Les Cies Générales de Navigation

André
Tu as oublié le plus beau, commandé par l'Amiral Platon, mais tu es tout excusé car il est d'avant 1944.
Le voici, peint par Valès, grande HST en possession de mon frère bertrand.

Trop tard Alain et Lucien......

A Xavier le pompon...!!!

L'Iméréthie


1912 - L'Iméréthie débarque à Casablanca les 1ères troupes françaises ...

16 février 1912 – ▼▼▼   ▲▲▲ Marseille – Embarquement à bord de l’Iméréthie de la 1re section d’aviation en partance pour le Maroc


Paquebot mixte de la Compagnie Paquet, premier du nom.  Le 02.07.1903, il est lancé sous le nom de Iméréthie à La Seyne sur Mer.
1906 : transformations importantes, modification de silhouette avec surélévation de la moitié arrière du château central et suppression des cornes de mâts
03.04.1916 : abordé dans la nuit du 02 au 03 par le croiseur protégé (de type Friant) français Cassard au cap Bou el Ham qui tente de le prendre en remorque pour l’échouer, mais il coule par 20 mètres de fond à 10 milles au sud de Larache.
A servi aux transports des troupes françaises venant de France.

LUCIEN
C'est sciemment que j'ai reporté ce qui est écrit sur la carte-pub.
Initialement je voulais poster ça dans "PUBS" mais cette rubrique est verrouillée car arrivée à son trop-plein.
Tu connais donc la place Stanislas...

Cette affiche date de 1920....Elle date du temps de la création de la Cie franco-espagnole des CF du Tanger-Fès.
Elle a fait l'objet de discussions en des temps plus reculés...Son créateur n'est autre que "Maurice Romberg De Vaucorbeil" (....SVP....)
( peintre orientaliste français - 1862–1943)
La rubrique 1 est effectivement verrouillée, mais elle a été remplacée en son temps par la 2...le 2 octobre 2013 pour être précis... Wouaff, wouaff...
Pourquoi retrouve-t-on la"Pub 1  archivée " sur la page de garde...??? parce que cela permet de se rappeler qu'elles existent et que l'on peut les ouvrir à volonté dans les cas de recherches...Cela évitera peut être des discussions....      

                       
Immeuble de la Cie paquet à Casablanca - architecte Mr Gourdain -

Le paquebot "l'Iméréthie"


Paquebot mixte de la Compagnie Paquet, premier du nom.  
Le 02.07.1903, il est lancé sous le nom de Iméréthie à La Seyne sur Mer.
1906 : transformations importantes, modification de silhouette avec surélévation de la moitié arrière du château central et suppression des cornes de mâts
03.04.1916 : abordé dans la nuit du 02 au 03 par le croiseur protégé (de type Friant) français Cassard au cap Bou el Ham qui tente de le prendre en remorque pour l’échouer, mais il coule par 20 mètres de fond à 10 milles au sud de Larache.
A servi aux transports des troupes françaises venant de France.

Voici le récit du naufrage d'après les archives du Service Historique de la Marine  

"Le vapeur était parti de Tanger le 2 Avril à 15h15 pour Casablanca. Au coucher du soleil, il alluma ses deux feux de côté, vert et rouge, et son feu blanc de misaine. Ces feux étaient vérifiés toutes les heures par l'homme de vigie et à chaque changement de quart par l'officier.

Vers 23h30, l'officier de quart distingua devant lui, à 20° sur Td environ et à faible distance un navire sans feux. Il essaya immédiatement de venir sur bd pour s'en écarter et mit la barre toute à gauche. Le mouvement était à peine commencé quand l'abordage se produisit. Le paquebot fut atteint par tribord à hauteur des machines et chaufferies. Le choc fut très violent. Les compartiments des machines, des chaufferies et des dynamos furent aussitôt envahis par l'eau. La machine stoppa d'elle même et les lumières s'éteignirent. Le choc produit avait aussi brisé les récipients des accumulateurs actionnant la TSF. Aucune communication n'était plus possible.

Le navire abordeur, pour se décoller, fit arrière, mais au moment où les deux navires se séparaient, son éperon avant, tordu par le choc, vint heurter l'Iméréthie à hauteur de la cale 4, occasionnant une voie d'eau dans ce compartiment respecté par le premier abordage, et arrachant sur la dunette une baleinière et ses bossoirs.

Aussitôt après l'abordage, les cales sont immédiatement sondées, les portes étanches du tunnel fermées. L'équipage se porte aux postes d'abandon et prend les mesures pour évacuer les passagers.

3 Avril à 01h30
Le transbordement du personnel est terminé. Le commandant a quitté le bord le dernier.

04h45 - 06h00 Abordé et abordeur sont enveloppés par une brume épaisse empêchant toute manoeuvre.

O8h00 On décide de remorquer l'Iméréthie qui reste droit. Le paquebot est à la remorque du Cassard qui fait route sur Larache à 5,5 nds.L'eau monte dans les compartiments envahis et une équipe de mécaniciens revient sur le paquebot pour mettre en marche une grosse pompe de cale. En vain.
L'Iméréthie continuant à s'enfoncer on met le cap perpendiculaire à la côte pour arriver plus vite sur des petits fonds.  

15h25 On est à 1 mille de la plage quand on file brusquement la remorque par le bout. L'Iméréthie est alors retenu par une remorque de 150 m traînant sur le fond. On envoie une embarcation pour couper l'aussière et permettre au bâtiment de dériver, mais le capitaine préfère mouiller bâbord pour que le paquebot n'aille pas s'échouer sur des petits fonds où il serait brisé par la houle.

19h10 Le Cassard remet en route et laisse l'Iméréthie à la garde du Cosmao (aviso) . Mais peu de temps après, il s'enfonce par l'arrière, s'incline sur tribord et disparait."

L'Iméréthie avait bel et bien été abordé par le croiseur Cassard qui se rendait de Casablanca à Tanger, tous feux éteints, à 11 nds.
Son commandant, le capitaine de frégate Franques avait toutefois donné des ordres précis pour s'écarter de la route de tout bâtiment rencontré et allumer les feux si nécessaire.
On ne sait exactement ce qui s'est passé et l'enquête donna lieu à des accusations réciproques.

La commission d'enquête émit toutefois les avis suivants :

- l'abordage eût certainement été évité si l'officier de quart du Cassard avait allumé ses feux de route comme le prévoyait les ordres du commandant

- la responsabilité du capitaine et de l'équipage de l'Iméréthie était absolument dégagée de la perte du bâtiment tant avant qu'après l'abordage. Le commandant Got, de l'Iméréthie, conservait son brevet et la possibilité de commander.


http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/imerethie-compagnie-paquet-sujet_302_1.htm

A la fin de 1946, les USA vont mettre à la disposition des anciens alliés un grand nombre de liberty-ships, afin de reconstituer provisoirement des flottes commerciales décimées par la guerre. Ces navires, construits très rapidement pour permettre le transport de matériel et de troupes entre les USA et l'Europe, étaient devenus inutiles et encombrants pour les américains, et par contre devenaient indispensables aux états européens. La France va bénéficier de cette aide dans le cadre du plan Marshal, recevant 76 de ces navires, qu'elle met ensuite à la disposition des armateurs. Les Messageries Maritimes vont pouvoir bénéficier de 19 d'entre eux.
A l'automne 1946, la compagnie va donc envoyer aux Etats-Unis, 500 marins et officiers pour prendre possession des navires qui lui sont assignés. Ils vont embarquer à bord de l'ATHOS II, un des rares paquebots ayant survécu au conflit, et c'est le récit de ce voyage mouvementé que vous pouvez lire ci-dessous, grâce au travail du Commandant Claude Petrelluzzi qui a exhumé le rapport de ce voyage aux archives de la CCIMP.

     1957 - Agadir et le port..
     1925 - le port de Casablanca
    1925 - le paquebot "maréchal Lyautey " à Casa
      1931 - "Le Nicolas Paquet"  de la LA CIE DE NAVIGATION PAQUET
Compagnie de navigation marocaine et arménienne. N. Paquet et C°.
En 1913, la Compagnie Paquet a décidé de porter à quatre le nombre de ses départs rapides sur Tanger et Casablanca. La « Chaouïa » et le « Doukkala » sont spécialement affectés à ces services ; les départs de Marseille auront lieu les 1er , 9, 16, 24 de chaque mois et le voyage durera moins de trois jours.
La compagnie assurera, en outre, deux départs commerciaux les 12 et 27, desservant tous les ports de la côte marocaine.

Une photo insolite trouvée, toujours de la même façon sur le NET, c'est à dire en déroulant les écrans...

Une Surprise...: La photo ci dessous. Légendée seulement par ces quelques mots laconiques...: "Cie Paquet 1940", sans précisions autres...

Apparemment 2 bateaux vont couler. Pour moi, l'un des 2 a éperonné l'autre; mais lequel...??? Surprenante cette photo. Mer calme. Pas loin d'une côte. Beau temps. On a l'impression que l'image est prise au ralenti, comme pour bien réussir la photo, la poupe en l'air...
Photo trouvée dans des pages sur le Maroc, perdues au milieu de douars, des années 30/40.

La situation : Pleine nuit, 1939/1940, J'ai voulu en savoir d'avantage, la Cie Paquet.....un éperonnage de 2 bateaux près d'une côte, voici l'historique...
La côte en question ...: Gibraltar. Le bateau Cie Paquet...: Le Chella. Le bateau qui a éperonné ...: Le Kingston-Cornélian battant pavillon britanique.
L'affaire a bien été réelle. Voici...:
Le Chella, vu côté proue et encore intact...

Un complètement d'enquête sur cette affaire qui rappelle qu'un certain Céline raconte lui aussi cet épisode.

"Après la déclaration de guerre de 1939, Louis-Ferdinand Céline «va vivre un épisode bouffon, très célinien. En septembre, il devient médecin maritime pour la compagnie Paquet. Il embarque donc sur le Chella, qui assure la ligne vers le Maroc. Mais dans la nuit du 5 au 6 janvier 1940 devant Gibraltar, le navire éperonne par mégarde un aviso britannique. Il y a vingt-sept morts du côté anglais et le docteur Destouches (vrai nom de Céline) soigne les victimes. Le Chella rallie tant bien que mal Marseille.» (François Gibautlt, dans Lire hors-série n°7)"

""Le 5 : Le paquebot français Chella éperonne un torpilleur anglais près du rocher de Gibraltar. Louis-Ferdinand Céline s'y trouvait depuis le 1er décembre en qualité de médecin de bord. Son nom n'est pas mentionné par la presse car l'écrivain avait veillé à se faire enregistrer sous le seul nom de Destouches.""[/b]

Les Insignes des destroyers d'escorte - 1944-1972
construits par les américains pour la Marine Française

Mais non, mais non, mon ami Xavier.... Je ne l'ai pas oublié... C'est tout simplement parce que le "Fantasque" ne faisait pas partie des 14 destroyers construits pas les américains et livrés à la France en 2 livraisons...

Le Destroyer français Le fantasque est devenu après refonte et reclassement en croiseur léger, le contre-torpilleur Le Fantasque...
Le voici lors d'essais à Casco Bay le 13 juin 1943, photographié depuis un avion de l'US Navy et son nouvel insigne.
...

Pour la suite des "Insignes des destroyers d'escorte construits par les américains en 1944" pour la Marine française, j'en ai retrouvé quelques autres faisant partie de la liste des 14.




Les destroyers "Malgache", "Kabyle", "Sakalave", "Touareg", "Hova", "Bambara"...,

          Une vue du port en 1913....

    Le "Maréchal Lyautey" au port
      l'élégant "ville de Bordeaux"
    "Le Lyautey", fin des années 1950  - un clic sur la photo...

          Belle image d'époque...
                 
▲▲▲ Le paquebot Azrou ▼▼▼ 
 

La Cie Paquet

Elle reliait Marseille au Sénégal, via Casablanca. Pour les nostalgiques  à la recherche de ce temps merveilleux, on peut s'offrir l'un des seul ouvrage racontant l’histoire de cette compagnie dont beaucoup de passagers  ont emprunté les paquebots...En voici la référence pour ceux que cela intéresse :
« Histoire de la Compagnie de Navigation Paquet et des relations maritimes France-Maroc-Levant-Sénégal de 1862 à nos jours » de Bernard Bernadac et Pierre Gallocher ; 1991, 418 pages 22x30,5 cm - Librairie de la Mer - 16 Avenue Félix Faure

Le port de Casablanca fut de tout temps et jusqu’en 1932, année de la mise en service du môle de commerce, un port à barcasses. C’est à dire que les marchandises étaient d’abord descendues dans des chalands menés à la rame, ils gagnaient le rivage où les cargaisons étaient alors débarquées.
  Casablanca en 1934

Paquebot "Ile de France"




L’Île-de-France est un paquebot construit en 1927 par les Chantiers de Penhoët de Saint-Nazaire pour la Compagnie générale transatlantique. Il est détruit à Osaka en 1959 après avoir été utilisé pour le tournage du film Panique à bord.
Son histoire est marquée par plusieurs événements dont sa participation à la Seconde Guerre mondiale et deux sauvetages dans l’océan Atlantique.

     

A gauche ,l'AZROU...Vous remarquerez que sur les photos "noir et blanc", les cheminées fument .....noir; sur les aquarelles en couleurs, elles fument "blanc"... Qu'est ce qu'on attend pour peindre les bateaux de toutes les couleurs...??? Plus de pollution...