où l'on découvrirait d'autres réponses concernant Alain Nedellec, on ne sait jamais.

Alain ROSSO Sam 21 Nov - 12:13

Sympa ta réponse, va sur le site HISTOIRES D'AVIATEURS tu auras des réponses , pour ma part je n'ai plus de nouvelles de La famille NEDELEC ,la fille Louisette plus de nouvelles, je ne suppose rien de ce qu'ils sont devenu . je vais voir.
Zizi

Grostefan Alain Sam 21 Nov - 12:58

ANDRÉ
Oui j'ai connu Alain NEDELEK (NEDELLEK?). La dernière fois que je l'ai vu c'était devant le marché central. Ensuite je ne sais pas ce qu'il est devenu. Francis GARCIA (paix à son âme) m'emmenait parfois faire un tour avion. On allait vers Sebaâ-Aîoun en faisant gaffe à la ligne de très haute tension. Et là aussi on pouvait rencontrer cet ALAIN-là.

Alain ROSSO Dim 22 Nov - 9:45

Dés mon retour en France je rechercherais par le service historique des Armées .
NEDELEC famille bretonne
Zizi

**Admin** Sam 5 Déc - 20:22

Alain ROSSO a écrit:Jimmy
Tu sais Mektoub, c'est vrai la Chasse c'est prestigieux mais il y a mieux ,le transport ,mais quand on est jeune on est C.., j'ai entendu "a oui branleur de manche", au début, ensuite ça s'efface, j'ai arrêté en juin 2011,j'ai exercé un métier sympa. Les noms que tu cites je ne les ai pas connue, pour moi a l'époque c'étaient des vieux ,surtout les pilotes de Chateaudun c'étaient tous la "classe" il en est qui volait dans la journée sur Fouga, Mirage III, sur Alouette II ou III et même sur DC3 des moustachus. j'ai toujours
entendu ce sont des pilotes convoyeur, mais des hommes extraordinaires, toujours une histoire à raconter, il ne faut pas oublier que ces seigneurs avaient pour la plupart voler 39/45 ,Indochine, Algerie et d'autres theâtres d'opérations, Enfin toujours le sourire. Mais l'Armée de l'Air je ne connais que ça c'est une très bonne Ecole. Comme je l'ai écrit plus haut, j'ai un très bon souvenir de Monsieur Andrivon qui était moniteur a l'Aéro Club. c'est lui qui m'a "relâché" sur Piper J3,après mes trois tours de piste en solo, je crois que même les petit oiseaux ne savaient voler comme moi. Quand on est jeune on est C.., Aller en AVANT MARCHE GAUCHE GAUCHE tu te souviens c'était plutôt "ARCHE" "TION" pour section. Bien a toi

Alain dit Zizi, mon ami,
Tu m'as réconforté avec ce message ci dessus...Pas de reproches à me faire... j'en aurai trop... Et puis, c'était il y a 59 ans...Pas de regret ... pas de remord... Mais P----n, quelle nostalgie... !!!
J'aurai commencé ma collection d'insignes par celle ci....

Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases - Page 35 Przopa11

La PM Air obtenue à la base de Meknès en 1955/56...

Alain ROSSO Dim 6 Déc - 12:03

Mon cher Jimmy,
J'ai une grande et énorme admiration pour tous ces gens de l'Aviation et des pilotes d'avant guerre ,surtout, le moyen de NAVIGATION de l'époque était la boussole, est arrivée le compas Anglais horizontal et ensuite le compas que nous connaissons à ce jour. Les moteurs à pistons avionnés sur le Nord 2501 très fiable je n'ai eu qu'un seul arret moteur, origine contact étouffoir électrique , le moteur à réaction jamais de problèmes ,turbine jamais de problème, aujourd'hui la navigation est relative à des affichages que la mémoire va te donner si tu commets une erreur de saisie la machine va te le dire , après la rotation passant 400 pieds tu enclenches le pilote automatique il va te faire la navigation, l'arrivée, l'approche, tu le désengages à la hauteur de décision, tu finis en manuel et tout va bien si tu respectes la machine et les normes (explication et chronologie simple) .Donc Merci à ces femmes et hommes qui m'ont permis de faire mon métier , de savoir et de connaitre peu de choses.
Il n'y a pas de bons pilotes , mais il y a que de vieux pilotes .
Dans l'Armée de l'Air : le bon pilote est au cimetière
le mauvais pilote se fait virer
le normal va à la retraite
cette année pas d'assemblée générale des pilotes de chasse ,assemblée en visioconférence ,je te communiquerai le compte rendu .

Bien à toi mon cher Jimmy

Zizi du quartier industriel château d'eau Meknès Maroc [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Alain ROSSO Dim 13 Déc - 10:49

Mon cher Jimmy,
La France a connue des génies dans le domaine aéronautique, notamment Emile DEWOITINE, l'avion Dewoitine 520 ,hélas j'aurai bien voulu voler avec cette avion .sans commentaires sur la disparition de cette machine .Après il y a eu d'autres constructeurs même méthode pour les éloigner ,ils étaient encombrant ?il fallait laisser la place,? Pour la qualification hydravion voir au Canada ,je ne sais pas si le Cessna 182 équipé de flotteurs est toujours en Corse il y avait un pilote instructeur qui délivrait la qualification .
portez vous bien, pour nous tout va bien.
Zizi

Alain ROSSO Mer 30 Déc - 16:13

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Pour le plaisir il ne reste que le planeur ZIzi

**Admin** Ven 1 Jan - 16:36

Mon Alain-dit-Zizi,

Tes 2 dernières photos avec le planeur me font regretter le passage de ma vie où j'ai raté mon option vol à voile.
Moins d'1 an après mon arrivée à Rochefort sur Mer (19 ans et cabot chef), je me suis inscrit à un stage avec 2 potes. Cela se passait sur l'immense terrain, avec l'Aéro Navale juste à côté, qui était cerné par le fleuve Charente...
J'étais bien parti pour continuer. Décollage par treuillage. durée de vol, presque 1 heure... C'était très bruyant (les sifflements ...) On se gelait les c..... choses de la vie, mais c'était enivrant.. et qui plus est...., c'était gratuit...!!!
Fin de stage début 59 (Equipements, appareils de bord). Mutation à Châteaudun, en Eure et Loir où il n'y avait plus de "voile", déplacé à Chartres... Je me suis rabattu vers le Judo...
Pour la fin de l'histoire.... je me suis massacré le coude à Orléans fin 60, au championnat de France militaire... ( ceinture bleue contre ceinture noire) Fini le judo... coude handicapé à vie... Sad

Alain ROSSO Sam 2 Jan - 17:57

Mon cher Jimmy ,
Pas de regrets c'est toujours comme ça ,ont ne décide pas toujours et ne ne contrarie pas le MEKTOUB ,les choses se font normalement, celui qui force le destin, dans bien souvent des cas cela se termine en catastrophe. J'ai connaissance de certain cas,
ne pas être en forme pour effectuer une mission ,qui se termine en catastrophe avec en finale une fuite d'huile énorme, de l'huile partout à ne plus avoir de visibilité ,mais va savoir pourquoi être haut qui normalement impose une remise de puissance pour se représenté ,mais ce qui a permis de passer les clôtures de la base avec le moteur en croix, poser l'avion avec un Badin comateux ,et par chance ne rien casser, moralité ?.

Avant l'heure c'est pas l'heure
L'heure c'est l'heure
Après l'heure c'est plus l'heure
Zizi

**Admin** Sam 16 Jan - 22:04

Zizi,

Tu es impressionnant.... On dirait que tu es plus grand que le planeur sunny

**Admin** Sam 16 Jan - 22:06

Déjà parues

Quelques vues aériennes datant de 1920 et 30...J'ai essayé en vain de recadrer la photo avec l'actuel sur Google earth... Beaucoup d'anciens hangars ont été démolis.

On peut lire la date, l'heure, l'altitude (400m.), les noms du pilote et co-pilote... Lt ROY et Cal Hacquin de la prise de vue. Les oliviers derrière les hangars peuvent faire supposer qu'ils nous dirigent vers le camp Mézergues et la ville...

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1935 environ. A mon avis, devant nous, un peu à gauche débute l'avenue de la gare... Toujours à mon avis, on distingue le café du Bordeaux et la guiguette à côté, la CTM décalée plus haut, et la future avenue Lyautey qui passe sur le pont du chemin de fer...Qui peut confirmer...???

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1920 - Le plateau d'Hamria commence à se définir...

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PRIM Pierre Ven 12 Mar - 15:37

Bonjour

Quelqu'un d'entre vous aurait-il connu un pilote instructeur du nom de Jean-Pierre LAIGNEL ?
Il était sur la base entre 52 et 55

**Admin** Mer 24 Mar - 17:40

Salut Pierre,

J'ai adressé un message à 2 collègues connaissant l'aviation de Meknès, au sujet de ta demande.
En espérant que tu as eu une réponse. Le temps qui passe fait son œuvre inexorablement....

**Admin** Mar 20 Avr - 22:27

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La Base Ecole de Meknès vers 1950

Alain ROSSO Ven 30 Avr - 1:31

Les bâtiments école et derrière les hangars 50/50. En 1950 la nouvelle piste était en construction entreprise Lachese et Botella "La STARS'' bureaux boulevard de Paris ainsi que les nouveaux bâtiments de casernement.
Bien à toi la chasse B.....L
amitiés
Zizi

**Admin** Jeu 6 Mai - 19:10

Avions à Meknès

Le Vultee BT-13 était un avion d’entraînement de base qui servit à la formation de nombreux pilotes de chasse pendant la Seconde Guerre mondiale. Il suivait dans la progression les premiers pas sur les PT-17 "Kaydet" et avant la transformation sur les avions d’arme.
Le BT-13 avait un moteur plus puissant et était plus rapide et plus lourd

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Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

**Admin** Jeu 6 Mai - 19:57

La patrouille de Meknès

Une arrivée marque un tournant à Meknès. Celle de Marcel Charollais qui venait de la Patrouille d’Étampes. Le champion de voltige en parle dans ses mémoires, Pour l’amour du ciel (Les éditions de l’officine).
“En décembre 1952, lors d’un vol en patrouille à deux, étant équipier de Parodi, je le vois me faire un petit signe de la main en forme de looping. Il prend sa vitesse en piquant légèrement et à la radio je l’entends dire Top. C’est parti pour la boucle et cela me parait tellement doux et facile de le suivre que je ne bouge pas d’un poil. Je découvre avec étonnement que c’est beaucoup plus facile que sur "Stampe.” Un tonneau succède à la boucle Et l’envie de recommencer.

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Inspection avant le départ en T-33.

Roger Parodi : https://aeroplanedetouraine.fr/roger-parodi-souvenirs/

**Admin** Dim 23 Mai - 14:24

1955 environ - Quelques avions connus pris sur la Base de Meknès.... Pour le souvenir sunny

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Au 1er plan, ces baraques en tôle me rappellent celles où l'on préparait la PM Air

**Admin** Dim 23 Mai - 14:26

Pour le souvenir...

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**Admin** Dim 23 Mai - 14:28

Pour le souvenir...

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