Aviation Autres Avions et Bases 2

Alain ROSSO a écrit:          Le camarade Francis GUIEN de Meknès certains ont connu ,il s'était accordé une bonne année en France avant de lancer la culture de la banane à Agadir, j'ai placé cette photo qui a été prise en 1973 dans la rubrique Aéronautique la R4 était la voiture de la société que j'avais crée avec un ami de CASABLANCA .Nous vendions les Avions de l'Aérospatiale, et mon "dada" le Planeur. Nous avions une unité de maintenance, en tant que pilote Aérospatiale je faisais les vols et les démonstrations ,sommairement expliqué .

Salut Alain (Zizi)
Merci pour cette info et BRAVO pour ta carrière dans l'Aéronautique dont tu n'en avais jamais parlé jusqu'à présent... Je ne connais pas Francis Guien. L'aurais tu, toi, connu jeune à Meknès..???
Quelle belle carrière vous avez fait Jean Filliot et Toi...
Vous enrichissez cette rubrique... Merci encore.

Jean Filliot a écrit:Un travail aérien surprenant que vous ne soupçonniez pas et que j’ai pourtant pratiqué......

Merci Jean et Bravo pour ces infos....

Avec Francis nous fréquentions l'Aéro Club ,il était membre depuis 1954 peut être même avant nous étions très copain ,quand il était chef de culture dans le Gharb il avait une grande villa ou nous passions de bonnes soirées barbecue ,sa voiture était une Renault JUVA 4 ET comme le pont arrière était bruyant il mélangeait l'huile avec un peu de SON ,ça fonctionnait ,Francis était un très bon mécanicien. c'est lui qui a mis en place la culture de la banane a Agadir .
Zizi

Oui Francis GUIEN a travaillé sur deux fermes autour d'Agadir. Il s'est occupé du montage des serres de 1 hectare chacune avec le système d'arrosage par brumisation et de la plantation des bananiers. Il gérait ces deux fermes pour un marocain important de Casa (je crois) soit une quarantaine de serres en tout. Moi j'étais déjà en France mais je partais chaque été en vacances à Meknès. J'en profitais pour aller voir Francis pour quelques jours. Je revenais toujours avec un régime de bananes entier. A cette époque il avait une 405 Peugeot diésel de service.
Ensuite il a été en Espagne. Lors de mon passage pour le Maroc je m'arrêtais et nous dînions ensemble puis il me faisait visiter les alentours. Même topo au retour du Maroc. Un jour finalement il a décidé de s'installer à Perpignan où il s'est fait construire une belle villa sur un terrain de 2500 M2 clôturé par un mur. Il s'était fait creuser un puits et avait donc son eau potable personnelle. C'était un chic type qui respectait la parole donnée. Il est décédé subitement malheureusement en l'absence de son  épouse.

Francis gérait les deux fermes de la famille Bahghaoui qui est lui aussi DCD depuis de très nombreuses années, je l'ai déjà écrit son père et mon père étaient très copains, à Meknès quand j'étais moniteur sur la base et l'Aéro Club, nous passions de bonnes soirées à l'HACIENDA, c'étais pratiquement la fête tous les soirs, les lendemain étaient souvent difficile, mais nous étions jeunes, les fins de semaine nous les passions dans sa villa, il achetait un quart de mouton, le barbecue marchait plein tube.
Francis était généreux et de parole, paix à son âme.
Zizi

ZIZI
Je suis tout à fait d'accord avec toi. La dernière fois que je l'ai vu à Perpignan il marchait difficilement à petits pas. Il me disait avoir mal aux jambes. Il n'avait plus la force ni l'envie de s'occuper de la propreté du terrain entourant sa jolie villa. Il y avait planté quelques cactus sur lesquels des figues rosissaient. Les mauvaises herbes commençaient à envahir de-ci de-là. Il n'avait plus l'envie non plus de faire nettoyer son puits qui l'alimentait en eau potable.
Avant de nous mettre à table c'était toujours l'apéro. Au choix : Pastis ou Whisky avec glaçons, olives et amuse-gueules salés (amuse-bouches pour les"gens bien").
Quand je pense à lui je pense à toi car en effet comme lui tu es généreux, bon vivant, sérieux dans le travail et respectueux de la parole donnée. 
Le proverbe "C'est quand on est dans l'embarras que l'on reconnaît ses vrais amis" se justifie pleinement ici.

Alain
Merci Alain j'apprécie beaucoup.
Effectivement ,nous nous appelions très souvent, j'ai senti qu'il y avait quelque choses qui n'allaient plus, c'était très espacé entre les appels ,c'était surtout son épouse qui répondait, il n'osait plus vouloir me parler par pudeur du fait de son état, nous étions très proche. Il se servait très souvent de sa pompe ,je l'ai toujours connu avec sa pompe.
Tout les deux on riaient souvent de son mariage qui a tenu 8 jours.
Zizi

ZIZI
Je dois avoir quelque part une photo à la plage où il y avait son ex-épouse. Il était mince à l'époque. Mais pour retrouver cette photo ça va être du sport….

Alain 
Avec plaisir pour la photo
Zizi

Alain, as tu connu les frères GUILLERMIN qui étaient agriculteur à Boufekrane il avait entre autre louer la ferme de monsieur Maire.
Julien l'ainé avait été breveté pilote de chasse aux Etats Unis en 1945 juste à la fin de la guerre 39/45, son frère Henri était pilote de char durant la guerre ,il était GIG. Julien l'ainé en 1964/65/66 a été chef pilote de l'Aéro Club de Meknès, Henri et son épouse avait un appartement aux Anciens Combattant ,les parents de Marcelle étaient propriétaire de l'hôtel les GAMBUSIAS à Skhirat ou le Roi Mohammed V passait avec ses enfants tous les Week End, elle était née en 1931,Marceel à passé sa jeunesse avec ses sœurs avec famille Royal, surtout avec le Prince héritier Moulay Hassan qui était toujours très proche de Marcelle et Henri ,devenu Roi il s'inquiétait toujours de leur situation, en rentrant en France en juillet 1966 ils avaient acheté un propriété de 120 hectares dans le Lauraguais ,il avait le même notaire que le ROI.
Marcelle est Décédé cette nuit a l'âge de 90 ans, nous étions très proche depuis 60 ans d'amitié ma première épouse avait eu ses deux enfants en classe ,Marcelle m'avait présenté mon épouse Charlotte .je suis très affecté par sa disparition. 
Zizi

Zizi,
Je ne connais pas, mais je partage tout de même ton émotion...

ZIZI
GUILLERMIN je le connaissais par oui-dire mais pas personnellement. La disparition de Marcelle te touche énormément car vous étiez proches. Je compatis à ta tristesse tout en souhaitant que Marcelle repose en paix.

Alain ,
c'est je pense notre camarade disparu Francis qu'i repose en paix qui a du t'en parler ,Julien, Francis, et moi ,étions le trio de l'Aero Club et de chez Jeannot ,il y avait de temps en temps Monsieur CORBIC, le Capitaine Commandant la 2eme BEFRA de Meknès, Jeannot était heureux d'avoir les pilotes à L'Hacienda ,il me disait souvent ,tu sais Zizi ça me rappel le MILK BAR de l'avenue Lafayette.  Aujourd'hui il nous ne sommes plus nombreux pour se rappeler ce temps.
Bien à toi
Zizi

ZIZI poursuivi
Ce brave Jeannot de l'Hacienda, je  m'arrêtais toujours pour le voir en Espagne dans son petit restaurant à Fuengirola. Son restaurant s'appelait le "Sin Igual" (le sans égal). Jacqueline son épouse est décédée la première puis lui a suivi un peu plus tard. Ses deux fils ont continué à gérer le restaurant.
Le père de Jacqueline (M. MARTY) s'occupait du parc automobile de S.M. Mohamed V puis a poursuivi avec S.M. Hassan II.

Alain ,
Son restaurant est très sympa, nous nous arrêtions souvent, nos faisions un passage tout les trois mois, Jeannot et Jacqueline très agréable, son père était effectivement chef de garage du Palais Royal ,il avait comme adjoint un A/C du matériel militaire du nom de Crosnier. Lors d'un prochain France Maroc via l'Espagne nous nous y arrêterons . hélas notre carnet d'adresses se vide .
Zizi

ZIZI
Une année Jaqueline nous avait demandé de lui ramener deux petits coussins brodés marocains. C'est ce que nous avions fait au retour du Maroc. Elle voulait nous rembourser, elle insistait. Il n'en était pas question car pour nous c'était l'occasion de leur offrir quelque chose.

AIRBUS, A350 Vol Patrouille


Cette magnifique prestation a été réalisée le 29/09/2014 par les génies de l'aéronautique d'AIRBUS : Cinq avions d'essai A350-XWB en "escadrille" au-dessus de l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
Malgré une météo assez défavorable, l'image qu'attendaient les "spotters", ces photographes spécialisés dans les images d'aéronautique, prévue vers 11 heures a été réalisée en fait à 12h30.
Par Fabrice Valery - Publié le 29/09/2014 à 10:15 Mis à jour le 30/07/2015 à 09:43
Production : Master Films (Delphine Comin)
Réalisateur : Joël Montagu

 DC 3 - 1953                  
  On en voit pas souvent - Un Hurel Dubois HD 34 F-BICS de l’IGN à Maison-Blanche
  SO 30P Bretagne d’Air Atlas à Casablanca-Cazes. Air Atlas est parmi les rares compagnies à avoir
exploité cet avion
      Marrakech - 7 mai 1929

Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
P. Jarrige

Salut Alain G

Il faut dormir le matin...!!!

J'ai eu le plaisir d'être invité à un petit vol d'essai à Châteaudun. On a une curieuse impression lorsque l'on s'approche de lui. Il donne l'impression d'être immense. En contre partie, on y était à l'aise et il n'avait besoin que d'une petite piste d'atterrissage.
Le Hurel-Dubois HD-34 est un avion civil français construit par la société Hurel-Dubois en 1956. C'est un bimoteur monoplan contreventé à train tricycle dont seule la roue avant est escamotable.
Il fit son premier vol le 26 février 1957. 8 exemplaires ont été construits et livrés à l'Institut géographique national français pour les relevés cartographiques par photographie aérienne.
Son originalité est son aile haute très fine et à grand allongement qui lui permettait des vols de longue durée avec une grande stabilité ainsi que des caractéristiques de décollage et atterrissage courts.

Une cinquantaine de pages d'avions principalement dans le Pacifique pendant la guerre. Un autre lien que m'avait envoyé Bernard Crusset (à la bonne époque...), afin d'exploiter les pages...Une 50taine de pages sur l'aviation américaine en Europe et ailleurs.... Pour celui qui aime, ça vaut le coup...


Envoi de Bernard Crusset en 2019
Mission4today.com
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Amicalement Bernard

Merci Pierre pour ces 2 photos....
Beau souvenir.

Raconter c’est revivre...
la Bolivie a  utilisé le glyphosate pour lutter contre le narcotrafic par « fumigation » aérienne des cultures illicites d’arbres à coca. Je vous ai déjà parlé de cette  campagne à laquelle j ‘ai participé.               ( Fumigation est le mot employé en amerique du sud pour parler d’épandage ).
Comme je vous sais toutes et tous passionnés d’avion , J’ai eu envie de satisfaire , modestement, votre curiosité de pilotes en vous racontant dans quelles conditions nous volions, sans pour autant entrer dans les détails techniques.
Plantons le décors :
Notre terrain, sur les hauteurs de  Cochabamba , était à une altitude de 2800 mètres . Nous pratiquions les aspersions de glyphosate sur des plantations de cocaiers ( ou arbres à coca ) situées dans des vallées de montagnes à une altitude entre 3400 et 3900 mètres entourées de sommets de cinq à six mille mètres.
Nous avions deux THRUSH COMMANDER de 600 CV  ( 600 CV au niveau de la mer ) mais qui n’en faisaient  que 450 à l’altitude du terrain. Les TRUSH, chargés de 1200 litres de glyphosate et de 400 litres de carburant, avaient un poids total au décollage d’un peu plus de trois tonnes. Le plafond des TRUSH était d’environ 4500 mètres. La distance de décollage qui était de 800 mètres  (au niveau de la mer)  devenait, sur notre terrain en herbe et par des températures moyennes de 27 degrés , supérieure à 2000 mètres.
Nous n’avions pas de piste définie sur le terrain  ce qui nous permettait  de toujours décoller face au vent et donc de n’avoir pas à nous battre avec des vents de travers. Les TRUSH  à leur poids maximum ne prenaient que très lentement  de la vitesse et si les commandes de direction et de profondeur, dans le souffle de l’hélice, repondaient assez bien , ce n’était pas du tout le cas pour les ailerons.
 
Voilà pour le décors.
 
Les missions :
 
Le matin quand nous arrivions, nous prenions le café avec Mario notre mécanitien, ensuite nous passions aux choses sérieuses :  étude de la vallée de montagne « au menu » pour la journée .
Le GPS n’existait pas à cette époque  alors  nous naviguions avec des cartes de l’armée Boliviennes qui étaient les seules existantes concernant le relief  des  montagnes et qui étaient relativement précises, je dis bien relativement précises mais jamais complètes.
Et puis, le départ :
Mario avait deja préparé les avions  :
 
-        Aujourd’hui Je ne vous ai mis que 900  litres de glypho,  les cultures de la vallée ou vous allez sont entre 3600 et 3800 et vous serez peut être amenés à grimper à 4000  alors avec le full trémie ça risquerait d’être un peu juste..... J’a verifié l’oxygène,  c’est OK, les moteurs sont chauds, les  commandes de pas d’hélice OK , les pleins OK, c’est tout bon les gars ...
Concernant le glyphosate, c’était un produit combustible , les particules finement divisées de ce produit pouvaient former des mélanges explosifs avec l'air, surtout si l’on considère la proximité des gaz d’échappement moteur  et des  rampes d’aspersion. Bien sûr , pour diminuer  ces risques, il y avait un additif  que Mario mélangeait savamment.
Quant à l’oxygène, malgré l’entrainement que nous avions des vols en altitude, nous n’étions pas à l’abrit d’une hypoxie  qui pouvait nous amener à avoir des troubles visuels et comportementaux, c’est pourquoi nous disposions  à bord d’un masque à oxygene que  nous utilisions systématiquement au dessus de 3000 mètres.
Les missions se faisaient toujours avec les  deux avions, pour des raisons de securité bien sûr,  mais aussi pour éffectuer le plus rapidement possible les aspersions et éviter ainsi de rester trop longtemps sur la plantation  car les cocaléros étaient prompt à défendre leur « trésor  ».
Le décollage était  toujour un peu « poussif » et le taux de montée relativement faible. Personnellement j’appréhendais  ces décollages où  l’avion avait du mal à s’arracher du sol.  Ensuite nous  mettions le cap sur la vallée que nous atteignions, en général,  en une demi-heure ou une heure de vol.
Pour celles et ceux qui n’ont jamais pratiqué le vol de montagne :
En vallée de montagne il est  difficile, pour ne pas dire impossible,  de trouver des références extérieurs, l'horizon est le plus souvent une ligne de crêtes jamais  rectiligne, et de toute façon haute.  Du fait de l'absence d'un horizon  comme en plaine, l'utilisation de l'horizon artificiel ( combiné à la bille ) devient  d’une importance CAPITALE.
En fait, nous  combinions  du vol  VFR  ( pour l’altitude de vol au dessus des plantations, les obstacles , l’espacement avec l’autre avion etc...)  avec  du vol IFR ( maitrise du vol ). Cette pratique demandait  un grand entrainement, le plus difficile étant  d’ arriver à  faire TOTALEMENT confiance aux instruments ( pour le pilotage )  malgré les  illusions visuelles extérieures . Il faut  que cette confiance aux instruments l’emporte INSTINCTIVEMENT sur les  impréssions visuelles extérieures auquelles nous sommes tous familiarisés,  pas le temps de se poser des questions ou d’avoir une quelconque hésitation  pour nous qui volions à deux ou trois  mètres au dessus des plantations , généralement  en escalier et à une vitesse de près de 170 kmh. Cette « confiance instinctive » était VITALE pour nous. Nous effectuions les passages l’un derrière l’autre, chacun au dessus de son escalier donc espacés horizontalement d’une vingtaine de mètres. Le suivant volait sur l’escaler supérieur plus haut de cinq mètres environ et en arrière d’une trentaine de mètres.  Cette disposition évitait au suivant de recevoir des projections de glyphosate du leader. Les passages se faisaient toujours en commençant par le haut des plantations donc à l’altitude la plus élevée, ceci pour faire des virages de fin de passages en descendant et non en montant. Une technique de fumigation  totalement différente de celle utilisée en plaine,
Il fallait donc avoir, en PERMANANCE  un oeil sur l’horizon artificiel et la bille et l’autre sur les cultures , le relief et l’autre  avion , EXTENUANT physiquement et psychiquement.
A cette altitude, les rayons de virage étaient superieurs à ceux en plaine et les demi-tours en bouts de passages étaient très difficiles et risqués surtout dans les vallées montantes, ce qui était pratiquement toujours le cas.
Il était toutefois très agréable de sentir l’avion avoir un comportement de plus en plus plus sain et donc de plus en plus facile à piloter  au fur et à mesure que nous vidions la tremie  et le reservoir de carburant.
Le retour était une promenade bien sûr et  généralement nous nous posions face au hangard, à celui qui s’en approcherait au  plus près avec le moins de roulage possible, ce qui avait le don de mettre Mario en colère ;
-        « un jour il y a bien un  con qui finira par traverser le hangar ... »
C’était notre moment de décompression ...
Je ne vous cacherais pas, pour finir,  que les paysages étaient grandioses et que  nous étions un peu des privilégiés.
Voila des souvenirs que j’ai voulu vous faire partager, modestement,  et puis, Raconter c’est revivre...
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Salut JEAN

Merci de nous faire partager ce souvenir. 
Signé: 
Lucien, un ancien(mais pas très brillant) élève de ton père  à l'école des Aït Yazem dans les années 40/44 par là.